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Sans réfléchir tu te lance sur la porte. Tu tourne frénétiquement la poignée froide avant de te retrouver à l'extérieur. Une fois la porte refermé derrière toi, tu t'assois contre celle-ci, sur l'asphalte grise et froide de l'extérieur. Tu enfouis ton visage dans les paumes de tes mains, les larmes se déversant d'elle même. Tu ne peux plus t'arrêter de pleurer, de pensée à toute ces horribles choses qui viennent de ce passer. Perdrais-tu la raison? Ces monstres habillé en robe, qui écoute le chant des désespéré, seraient-ils le fruit de ton imagination?

Tu verse tant de larmes que tu ne respire plus. Puis tu entend une voix, une voix qui marmonne des paroles que tu reconnais aussitôt.

Le vent souffle sur son visage.
Son coeur bat vite et fort.
Il cherche le courage,
Qui lui évitera la mort.

Il ne fut pas très sage
D'avoir seul quitté le port
Il a encore le jeune âge
D'avoir peur des mauvais sorts

Seul, tout seul, sur son bateau
Il oublie comment aimé
Seul, tout seul, sans manteau
Il rame pour ne pas gelé

Son reflet coule dans l'eau
Comme sa main qu'il osa trempé
Le jeune homme se trouva sot
D'avoir osé quitter le quai

Il vus au fond un carpeaux
Qu'il voulu vite attrapé
Il tomba, aussitôt
Dans l'eau qui le fit coulé

Il est perdu le petit enfant
Il est perdu presque noyé
La douce peau que caressait le vent
De mes mains fut retrouvé

Je la tranchai toute lentement
Respirant l'odeur salé
Je lui fit coulé le sang
Mon plaisir décuplé

Encore là,  je l'entend
Qui me supplie d'arrêter
De ma hache je le fend
De ma hache je l'ai tué

"Quelle belle histoire... Tu pense. Quelle jolie fin. Moi aussi, je veux une fin comme celle-là. Moi aussi je mérite une belle mort."

Tu te lève, convaincue de tes paroles. Il y a une fontaine à l'avant de l'hôpital, une jolie fontaine. Tu monte sur la bordure blanche, et murmure de dernières paroles. "Je suis la plus belle princesse."

Le vent te pousse délicatement dans les eaux froides. Les yeux ouverts, tu scrute le fond blanc de la fontaine. Tu ne tente pas de respirer, l'eau entre d'elle même dans tes poumons. Quand tu tousse, d'autre eau entre. Tu te laisse couler, au fond de la fontaine, sans te débattre. Tes bras flottes vers le ciel, et toi tu coule vers l'enfer. Tes paupières sont resté grande ouverte. Même dans un sommeil éternel, tu pourra imaginé tes plus grande frayeur.

Quelle belle histoire... Quelle jolie fin.

Chapitre 21

La folie à vos trousses - l'histoire dont VOUS êtes l'héros - 2 -Where stories live. Discover now