Chapitre 3.

351 30 4
                                    

Abby, 6:15 pm.

Après la discussion sur la fâcheuse rencontre de Peter et Owen, nous avions finis de manger.
Bee et Tiana étaient retournés au travail, alors Owen, Peter et moi avions décidé de retourner à l'université.

Assise à l'arrière de l'amphithéâtre, j'attend patiemment que mon actuel cours se termine pour pouvoir enfin rentrer chez moi.
La sonnerie ne se fait pas prier plus longtemps, et je rassemble rapidement mes affaires.
Je descends la salle, et une fois dans le couloir, je tente tant bien que mal de me frayer un passage dans la masse d'étudiants.
Résultat de la foule abondante, je sors avec beaucoup de mal, et dans les dernières.
Je traverse le parking à la recherche d'une clio 4 grise.
Je la trouve sans difficulté et pénètre à l'intérieur de ma voiture, l'effluve de vanille me parvenant agréablement.

Je tourne la clé, mais rien ne s'allume.
Je tente encore une fois mais toujours rien.
Je recommence, re-tente, encore et encore mais rien ne se produit.
Rien à faire, la voiture ne s'allume pas.
Je perd patiente, ressaye mais je suis définitivement en panne.

Je pousse un râle et frappe le volant de ma voiture.

-Allez, marche s'il te plaît !

Toujours rien.
Je me laisse tomber contre le siège et soupire.
Ce n'est pas ma meilleure journée apparement.

-En panne ?

Je tourne vivement la tête vers la voix rauque et m'aperçois qu'Owen se tient juste à côté de la fenêtre.
Mais qu'est-ce qu'il fiche ici ?
Je pousse un nouveau soupire, ouvre la portière et descend du véhicule.

-On dirait bien. je répond, ma voix trahissant mon désespoir.
-Je peux essayer ? me demande Owen en indiquant le tableau de bord.
-Vas-y.

Il s'installe, laissant la porte ouverte et je tressaille sous le vent frais d'hiver.
Il tourne la clé, mais comme prévu rien ne se produit.
Il tente une deuxième fois, puis sors et avec un sourire amusé il me dit :

-On dirait bien qu'il va falloir que tu la fasses réparer.

Je souffle, et croise les bras sur ma poitrine, contrariée.

-C'est génial, ça faisait parti de mes plans ça. ironisais-je d'un ton sec.

Il rigole légèrement, et avec son air insupportablement moqueur je comprend qu'il se fout complètement de moi.

-Ça te fais rire ? lançais-je durement.
-T'es sérieuse là ? s'énerve-t-il. C'est pas de ma faute si elle est en panne ta bagnole ok ?
-Mais t'es complètement en train de te foutre de ma gueule ! C'est quoi ton problème ? Pourquoi t'es toujours aussi désagréable bordel ? dis-je en référence à son manque de politesse le midi même.
-Désagréable ? Je viens t'aider avec ta caisse et je suis... Pauvre fille va. me crache-t-il froidement.

Je lève les yeux au ciel et serre les poings pour essayer de contenir ma colère.
Comment ose-t-il m'insulter ?
Il commence à partir et je me rend alors compte que nous sommes quasiment seul sur le parking et que je ne connais aucun garage ici, sauf peut-être un.

-Attend ! criais-je, espérant qu'il veuilles bien me répondre.

Il se retourne et m'adresse un regard glacial, qui me fait frissonner.
Si je ne l'avais pas rencontrer plutôt dans l'après-midi, je serais morte de peur face à la colère noir dans laquelle je l'ai mis.

If I trust youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant