Behind (Chris Brown)

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Gardienne : donc il vaudrait mieux que vous vous inscrivez vite...

La blonde et la chinoire se regarde, ne sachant quoi choisir.

Gardienne : Tran, inscrit vite ton nom, pas de temps à perdre !

Elle prend le stylo que venait de lui tendre la gardienne, en regardant chacun des noms sur les feuilles.

Moi : bon, pardon mais moi non plus j'ai pas mon temps à perdre...

Je lui arrache le stylo des mains, et inscrit "Princeton" sur la feuille "cuisine". Ça sera toujours lieux que de se retrouver à faire le ménage, ou la lessive.

Gardienne : et tu comptes aller où, détenue ?

Oh, mais qu'est ce qu'elle m'énerve celle-là !!

Gardienne : reprend ta place, si tu veux pas finir en isolement

C'est quoi, ça encore ? Une cellule où l'on se retrouve seul à crever de faim et de froid, où l'on vous injecte toutes sortes de tranquillisants qui finiront par vous tuer ?

Je lui lance un regard noir, forcer de faire ce que j'ai a faire : obéir.

Je n'obéis qu'à moi même, mais le mot "isolement" ne me fais pas autant rêver que les superbe plage carribéenne où a grandis mon père.

Gardienne : j'aime mieux ça.

"Garde ton calme Eva". Je serre les dents et attend tranquillement que Tran et l'autre blonde est choisie leur activités."

Gardienne : bien, filez au réfectoire. Princeton, ton conseiller veut te voir

Moi : mon quoi ?

Gardienne : dépêche toi si tu veux encore avoir le temps de manger.

Elle m'escorte jusqu'à un couloir administratif, et toque sur la porte marron où est inscrit le nom "Neverson".

Gardienne : la nouvelle

Neverson : ah... Bien... Assied toi.

Je jette un coup d'œil rapide à la pièce, sombre, remplis de piles de dossiers en tout genre... Sur le bureau, il y avait une petite plaque métallique "Tremaine Neverson".

Il s'emparer d'un classeur bleu, me lance un regard, et déclare...

Lui : Evangelina Princeton... 8 ans d'emprisonnement pour... Complicité de trafic de drogue et hackage. Hm, c'est original...

Il me lance de nouveau des regards froid. Il veut quoi, m'impressionner ?

Lui : une sorte de hackeuse, je dirai donc...

Moi : en réalité, je me definierai plus comme une fan d'informatique qui prend moins de temps pour craker n'importe qu'elle mot de passe que tout votre personnel réuni.

Lui : de la répartit... J'aime ça.

Il affiche un petit sourire en coin, qui disparait aussitôt quand il prononce les mots suivant.

Lui : mais dans mon bureau, tiens-toi en plutôt à des oui ou non. Pas plus. Clair ?

Je lève les yeux au ciel. Il se penche vers son bureau.

Lui : je crois que tu n'as pas tout à fait compris la situation. T'en a pour 8 ans, Princeton, et je te conseille de te tenir à carreau si tu souhaite voir la lumière du jour avant ces longues années...

Moi : sinon quoi ?

Lui : l'isolement. Mais avec toute la repartie que tu as, je suis certaines que tu pourras te faire la conversation toute seule. Enfin, si tu meurs pas avant. A présent, tu répond quand je te parle, si tu ne veux pas aller le visiter dès à présent. Compris ?