Behind (Chris Brown)

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Je n'ai pas dormi de la nuit, les mots de Jhené résonne encore dans mon esprit. Je suis une femme morte.

J'ai déjà commencé à prendre quelques mesures de sécurité, du genre, ne jamais me balader seul, ou trop loin de gardien. Mais Jhené a raison, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elles ne me rattrape.

Il faut que j'en parle à Selena le plus tôt possible... Stratège comme elle est, elle aura peut-être un plan.

Au lieu du comptage habituel et matinal, Stevenson est arriver en trombe.

Lui : HORS DES BLOCS !

On s'est toutes rangées en vitesse contre les murs.

Fille inconnue : il se passe quoi ?

Moi : une fouille

Et merde... S'il trouve le dernier papier de Chris, je suis morte. Je me met à prier de tout mon être... Karrueche a quelques larmes qui coule le long de son visage.

Moi : (en lui chuchotant) il se passe quoi ?

Elle me regarde. Son regard de détresse m'a frappé. Elle ne m'a pas répondu.

Moi : Karrueche ?

Stevenson : SILENCE !!!

Il a crier tellement fort qu'il a réussi à me faire sursauter.

Jenner arrive, et aide Stevenson a fouillé les blocs. Je me demande où est Chris, et l'autre gardienne aux bourlets.

Je sens qu'il met la pagaille partout où il passe. Il arrive justement au niveau de notre bloc.

Lui : il est à qui ce bloc ?

Ni Karrueche ni moi ne répondit.

Lui : IL EST A QUI CE PUTAIN DE BLOC !

Karrueche était tellement tétaniser que j'ai répondu pour nous deux.

Moi : Tran et moi...

Jenner : Stevenson... Regarde ce que j'ai trouvé.

On entend des bruits de sachets plastiques, et les sanglots de Karrueche.

Stevenson se place devant nous, très proche. Il est tellement énervé que j'en aurais presque peur.

Stevenson : il est à qui ce sachet

Je regarde Karrueche, et je comprend. J'ignore comment elle a fait pour faire arriver de la drogue ici, mais c'est pour ça qu'elle pleure depuis tout à l'heure.

Stevenson : pourquoi je suis obligé de tout répéter deux fois aujourd'hui... A QUI EST CE SACHET ??!

Karrueche m'a regardé, à murmurer un truc avec ses lèvres, et à prononcé assez distinctement mon nom.

Stevenson : Princeton ?

Moi : quoi ?? Non, attendez... Karrueche ! Dis leur que c'est pas moi.

Trop tard, Stevenson et Jenner me plaque déjà au sol. Chris arrive justement à ce moment là.

Chris : il se passe quoi ?

Je me débat comme je peux, mais mes jambes tapent dans le vide.

Moi : Chris ! Dis leur que j'ai rien fait

Stevenson : y avait de la coc'

Moi : CHRIS JE T'EN SUPPLIE ! ne les laisse pas me mettre en isolement ! J'ai rien fait, je te le jure !

Il me regarde avec un regard d'imcomprehension. Je n'ai pas envie d'y retourner, j'ai l'impression que je viens juste d'en sortir.

Je cris, j'ai l'impression que mes poumons se vide d'air.

Stevenson : détenue dangereuse. Jenner, tu connais le protocole...

Moi : CHRRRRIS !!!

Je ressens juste une douleur au bras, et je m'ecroule complètement.

[...]

Je me réveille, complètement sonné, en isolement. La seule pensé positive que j'ai, c'est Alex. J'espère qu'elle va bien.

J'ai la bouche toute pâteuse, je me rendors.

[...]

Quand je me réveille, j'ai du mal à respirer. Je cris, de douleur... Mais personne ne vient. Ma respiration se fait de plus en plus saccadé. Ma vue se brouille totalement.

[...]

Mes yeux finissent enfin par s'ouvrir. Je voulais passer mes mains sur mon visage, país je vois qu'elles sont fermement attaché à mon lit, avec des menottes.

Je regarde autours de moi... On dirait une vieille chambre d'hôpital, seulement elle n'a pas l'air stérile. Y a de la rouille un peu près partout. C'est horrible je me sens mal.

Une dame avec une blouse blanche arrive, un stylo et des papiers à la main.

Elle : Evangelina Princeton... 8 ans pour hackage et trafic de drogue... Incarcéré depu--...

Moi : excusez- moi... Vous êtes qui ?

Elle relève les yeux vers moi et appuie sur un gros bouton rouge. Le genre de bouton "appel la sécurité". Il y a justement d'autres personnes avec la même blouse blanche qui arrive, et me tienne.

Moi : mais lâchez moi :

Femme : elle est assez violente. Tenez là fermement pendant la piqûre.

La piqure ? Quelle piqûre ? Elle a cru j'étais un chien ou c'est comment...

Moi : lâchez moi s'il vous plait ! Je voudrais juste savoir où je suis.

Une des femme me regarde. Je la reconnais aussitôt... Mes lèvres s'entrouvrent pour prononcé mon nom, mais elle place son index sur les siennes, comme pour me dire chut.

Elle : la piqûre n'est pas nécessaire. On devrait la laisser dans la chambre.

Femme 2 : sans surveillance ?

Elle : non, je m'occupe personnellement d'elle.

La femme 2 regarde ses collègues, ils partent tous d'un pas décidé. Une fois seules, Valentina referme la porte, et enleve son masque.

Moi : Valentina ? Tu m'a tellement manquer !!

Valentina : à moi aussi Eva...

Elle me serre dans ses bras.

Moi : non pas que j'aime pas les retrouvailles, mais tu peux m'expliquer où je suis ?

Valentina : quand ils t'ont amené en isolement, ils t'avaient fait une piqûre pour t'endormir, mais tu as fait une réaction allergique. Tu respirais même plus, un gardien passait par là et t'as signalé. T'es arrivé ici, à l'hôpital pénitentiaire.

Moi : et toi alors, qu'est ce que tu fais ici ?

Valentina : je me fais passer pour une de leur infirmières. Je devais m'occuper d'une fille du clan ennemie, ils ont fait une descente la--...

Moi : oui je sais, Jhené m'a dit

Valentina : elle avait besoin d'important soin médicaux. C'était elle la tête de leur groupe.

Moi : pourquoi était ?

Elle ne répond pas.

Moi : Valentina ? T'as pas fait ce que je crois...

Elle : elle devais régler de vieux compte avec Claudio, et elle devait une dette à Victor. Maintenant ils sont quitte, et toi en vie.

Je ne réponds rien... Elle enchaîne

Elle : dès que j'ai sue que tu étais là, je me suis dit qu'il fallait que je vienne te voir. Je n'aurais jamais eu d'autre chance de te voir, puisque tu ne m'a toujours pas mise sur la liste de tes visiteurs...

Moi : ah oui désolée... Et maintenant, on fait quoi ?

Elle : t'inquiète. J'ai un plan.