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Sans perdre de temps tu t'élance vers la sortie. Ta main glisse sur la poignée, sans pour autant que la porte s'ouvre. Tu pousse, tu tire, tu cris; ça ne donne rien. Tu n'ose pas jeter un regard derrière toi, persuadé que le monstre s'y trouve.
Comment la porte a-t-elle pus se verrouillé? Elle ne l'était pas tout à l'heure...
Ton coeur bas si vite que tu as peine à te concentrer. La sueur couvre ton visage en panique pendant que ta respiration continue d'accélérer.

Les cris de l'enfant cesse soudainement. Intrigué, tu ne peux t'empêcher de te retourner. Tu aperçois, au loin, une ombre penchée sur le berceau de l'enfant. Un liquide rougeâtre glisse le long des barreau blanc, te donnant une bonne idée de ce qui t'attend si la porte ne s'ouvre pas.

Tu pousse sur la porte de plus belle, espérant qu'un miracle te libère de cette affreuse condamnation. Une montée d'adrénaline te permet de rester debout, et par le même fait de rester en vie. Tu recule de quelques pas, persuadé qu'un élan ne pourrais que t'aider. Lorsque ton épaule rencontre à nouveau la porte, tu l'as sens renfoncer. Une douleur atroce se répand le long de ton bras droits, mais la princesse de l'horreur te préoccupe d'avantage. Encore, tu t'éloigne de la porte, prête à la défoncer.

Cette fois, c'est la bonne. La porte s'ouvre brusquement. Tu ne prend pas le temps de réfléchir que tu referme la porte derrière toi.

Une fois la porte fermé, tu t'assois contre celle-ci, reprenant ton souffle. Tu tremble de tout les membres de ton corps. Ta respiration est rapide, saccadé, sans pause. Tes yeux sont grands ouverts, fixé sur le plancher. Tu plaque tes mains sur ton front, quand des larmes commence à défiler sur tes joues. Tu te sens faible. Faible de pleurer, faible de fuir, faible d'avoir abandonné l'enfant. Tu revois dans ta tête les organes du nouveau née, qui pendouillaient à la bouche de l'horrible créature. Un liquide nauséabond remonta à ta gorge et tu le retint de peine, en plaquant tes mains sur tes lèvres. Tu as peine a respirer correctement, tu as peine à vivre.

Tu fixe toujours le plancher, lorsqu'un bruit de pas parvient à tes oreilles. Tu lèves les yeux, encore sous le choc de ce qui vient de se produire. Devant toi, seulement à quelques pas, il y a une jeune fille, habillé d'une longue robe mauve. Elle semble avoir la peau froide, alors que pourtant elle as le teint foncé. On n'y verrais à peine le sang, s'il coulait sur sa chair. C'est lorsqu'elle te souris à pleine dent, que tu aperçois le liquide rouge. Évidemment, pense-tu. Il fallait bien qu'il sois quelques pars ce sale sang.

C'est alors que, presque prête à abandonner la vie, tu te rappelle d'une histoire, que te lisait ta mère étant petite. C'était celle d'un petit garçon, qui contrait les monstres en chantant. Après tout... Peut-être que ça vaut la peine d'essayer...

-Chanter (Chapitre 25)
-Fuir (Chapitre 26)

La folie à vos trousses - l'histoire dont VOUS êtes l'héros - 2 -Where stories live. Discover now