Chronique de Hyendra : Il Était Une Fois au Caire

Changements Inédits

Je me retourne et vois Taoh qui s'approche de moi.     

"TAOH: Euh... Je te remercie ... 

  HYENDRA: Hyendra *Dis-je simplement en m'inclinant*     

  TAOH: Merci Hyendra, je suis désolé de t'avoir menacée. Je ... je m'excuse. *Dit-il avant de se retourner et de s'en aller*.

  HYENDRA: Je... vous en prie *Dis-je en le regardant s'éloigner*."     

Je retourne ensuite à mes occupations, à savoir, préparer les bandelettes pour momifier les morts, sachant écrire, je suis scribe, et c'est moi qui suis en charge des mémoires de la famille Royale. La femme du Pharaon, Erza me sollicite souvent pour ses récits de voyage !    

Je m'en vais donc préparer le bain de sa majesté Erza et je prépare des soins relaxants. 

Lorsque celle-ci se présente dans la salle de bain, je m'incline et je reste à ses côtés pour la masser ... 

"ERZA: Hyendra ? *Dit-elle*     

  HYENDRA: Oui votre altesse ? *Dis-je en lui étalant un masque dans le dos*     

  ERZA: Comment as-tu su ce qu'il fallait faire pour mon mari ? *Dit-elle simplement sans me regarder*     

  HYENDRA: Je, je n'en sais rien Madame je ... J'ai exécutée les ordres de votre fils *Dis-je en perdant ma voix*"     

Elle se retourne et me regarde dans les yeux avant de lâcher : 

"ERZA: Ce n'est pas un reproche tu sais, racontes moi ce qui s'est passé !     

  HYENDRA: Euh ... Voyons je venais de, ... finir mes ablutions matinales lorsque je suis allée dans la salle du trône pour commencer mes tâches journalières lorsque le prince est venu en courant et hurlant à qui voulait bien l'entendre que notre bon souverain était mourant. 

J'ai donc accouru ainsi que mes consœurs servantes et j'ai découvert notre Pharaon dans son lit au bord de l'entrée dans l'au-delà !     

Apparemment votre, enfin le médecin royale était introuvable alors j'ai prodiguée ... des soins que ma mère me prodiguais avant ... son décès. C'était sans danger votre altesse je vous prie de me croire.    

  ERZA: Je te crois mon enfant sois sans crainte, je ne vais pas te punir tu es sans doute l'une de mes servantes les plus dévouées. Mais ... Qui est ta mère ?     

  HYENDRA: Elle se nommait Oséis  ... *Dis-je en reprenant mon travail*     

  ERZA: Oséis ? Mais tu es la fille d'Oséis ? *Dit-elle en écarquillant les yeux*     

  HYENDRA: Vous ... vous connaissiez ma mère Madame ? *Dis-je en l'imitant*     

  ERZA: Oui, bien-sûre, Oséis était, enfin nous avons grandi ensemble, je la connaissais bien avant de devenir reine d'Égypte aux côtés de Toutankhamon.     

  Elle et moi étions très amies... Elle est décédée il y a deux ans si je ne m'abuses ?!     

  HYENDRA: Oui !  C'est exact je, je vous avoue que je ne m'attendais pas à ça excusez moi...     

  ERZA: Une questions reste désormais sans réponse tout de même ... Où se trouvait le médecin, il se doit d'être toujours à nos côtés et là, comme de par hasard il était absent alors que mon mari était au bord du gouffre...     

  HYENDRA: Je ... je ne sais pas Madame *Dis-je en finissant ses ablutions*     

  ERZA: Tu peux disposer mon enfant *Dit-elle en me faisant signe de m'en aller*     

  HYENDRA: Bien Madame !"     

Je m'en vais simplement en cogitant à tout ça. Alors maman m'avait dit qu'elle avait connue la reine durant sa jeunesse mais je ne pensais pas qu'elles étaient si, enfin ... amies.     

En tout cas je suis rassurée, elle ne pense pas que j'ai voulue tuer son époux, même si j'espère ne plus avoir à lui prodiguer de soins à l'avenir, ce n'est pas mon métier et en cas d'erreur je peux dire adieu à ma vie.     

Pour l'heure, je m'en vais faire la sieste de l'après-midi. En effet, au royaume, nous faisons une "sieste" générale de 14h à 17h. Pour ne pas subir les effets néfastes du soleil. 

Je m'en vais donc me reposer pendant que d'autres servantes me relayent en cas de gros souci. Une fois dans mes appartements, je me débarrasse de mon voile blanc orné de feuilles de lauriers dorées. Je libère ma longue chevelure noire. C'est épuisée de toutes ces émotions, que je m'allonge sur le lit en fermant les yeux rapidement.  

...     

Vers 15 heures, je me réveille car un cauchemar me sort de ma torpeur. Je m'en vais au balcon côté Nord. Il me faut de l'air, et le balcon principal côté Nord est parfaitement dans les courants d'air. Je respire douloureusement lorsque je sens une main se poser sur mon épaule avec violence. Je me retourne apeurée et vois un homme, un sénateur ou un homme politique du genre me toiser de la tête aux pieds en se mordant les lèvres. Il me saisit par la taille en essayant de m'embrasser violemment de ses grosses lèvres sales. Je me débats aussi fort que je peux et hurle avant qu'il ne vienne me couper la parole en me serrant la gorge.     

Je sens mes forces m'abandonner et mon souffle se coupe. Je n'ai plus la force de crier, de voir, ni même d'entendre. Je suis morte pensais-je ...     

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