La cérémonie des Vongola [Terminée]

7. Confrontation

Heureusement, l'explosion ne détruisit qu'une partie du jardin. En sortant dehors avec leur flamme, les deux bosses virent quatre combattants s'acharner à se réduire en poussière. Deux groupes apparaissaient. Ils étaient tous les deux composés d'une tête violette et une noire. Ils se tapaient joyeusement dessus, comme si cela était totalement normal. Les deux bosses, sans même se concerter, s'élancèrent pour s'interposer. Tsuna et Giotto étaient dos à dos, chacun face à ses gardiens respectifs de la brume et du brouillard. Le combat s'arrêta net. Le premier à parler fût Tsuna de sa voix de boss, une flamme sur le front et ses gants près pour le combat :

-Puis-je savoir pourquoi vous attaquiez nos invités ?

-C'est une drôle histoire et effet, nous nous étions levés plus tôt pour aller dire bonjour aux alouettes quand tout à coup...

-La version courte Mukuro

-Les carnivores pensent que tu n'es pas un bon boss

-On ne pouvait pas les laisser dire ça, sinon cela remettrai en cause ma grandeur !

-Les gars, soupira Tsuna

Intérieurement, il était étonné et heureux. Ses gardiens qui se détestaient le plus pouvaient s'allier quand on l'attaquait lui. Il entendit Giotto dire :

-Normalement, vous devriez montrer l'exemple, pourquoi les avoir suivis ?

-Ils se disent mafieux, mais ils sont incapables de se maîtriser. Et leur boss est minable, il n'est pas digne d'être... Ricana Daemon

-La ferme, tu ne nous connais pas ! Tu ne sais pas pourquoi nous sommes là ! Cria Lambo qui venait d'arriver avec son homologue

-Gamin, parle mieux à tes aînés ! Grogna G qui se plaça du côté de sa génération

-Nous ne sommes pas des gamins ! Nous sommes simplement jeunes avec des idées nouvelles. Mais tu ne peux pas comprendre l'ancêtre, tu n'es pas de cette époque ! Répondis hargneusement le bras droit du decimo

-Jeune homme, votre langage ! Lança Knuckle

-Si c'est le seul moyen que vous nous écoutiez, répliqua vertement Chrome en se plaçant près de Mukuro

-Ne nous mettez pas à dos. Nous vous devons peut-être le respect, mais vous êtes chez nous. C'est nous qui menons la danse. C'est notre vie et notre destin. Personne n'a le droit de le remettre en question. Les Vongola ont évolué, nous ne suivons pas les mêmes règles que vous, ni celles de l'époque de Nono. Les défis ne sont plus les mêmes. Et si vous ne nous acceptez pas. Tant pis. Cela ne nous empêchera pas de dormir. Nous ferons de cette famille celle que nous imaginons et nous le ferons, peu importe si nous sommes seuls contre tous. Temps que nous vivrons, nous choisirons, dit d'une voix dure Yamamoto

A cause de l'explosion, tous les résidents et invités étaient sortie dans le parc. Ils avaient tous plus moins entendu et vu les deux générations s'affronter. Maintenant, elles s'affrontaient du regard. Les deux boss reculèrent et se placèrent au centre de leurs gardiens. La tension monta lentement, mais surement. Peu à peu, les auras se déployaient, jusqu'à devenir visible. Toutes les armes étaient de sortie.

Les mafieux commencèrent à reculer, conscient du danger. Si un combat débutait, les conséquences seraient désastreuses. Finalement, le Primo désamorça la bombe à retardement en disant avec un sourire :

-Je ne suis pas sûr de tes intentions et je ne te connais pas. Pourtant, tu es un bon boss. Tu prends soin de tes hommes et tu es capable de les unir autour de toi. Ils te soutiennent d'un même élan. Ils te suivent sans dire un mot, même s'ils ne connaissent pas les raisons. Et la confiance qu'ils te portent parle d'elle-même. Tu es fait pour être boss. Et tu seras un grand boss. Bon ou mauvais, seuls tes choix nous le dirons. Pour ma part, tu es à ta place, je ne m'opposerais pas à ta nomination.

Giotto tourna les talons et fendit la foule avec grâce. Ses gardiens fusillèrent du regard la génération du decimo avant de survivre leur boss. La foule se dissipa peu à peu, maintenant le spectacle terminé. Même les habitués aux Vongola n'avaient imaginé qu'ils se passeraient tant de choses en si peu de temps. Depuis moins de 24h, il s'était déroulé assez d'événements remarquables pour une vie.

Tsuna attendit qu'il ne reste plus que lui et ses gardiens avant de se tourner vers eux. Il les observa un long moment, comme pour ce graver cette image en mémoire. Tous ses gardiens, uni contre tous, pour le soutenir, peu importe les conséquences. Il inclina la tête, les mots lui serrant la gorge. Yamamoto rigola et vient passer un bras par-dessus ses épaules. L'ambiance redevient alors comme ils en avaient l'habitude.

******************************************

Giotto termina son discours et partit. Étrangement, la foule s'ouvrait devant lui comme la mer devant Moïse. Dans sa tête, il compta silencieusement dans sa tête jusqu'à 10, avant de sentir une main se poser sur son bras. Il croisa le regard mécontent de G et lui fit son sourire "Je m'en fou de ce que tu penses, j'agis comme je veux et je me préoccupe des conséquences plus tard". Giotto entra dans le bâtiment quand G ouvrit la bouche. Ce dernier la referma en lui lançant un regard mortel qui n'affecta pas du tout le Primo.

La première génération suivit son boss quand il monta à l'étage. Ils virent Giotto demander poliment à une domestique un salon libre où ils pourraient discuter tranquillement. La jeune femme les mena jusqu'à une pièce portant les armoiries des Vongola. Elle leur expliqua que c'était le salon de la dixième génération, mais que cela ne devrait pas être dérangeant. Et qu'il était insonorisé magiquement contre toute forme d'écoute à partir du moment où la porte était fermée. La première génération, ou plus précisément Giotto la remercia chaleureusement avant d'entrer dans la pièce. Elle sursauta quand elle entendit un homme crié, avant que la porte ne soit totalement fermée :

-Giotto, espèce d'abruti d'idiot incapable, inconscient et incontrôlable boss de me... !

YavU7KQ,[Ͱ/