Silence. [réécriture.]

14. Numéro.

Half A Heart - One Direction

- C'est bon ?

- Non c'est pas bon, elle y est pas allée de main morte ta petite copine. Elle pouffe.

Je souffle et penche ma tête pour laisser un plus grand accès à mon cou à Lottie.
Quand je me suis levé après qu'Harry soit parti, j'ai pu constater mon reflet dans le miroir et ainsi que son énorme suçon dans mon cou. J'ai essayé de le cacher mais il est bien trop gros. J'ai même regarder des astuces sur internet pour trouver comment le faire partir mais aucunes d'elles n'a marché. Alors je suis partie voir Lottie et je lui ai demandé de m'enlever ça avec son maquillage et elle a acceptée. Je crois que ça l'amuse et la réjouit que j'ai besoin d'elle.

Je laisse jamais mes coups d'un soir me faire des suçons parce qu'après j'ai le droit aux conseils de ma mère sur les débats sexuels et les MST. J'avais pas senti Harry réalisé que Harry m'en faisait un sinon je l'aurais pas laissé faire. Son suçon tire vers le violet maintenant et quand ma mère m'a appelée pour me dire qu'on devant parler sérieusement j'ai trouvé comme seule solution d'aller voir ma sœur.

- Alors ?

Je m'impatiente en entendant ma mère m'appeler pour la millième fois mais quand j'essaye de me lever, Lottie me rassoit en tirant sur mon bras.

- C'est la fille qui était dans ta chambre toute à l'heure qui t'a fait ça ? Demande Lottie, un sourire en coin.

Quoi ? Comment elle sait ça elle ? Et si elle l'avait vu ? Et si elle avait vu Harry entrer par la fenêtre de ma chambre toute à l'heure ?

- Vous êtes pas très discret si tu veux savoir. Je la connais ? Elle reprend.

- Non. Je souffle. Maintenant fini ton truc sur mon cou pour que je puisse y aller.

Elle rigole et rajoute une dernière couche de poudre avant de ranger sa trousse de maquillage. Elle me tend un miroir que je prend et je me regarde. Je dois dire que Lottie est douée, on voit plus aucune trace de suçon.

- Tu m'en dois une ! Elle dit, souriant.

Je lui souris pour lui répondre puis je sors de sa chambre. Ma mère a cessée de m'appeler mais elle voulait me voir toute à l'heure et malgré que j'ai pas du tout envie de la voir ni de parler avec elle je me demande ce qu'elle voulait me dire.  Je descend alors les escaliers qui mènent au salon et je vois ma mère qui a son téléphone coincé entre son épaule et son oreille pour laisser ses deux mains libres faire ses ongles. Je tousse pour qu'elle m'entende et ça marche parce qu'elle raccroche et m'indique la chaise à côté d'elle. Je m'y assoit puis je la regarde en attendant qu'elle parle.

- J'ai réfléchis avec ton père sur le fait de t'envoyer en pensionnat. Elle dit, soufflant sur ses ongles pour les faire sécher. Et on est d'accord pour te laisser une dernière chance. Mais si tes notes sont en dessous de la moyenne tu iras.

Je la regarde sans parler. Ça me fait ni chaud ni froid parce que de toute manière je n'y serais pas allé. Puis j'arriverai jamais à avoir des notes au dessus de la moyenne alors je me contente d'hocher la tête avant de me lever pour retourner dans ma chambre sans adresser un mot à ma mère.

Une fois dans ma chambre je me déshabille pour me mettre dans mon lit et m'endormir le plus longtemps possible mais quand je descend mon jean pour le retirer quelque chose tombe parterre. Je fronce les sourcils et je me baisse pour ramasser l'objet qui est tombé. C'est un papier plié en plusieurs fois alors je le déplie pour voir ce qu'il y a inscrit à l'intérieure. C'est un numéro de téléphone et je me demande d'abord à qui il appartient mais la phrase inscrite en dessous me dit tout de suite à qui il est.