Behind (Chris Brown)

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Après avoir tabasser Karrueche, je fais mon pipi comme prévu, puis je pars manger dans la cantine en compagnie d'Onika, Flora, et Selena qui se déplace comme elle peut.

Je décide de raconter à Selena la venue de Valentina. Après tout, elle fait parti du gang au même titre que moi.

Moi : J'ai vu Valentina

Flora : c'est qui ?

Onika : Chut !

Moi : elle a tuer une des leur, c'est pour ça qu'elle était à l'hôpital

Selena : attends, Val était à l'hôpital ?

Moi : oui, c'est ce que je viens de dire...

Elle ne réponds rien, mais je sais très bien qu'elle réfléchis à un truc.

Flora : ¿ que pasa, qui eres Valentina ?(elle se tourne vers moi) ¡Princesa !

Moi : une fille du gang... (Je me tourne vers Selena) Mais ce ne me dit toujours pas pourquoi t'es concentrée sur ta purée.

Elle pousse sauvagement son plateau sur le côté, avant de commencer...

Selena : le problème, c'est Valentina

Moi : comment ça, Valentina est un problème ? Elle a toujours été là pour...

Selena : c'est justement ça. Elle a toujours été fidèle au gang. Mais à ton avis, elle sera plus fidèle à qui, Claudio, ou toi ?

Je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Il est vrai qu'elle fait partie des personnes les plus dévouée que je connaisse. Et si Claudio est contre moi... Elle trouvera un moyen de devenir gardienne ici et c'est fini pour moi.

Selena : il fallait réfléchir dès le début, Eva...

Moi : elle ne peut pas rester avec Claudio. Elle est notre seule chance de rester en vie ici, et à notre sortie

Selena : tout à fait. Et comment tu fais pour la faire changer de camps ?

Moi : je trouverai bien une idée...

[...]

On m'a changé de bloc. A la demande de Tran. Cette petite tapette à préférer se casser. Tant mieux pour elle, je lui en aurais fais voir de toutes les couleurs. Mon nouveau bloc est encore vide, ce qui est cool, puisque ça signifie que je dors seule. Même si je sais très bien, au fond, que ça ne vas pas durer.

Je vais allée voir Alsina. Ce conseiller est vraiment cool (enfin, surtout par rapport à Neverson) et il avait l'air vraiment déçu que j'aille en isolement pour cette histoire de drogue. J'espère bien me racheter, cette histoire m'a coûté mon poste, et mon fric.

Je toque doucement à la porte, avant d'entrer dès que sa voix me l'indique.

Alsina : Princeton... Je m'attendais pas à vous voir, mais je vous en prie, asseyez-vous.

Ce que je fais. Je me racle la gorge, avant de commencer...

Moi : je sais très bien que je vous ai déçue la dernière fois, mais je tiens à me racheter.

Alsina : qu'est-ce que vous proposez ?

Moi : non, qu'est-ce que VOUS, vous me proposez ?

Alsina gratouille son menton d'un air pensif, avant de déclarer.

Alsina : de nouvelles détenues arrive cet après-midi même... Vous vous chargerez d'elles. Elle sauront sous votre responsabilité tout le reste de la semaine. Un faux pas de leur part ? Vous en payerez de nouveau les conséquences Princeton. Tenez-les à carreaux.

Je n'en montre aucun signe, mais à l'intérieur de moi, c'est pas l'extase. Je pensais pas qu'Alsina me proposerait de faire du baby sitting. Ce qui me fait le plus peur, dans cette histoire, c'est elle.

Il y a toujours deux sortes de nouvelles : celles qui obéissent tout de suite aux règles, et les rebelles qui pensent pouvoir les changés.

Espérons plutôt qu'elles obéiront.

Alsina : elle seront quatre, mais vous serez garante seulement pour deux d'entre elle. Les deux autres sont des récidivistes.

Moi : bien

Alsina : je ne vais pas vous retenir plus longtemps dans mon bureau ! Soyez avec Jenner à 14h

Je me lève, et quitte son bureau. Je fais un rapide tour dans les blocs, et croise Onika, qui à l'air stressé.

Moi : bah qu'est-ce qui se passe ?

Onika : la commission s'est installé dans un des bureau... Ça va bientôt être mon tour.

Moi : oh mais detends-toi ! Tout vas bien se passer...

Je la prends par les épaules, et la serre dans mes bras.

Moi : y a pas de raisons pour qu'ils te refusent. Ils vont t'adorer...

Elle : tu en es sûre ?

Je l'espère en tout cas. Je hoche la tête en guise de réponse. La voix d'annonce demande Maraj, ce qui nous fait arrêter ce câlin.

Elle : bon et bien... J'y vais...

Moi : tu vas tout déchirer, Onika.

Je la regarde partir...

J'ai encore un peu de temps avant de m'occuper des nouvelles, cet après-midi. Je décide de contacter Valentina en lui envoyant une lettre. De toute façon, je n'ai plus de crédit téléphonique ni le droits aux visites...

J'ai préféré lui mentir en disant qu'il n'était rien arrivé à Grande, même si je sais très bien qu'elle est dans l'hôpital pénitentiaire. Avec un peu de chance, elle ne le sait pas, et dira à Claudio ce que je lui affirme.

Il n'était toujours pas 14h, je fais un rapide tour aux toilettes, qui sont anormalement vides. J'entends un gros bruit sourd, je me recule.... Des filles des Latins Kings. Et merde, je suis dans une embuscade, et seule.

La plus jeune me lance en espagnol :

Jeune : t'avais peut-être penser qu'on' s'occuperait pas de toi...

Je regarde autour de moi les issues de sorties, mais je sens bien qu'au fond c'est peine perdu...

Vieille : on a amener ta copine à l'hosto, mais c'est rien comparé à ce qui va t'arriver à toi.

Elles s'approchent toutes les trois dangereusement de moi. La troisième, qui n'avait pas encore parlé, et qui paraissait être la plus musclé me donna un coup dans le ventre, que j'esquiva. Ça l'a rendu folle de rage en quelques secondes, ses deux acolytes ont pris l'initiative de me tenir un bras chacun. J'étais complètement paralysé, et c'est à ce moment precis qu'à commencer ma descente aux enfers.

Elle enchaînait les coups, avec de plus en plus de puissance. Je commancais à avoir la tête qui tournais... Ça durait une éternité, je ne criais pas, mais je crachais du sang...

Bonne lecture...
Bisous
- Onikarmy (hfb)