La folie à vos trousses - l'histoire dont VOUS êtes l'héros - 2 -

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Tu te lève péniblement: chacun de tes membres te font souffrir. Tu as le souffle court, serrant les dents pour ne pas gémir de douleur. Tes pas sont lent, torturant. À mi-chemin, tu commence à te demander pourquoi ne serais tu pas resté confortablement -- enfin presque-- dans ton lit. Mais tu n'es plus qu'à quelque pas et les feuilles semblent te crier de les prendre. Finalement arrivé, ton regard est attiré par le miroir. Tu fais le saut lorsque tu y aperçois un terrifiant visage. De grandes cernes noirs encerclent ses yeux, on distingue facilement la forme de son crâne tant son visage est mince et sa peau pâle est recouverte d'une petite épaisseur de saleté brune. La personne enfermé dans le reflet semble ne pas avoir mangé ni dormi pendant des mois. Après quelques longues secondes à observer ce visage, certain traits commencent à te paraître familier. La couleur des yeux, la forme de la bouche... Il s'agit bien de ton visage... Tu esquisse une grimace envers toi même, mais le reflet ne réagit pas. Effrayé, tu pousse un léger cris en reculant de quelques pas. Tu te rapproche à nouveau voulant t'assurer de la réaction de ton reflet, incertaine. Lorsque ton visage se retrouve encore vis-à-vis du miroir, ton coeur manque un bond: tu n'as pas de reflet. Tu as beau tourner la tête comme tu le voudra, au yeux du miroir, tu n'existe pas. Ton coeur accélère, ta respiration devient s'accédé. Comment est-ce possible? Pourquoi n'as-tu pas de reflet? Tu recule, comme pour t'éloigner de ce qui te tracasse, mais tu heurte quelques chose. Cette chose à drôlement la silhouette d'une personne, et, tu en est certaine, n'était pas là tout à l'heure. Le corps tremblants de tout ses membres, tu te retourne, hésitante. Sans avoir le temps de comprendre quoi que ce soit, une main s'agrippe fermement à ton cou écrasant ta précieuse trachée. Devant toi se tenait, les bras tendu jusqu'à ton cou, la chose la plus terrifiante que tu n'es jamais véritablement vue: toi-même.

Puis... Plus rien.

Ni le noir, ni le blanc.

Ni le chaud, ni le froid.

Ni le bien, ni le mal.

Tout simplement: la mort.

Chapitre 21