Chapitre 5 : A.L.P.H.A

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Frisk courrait à toutes jambes, fuyant la bataille faisant maintenant rage. Malheureusement pour lui, la Générale n'en avait pas encore fini avec lui. Elle dégaina de sa ceinture un pistolet de détresse en sa direction, puis tira. Le projectile incendiaire manqua Frisk de peu. En revanche, il alerta plusieurs soldats qui se lancèrent à ses trousses.

Ironiquement, l'humain les dominait totalement en terme de course, les guerriers étant tant ralentis par leurs lourds équipements. Il les doubla avant de trouver un grand bâtiment gris intimidant aux allures de laboratoire. Une porte automatique s'ouvra immédiatement dès que Frisk s'approcha du bâtiment, comme ci ce dernier voulait de lui même qu'il entre.

La salle était d'une lueur blanchâtre désertique, où était collé sur les murs des dizaines d'écrans, tous éteints.

Il s'arrêta pour les scruter longuement. Néanmoins, les forces d'Undyne le rattrapai, gagnant du terrain.

Soudainement, les portes automatiques se refermèrent sur eux, les laissant uniquement cogner  la porte pour tenter de passer au travers.

Les écrans s'allumèrent de manière synchronisée, laissant apparaître une neige statique semblable à celle sur les vieux téléviseurs. Un "A" stylisé se forma dans l'étendue virtuelle. La lettre se distordait, se déformait au fur et à mesure que l'œil l'observait.

Une voix anonyme, truquée sortit des hauts-parleurs de la salle.

??? : Humain. Je suis l'A.L.P.H.A. . L'omniscient(e). Je t'ai observé depuis ton arrivée dans notre monde. Le moindre de tes gestes, de tes actes... je sais tout. Je vois tout.

Tu est...

Déterminé, ai-je tort ?

Tu as de la chance, je ne serais pas un obstacle concret pour ton périple aujourd'hui. Néanmoins...

J'ai crée il y a quelques années un robot nommé Mettaton. Originellement, il était une sorte de "mascotte" pour la télévision, mais... voyant que son émission n'avait aucun succès et qu'il était devenu la risée de l'Underground, je lui ai ajouté des capacités... disons, inhumaines au possible ? Méfie toi, il n'est plus que mon esclave dorénavant.


Ah, et, également... Il coopère avec les gardes d'Undyne. Bonne chance....!

La porte bloquant l'accès au soldats s'ouvra immédiatement. Frisk en profita du peu d'avance qui lui restait pour semer les gardes.

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Les grandes plaines volcaniques de Hotland étaient maintenant devant lui, semblable à un enfer de chaleur et de lave. L'endroit n'avait absolument pas changé, en même temps, difficile de faire plus intimidant que l'original.

Frisk aperçut une cabane, quelques mètres plus loin. Il pourrait s'y cacher des gardes et de Mettaton. Après avoir refermé la porte d'entrée derrière lui, le peu de lumière de la bicoque se dispersa, avant de ne laisser place qu'a l'obscurité.

Les murs de l'abri n'existaient même plus, il venait donc d'entrer dans une plaine ténébreuse, totalement immatérielle. Des bruits de pas légers résonnaient dans l'éternelle obscurité.

??? : Humain...

L'homme de la fumée.

Frisk rétorqua.

Frisk : Pourrais-je au moins savoir quel est ton nom ?

??? : Me voilà amusé. Je t'ai totalement berné. En bref, tu peut m'appeler selon ce que tu viens d'encourir. L'Illusionniste.

L'illusionniste ? Plutôt ridicule, comme nom.

L'Illusionniste : Si je t'ai attiré ici, il y a bien une raison. Je venais te féliciter, pour ton combat contre la Générale. Tu as fait preuve d'une grande ardeur. Voilà pourquoi, je t'offre ceci.

La silhouette tendait un badge doré orné d'un motif de globe terrestre, avec l'inscription "Franklin Badge". Il le fixa soudainement sur le pull de Frisk, de manière ferme et brutale.

L'Illusionniste : Ceci pourra t'être d'utilité durant les prochains combats à suivre.

Flowey : Je ne te fais pas vraiment confiance, et Frisk non plus je pense !

L'Illusionniste : Tu penses...

Il se rapprocha de la fleur.

Je te conseille d'avoir confiance... ce monde est prêt à voir vos macabres séchant au grand soleil, et rappelez vous que vous ne connaissez pas encore la moindre de mes intentions...

Frisk distingua un sourire sur la silhouette, une dent en or le reflétait.

L'Illusionniste : Je t'amène hors du champ de vue de ces gardes. Bonne chance...

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Frisk se retrouva aussitôt autour d'un endroit intimidant mais néanmoins familier. Le CORE.

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Salut ! Voilà tout pour ce chapitre 5, assez cours je sais, mais j'essaie d'abréger le milieu de l'histoire pour passer le plus rapidement possible à l'épilogue. Voilà !

Underfell. [FR] (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant