Chapitre 24

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Je me redresse pour lui dire que ce n'est pas la peine, mais il a déjà passé la porte et a disparu.

Cole me dévisage toujours, un grand sourire plaqué sur le visage.

- Qu'est-ce qu'il y a, je lui demande.

- C'est une super bonne nouvelle ! s'exclame-t-il.

Je fronce les sourcils.

- Qu'est-ce que tu racontes ? De quoi est-ce que tu parles ?

- C'est génial que tu sois l'Ulfric ! Tu peux faire ce que tu veux ! Personne ne peut te dicter ta conduite ! 

Il se lève et agite les bras dans tous les sens.

- C'est juste géant !

Je ferme les yeux et me lève à mon tour. 

- Je suis tellement content d'être l'âme soeur de l'Ulfric ! C'est incroyable ce qui m'arrive ! Je te promets que je te serai entièrement dévoué ! Je ferai tout ce que tu voudras !

Je pose mes mains sur les épaules de Cole pour le faire arrêter de gesticuler dans tous les sens.

- Non, lui dis-je d'un ton sec. Tu ne feras pas tout ce que je veux. Tu n'es ni mon serviteur, ni mon chien Cole alors arrête ça tout de suite ! Je suis la même qu'avant, je te l'ai dit, avec ou sans ce foutu titre !

Cole me regarde un instant, surpris, puis me serre dans ses bras.

- D'accord. Si c'est ce que tu veux. J'ai dit que je ferai ce que tu veux.

Je soupire et lève les yeux au ciel.

- Je suis vraiment désolé, s'excuse-t-il, mais je pensais que l'Ulfric était une légende, et que je ne rencontrerai jamais, alors en plus être son âme-soeur ! Tu n'imagines pas à quel point je suis intimidé !

Je hausse les sourcils.

- Pourtant, je peux t'assurer que je suis exactement la même personne que lorsque tu m'as vu pour la première fois !

Il secoue nonchalamment la tête et annonce :

- Ça ne change rien. Tu ne sais pas comme j'étais heureux lorsque j'ai su que tu étais mon âme-soeur. Je n'aurais pas pu rêver mieux.

Je lui prends la main et la serre, touchée par ce qu'il vient de me dire. Il m'attire près de lui et me serre dan ses bras et nous restons un moment comme ça, ma tête au creux de son cou et ses mains autour de ma taille.

Il passe sa main dans mes cheveux et me demande, sa bouche près de mon oreille :

- Qu'est-ce que tu veux faire cette après-midi ?

- Tu es déjà monté en haut voir les chambres ? je lui demande en m'écarta t légèrement de lui.

- Non. 

Je me détache de son étreinte et l'entraine vers l'escalier. 

- Alors on y va ! 

Il me passe devant et monte les escaliers quatre à quatre. 

En haut, il y a une grande salle vide. Le bois de la structure de la maison a commencé à pourrir et les poutres tombent en miettes. Le sol est troué à certains endroits et on voit le béton en dessous. Cole me regarde et annonce :

- Je te préviens je ne dors pas ici avant que tout ne soit refait ! 

Je lève les yeux au ciel et passe dans un couloir où une douzaines de portes sont alignées. J'ouvre chacune d'elles pour voir l'intérieur. Certaines pièces ne sont pas trop abîmées. En fait, je pense que chacune pourrait faire office de chambre et il y a au moins une salle de bains pour deux chambres, ce qui est plutôt pas mal. 

Au bout du couloir, Cole m'appelle.

- Regarde, me dit-il en désignant un escalier. 

Je passe devant lui et monte prudemment les marches usées par temps. En haut, il y a encore des chambres, mais cette fois, il y a une salle de bain pour chaque habitacle. Les portes des chambres sont plutôt espacées et il y a une assez grande pièce qui pourrait faire office de deuxième salon, dans laquelle on pénètre arrivé en haut des escaliers. Le couloir entre les portes des chambres est beaucoup plus large que celui de l'étage inférieur, ce qui donne plus d'ampleur au futur salon. Et au bout du couloir, une petite porte fermée attire mon attention.

Cole s'y intéresse aussi, car dès que je lui désigne la porte, il se précipite vers elle et tente de l'ouvrir. Sans succès. Il recule de quelques pas et je pose ma main sur son bras avant qu'il ne fasse une erreur.

- Elle est peut-être en mauvais état, mais elle a encore l'air très solide. Tu vas te faire mal. On trouvera un autre moyen de l'ouvrir.

Mais j'ai à peine retiré ma main qu'il se jette sur la porte, l'épaule en avant. Il retombe sur les fesses en se frottant l'épaule. La porte n'a pas bougée.

- Elle est cassée, annonce-t-il, toujours en se massant l'épaule.

Je m'avance vers lui, paniquée à l'idée qu'il soit blessé, mais il désigne la porte avant que je n'ai pu dire quoi que ce soit. Je soupire et regarde la porte. Elle est effectivement légèrement, voir très légèrement fendue.

Cole se relève et commence à pousser la porte et frapper dessus pour tenter de l'enfoncer.

Au bout d'environ un quart d'heure à donner des coups de pieds rageurs dans la porte, Cole arrête enfin.

- J'en peux plus, me dit-il en s'appuyant contre la porte. J'abandonne.

Un craquement se fait entendre et une seconde plus tard, Cole se retrouve par terre, sur la porte.

Je mets ma main devant ma bouche pour éviter d'éclater de rire devant lui, mais je ne peux pas m'en empêcher.

- Arrête de te foutre de ma gueule, me dit-il en me foudroyant du regard. 

- Quoi ? je lui demande, indignée. Moi je me fous de ta gueule ? dis-je en pointant un doigt vers ma poitrine. N'importe quoi !

Mais en le voyant étalé permis les débris de la porte, je ne peux m'empêcher de rire à nouveau.

Il se relève et essuie son tee-shirt avant de pousser la porte pour pouvoir rentrer.

Et là, ce que je vois est juste parfait pour nous...


Hey ! 

Nouveau chapitre, je publierai moins souvent, comme vous l'avez sans doute remarqué car j'ai mon autre fiction S3 en parallèle ! 

Alors, comment vous trouvez ce chapitre ? 

Il ne se passe pas grand chose mais bon, j'espère qu'il vous a plu quand même ! 

Laissez des commentaires, ça serait super sympa ! 

Et donnez moi votre avis ! 

Merci beaucoup de me lire, on en est à 3,1K c'est juste incroyable ! 

Merci beaucoup ! 

Junkie XL

She Wolf (SUSPENDU)Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt