Epilogue

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Parfois, le bruit des morts me manque. Leur grognement au milieu de la nuit, le bruit de leur pas dans la forêt et des branches qui craquent sous leurs pieds. Aujourd'hui quand je dors, le silence règne, et en fin de compte, ça me fait peur. L'apocalypse nous a tout changés et rien ne sera comme avant. Pourtant voilà nous sommes de retour dans un monde sans crainte, dans un monde idéale où nous vivons comme les humains avant l'épidémie. Le monde parfait me fait peur, car rien ne peux être parfait, il y a toujours une feinte. On finit toujours pas tombé et ça arrivera. Peut-être pas tout de suite, pas maintenant, surement dans des centaines de siècles, mais je sais que ça arrivera.

Le bruit des morts me manque. L'adrénaline des hordes me manque. C'est étrange ce sentiment d'avoir envie de les croisés parfois. L'envie de courir, de partir et changer d'endroit. Pourtant aujourd'hui, je suis si bien. Je sais qu'un jour, ils cesseront d'exister, et nos descendants pourront ressortir, ils pourront voir à nouveau toutes la Terre et pas seulement ce monde entouré de mur. Non, je sais qu'ils sortiront un jour, mais moi, je ne veux plus. Je souhaite rester là.

J'ai déjoué la mort plus de fois qu'une personne normale le peut et pourtant, j'ai survécu. Mes rêves d'enfant sont devenu réalité. Trouvé celui avec qui je veux finir mes jours, vivre, me marier ... Avoir des enfants.

J'aurais voulu montrer cet endroit à mon père et à mon frère, je ne pourrais jamais, mais on a réussi à construire quelque chose. Maggie et Glenn vivent plus heureux que jamais avec mon cher petit neveu, tout le membre du groupe aussi sont épanoui et nous avons décidé d'organiser une soirée au moins une fois par moi afin de continuer de se voir. Le frère d'Alice apprend à parler de mieux en mieux et ça s'est vraiment génial pour lui.  

On a tous un rôle à jouer, c'est ce que mon père disait. Pourtant, je ne sais pas vraiment qu'elle est le mien aujourd'hui. Je pense que c'est de vivre et de continuer d'expliquer ce que nous avons vécu dehors, c'est ça notre rôle.

Six ans ont passé. Au moment même où j'écris ses quelques mots. Je suis assises dans l'herbe près de la plage, où un petit garçon au cheveux brun et au yeux vert jouent devant moi et s'éfforce d'essayer de rattraper le chien qui court devant lui. Il m'a fallu du temps pour oublier tout ce qui s'est passé dehors, et finalement le fait qu'il soit là, que Daryl soit avec moi m'a permis d'avancer. Les cauchemars n'ont pas disparu pour autant, mais à caque fois que j'ouvre les yeux, il est là, allongé près de moi et alors j'arrive à respirer. Je ne cesse de le regarder et je me souviens des moindres phrase qu'il est pu me dire, je me souviens de celui qu'il était et je vois celui qu'il est devenu. Il aime le petit garçon qui se trouve avec lui, il l'aime comme moi, je l'aime. Je me souviens encore du jour où je lui ai dit, je ne savais pas vraiment comment il allait l'accepter. Quand je l'ai sentie remuer en moi pour la première fois, j'ai d'abord éprouvé une peur panique veille comme le monde et puis j'ai réalisé qu'il existait. J'ai compris que c'étais possible et que  j'ai la chance de pouvoir le vivre. Le prendre dans mes bras chaque jour me remplis de bonheur et voir Shawn avec son père le fait encore plus. Comme m'a soeur, j'ai voulu qu'il connaissent sa famille, son grand père et celui qui aurait été son parrain, si j'avais eu une fille alors peut être l'aurais-je nommé Sophia ou Andrea, un jour ça arrivera surement. 

Il commence à poser des questions. Pourquoi ses murs ? Pourquoi ai-je toutes ses cicatrices et qu'est-ce que cette marque de morsure sur mon bras. Daryl dit que tout va bien, il dit qu'un jour, nous serons lui expliqué ce qu'il se passe dehors et que ça le rendra courageux. Il faudra bien, un jour lui dire qui sont ses marcheurs, que font-ils ici et pourquoi on se cache d'eux, mais aussi, il faudra lui dire de ne pas faire confiance au tout le monde. Que parfois, les véritables monstres sont seulement les humains et que rien ne peux être parfait. J'aime lui montré des photos et des livres de ce qui étaient autrefois la terre. Le faune et la flore qui ont disparu. Il adore les ours, les lions, les girafes, toutes ces choses qui ont surement disparut, mais qui l'aurait été même sans l'apocalypse par l'injustice des humains. Un jour, il faudra que je lui parle de mes cauchemars, d'où ils me viennent et pourquoi il ne s'effaceront jamais. Je lui dirais que parfois, j'ai peur, mais que je finis par regarder autour de moi et je vois tout ce que ce monde détruit nous a permis de construire. Et alors je pourrais lui dire pourquoi je tiens autant à lui, je pourrais lui dire pourquoi la vie est si précieuse et à ce moment-là, je lui expliquerais comment j'ai survécu. Je lui dirais qu'il faut toujours dire aux gens qu'on les aime avant qu'il ne soit trop tard, parce qu'on ne sait pas si on sera toujours là demain.

La douleur, elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. J'ai vécu des choses, plus que n'importe qui, c'est comme un film avec une fin heureuse.


                          La seule chose qui change pour nous, c'est que ce n'est pas la fin.

                                                                  C'est seulement le début.   


#BringBethBack

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