Kennedy Reaser a tout pour être heureuse, une famille unie et compréhensive. Elle a des amies, des études, un petit boulot et même un petit-ami et tout cela réunit sur le campus universitaire. Très amoureuse de Sebastian, elle se projette déjà dans...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
{Début Juillet}
Vous savez ce qui fait le plus mal ? C'est quand la personne que vous aimez s'éloigne plus en plus de vous en l'espace de quelques semaines. Je ne savais pas ce qui ne collait plus avec Sebastian, il n'était plus aussi câlin qu'avant, il s'absentait régulièrement, sortait beaucoup avec ses amis, du moins plus qu'avant et il... m'évitait.
C'était douloureux. Autant qu'un coup de couteau en pleine poitrine.
Joanna m'avait conseillé de lui en parler pour mettre les choses au clair mais encore là, il faisait tout pour éviter de répondre, je n'avais aucune réponse ou alors la seule que j'obtenais était "Tu te fais des films, Kennedy." alors, mes amis l'ont vite suspecté de me tromper. J'ai réfuté cette thèse pendant un moment avant de comprendre que ce n'était pas impossible, à cette idée mon coeur s'était serré, j'en ai même pleuré. En début de soirée, je l'ai suivi, restant la plus discrète que je pouvais mais j'ai perdu sa trace. Il avait été tellement rapide que c'était comme s'il s'était volatilisé. Je m'étais retrouvée en plein milieu du parc, seule, apeuré de découvrir quelque chose.
Alors j'ai fait tout le tour du campus, demandant à toutes les personnes que je connaissais si elles ne l'avait pas vu. Tous ne savaient pas jusqu'à ce que je croise Ryan, un ami. J'allais lui poser la question jusqu'à ce qu'il me coupe la parole.
«- Ne vas pas le voir, c'est pas une bonne idée...
- Ryan, dis-moi où il est putain !
- Kenny, non.
- Evans ! Dis moi où il est partit, j'ai besoin de savoir ! m'énervai-je, au bord de la crise de nerfs.
- Chez les Sigma Phi... avait-il murmuré, lentement.»
J'ai piqué un sprint jusqu'à la fameuse sororité, devinant très clairement ce qu'il se passait mais il fallait que je sois sûr, que je le vois de mes propres yeux pour le croire. Je suis rentrée à l'intérieure, surprenant quelques filles, certaines me connaissaient et je voyais déjà leurs regards compatissants et de pitiés. Je m'arrêtais face à lui d'entre elle, je n'eue pas besoin de lui poser de question qu'elle me donna le numéro de chambre. Je montais les deux étages, le coeur battant à la chamade. Devant la porte, j'entendais déjà le bruit d'un lit grincé et des gémissements de plaisir s'élever. Je me sentais mal mais il le fallait, je devais le surprendre en plein acte pour qu'il cesse de nier... La main tremblante, j'ai doucement agrippé la poignet avant d'ouvrir la porte à la volée et mon coeur se brisa instantanément.
