Kennedy Reaser a tout pour être heureuse, une famille unie et compréhensive. Elle a des amies, des études, un petit boulot et même un petit-ami et tout cela réunit sur le campus universitaire. Très amoureuse de Sebastian, elle se projette déjà dans...
Je n'avais pas revu Sebastian depuis près de deux mois. A vrai dire, je n'étais pas retournée sur le campus depuis un moment mais comme c'était la rentrée, je n'avais pas d'autres choix que d'y retourner et d'afficher mon ventre de femme enceinte de quatre mois. Il était bien plus gros que je le pensais mais ma mère m'avait averti que la grosseur du ventre variait d'une femme à une autre. Donc, le petit Pokemon grandissant en moi allait être "vu" mais je m'en fichais. La seule chose à laquelle je devais faire attention était de ne pas me faire voir par Sebastian. Ce serait probablement une catastrophe et je supposais qu'il n'avait pas besoin de savoir.
Le premier jour, lorsque je suis arrivée, j'ai remarqué que certains me regardaient avec surprise mais ne disaient rien de particulier et pour cause, cette année je n'étais pas la seule a attendre un bébé, c'était le cas de deux autres étudiantes. Le temps d'une semaine, j'avais manqué de croiser mon ex petit-ami et autant dire que c'était plus que compliqué de se cacher. Je faisais de mon mieux pour ne pas qu'il voit mon visage, me mettant de dos, partant dans le sens opposé, faisant demi-tour, etc.
Je n'avais eu aucun retour donc c'est qu'il n'était pas au courant soit tout allait pour le mieux.
Pour ce qui était du bébé; encore une fois, il me rendait heureuse, terriblement heureuse. La première échographie fut merveilleuse, j'en ai pleuré en le voyant mais aussi en entendant son cœur battre, c'était incroyable. Ma gynécologue obstétricienne restait pourtant méfiante, en effet le cœur du bébé battait souvent plus vite qu'à la normal et pourtant, il était en pleine santé malgré tous les tests passés. Alors j'estimais juste que c'était un ou une petit(e) nerveux(se).
J'ai également eu les larmes aux yeux en le sentant remuer pour la première fois, c'était très léger et c'était récent mais c'était incroyable, exceptionnel. C'est à ce moment-là que vous prenez encore plus conscience qu'un petit être grandit en vous. J'aimais aussi lui parler quand j'étais seule, d'après ma mère, il fallait lui parler de temps en temps pour qu'il s'habitue au son de ma voix et je crois que c'était déjà fait.
J'ai aussi remarqué quelques drôles de phénomènes. Certes mes goûts ont un peu changé et c'est normal mais je suis carrément passé de viande à cuite point voire bien cuite à saignante, chose qui me donnait la nausée depuis l'enfance. J'imaginais donc qu'il ou elle tenait ça de son père, Sebastian avait toujours adoré manger sa viande bien saignante. (En faite, il ne la mangeait jamais autrement.) J'étais aussi très souvent fatiguée, le bébé me demandait beaucoup d'énergie mais je ne m'en plaignais presque jamais, je ne voulais pas qu'on me prenne pour une faible, incapable d'assumer sa grossesse.
Certains soir, il m'arrivait de faire d'étranges rêves, comme des flashback très glauques. Des souvenirs dont... je ne me souvenais pas. Soit des rêves.
L'uns des plus perturbants fut celui où je me promenais avec Sebastian.
On rentrait d'une soirée et après plusieurs verres j'étais plus que joviale mais lui, sans avoir touché à quoi que ce soit était pâle comme un linge, il transpirait à grosses gouttes et il semblait terriblement faible. Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, il me tirait par le bras, m'entraînant avec lui. Il courait très vite, sa vitesse dépassait la limite du possible, lorsque nous étions arrivé à un endroit que je ne reconnaissais pas, une forêt je pense, il m'a lâché.
« - Bébé, qu'est-ce que tu faiiiis ? demandai-je, visiblement saoule.
- Je viens juste me nourrir, me servir; mon amour. »
C'est alors là qu'il avançait près d'un squatte de drogués, ça se voyait avec toutes les seringues qu'il restait. Seul un mec était présent, il semblait planer autant que moi, Sebastian s'est alors approché de lui d'un pas rapide et avisé. J'ai pu voir ses yeux devenir noir comme de l'encre, entièrement noir tandis que ses canines se sont allongées, ont poussé. Tout s'est enchaîné rapidement, il a mordu le garçon au cou, buvant visiblement son sang comme le ferait un vampire. C'est ce qu'il était. Quand le garçon fut vidé de son sang, il transporta son corps et se débrouilla de façon à ce qu'on ne puisse pas savoir ce qu'il était arrivé et qui lui avait fait ça.
Je savais que j'étais partie trop loin, mon cerveau me jouait des tours simplement parce que je savais que Sebastian aimait la viande saignante et qu'il était né en Roumanie, y vivant jusqu'à ses huit ans. Clairement, la fatigue me jouait des tours.
Oops! Ang larawang ito ay hindi sumusunod sa aming mga alituntunin sa nilalaman. Upang magpatuloy sa pag-publish, subukan itong alisin o mag-upload ng bago.
______________________________________
COUCOU !
Alors, vous aimez bien le "flashback" ? :)
Le chapitre ?
Je sais que certaines sont assez impatience de revoir Sebastian (concrètement, pas juste en parler) donc si on a entre 10 et 15 votes avant 23h, je posterai le chapitre suivant !
N'hésitez pas à voter et commenter ♡
Je vous embrasse,
Caroline.
P.S : J'ai commencé une fiction sur Sebastian il y a quelques semaines, elle n'est pas encore postée. Elle sera dans le genre romance/érotisme/drama. Ça vous intéresse ? :) (si c'est le cas, je la posterai dès que cette histoire sera terminée)
