Chapitre 4 : La Joute du Diable

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Bonjour ! Alors je vous informe que ce chapitre et les deux suivants seront plus courts que les autres, puisque :

1) Je n'ai pas beaucoup de choses à raconter sur ce passage là du jeu

2) Je peux passer plus rapidement à l'épilogue, qui, lui, sera assez gros. Je peux également passer à la suite elle-même de l'histoire, qui est plus ambitieuse et représente plus pour moi.

3) Chronologiquement, selon moi, Frisk passe beaucoup moins de temps sur Hotland/ le CORE donc dans cette histoire ce passage ne durera que deux chapitres.

Ah et, également, j'écris justement ces trois chapitres continuellement, donc leurs parutions prendront un sacré boost.

Enjoy ;)

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Un éclair retentit, révélant la nature de la silhouette au grand jour.

Undyne.

Le cor de guerre imposant venait d'alerter une masse de guerriers armurés, aux allures de reptiles voraces, encerclant Frisk, puis le saisirent.

Du haut de son roc, l'œil d'Undyne d'un jaunâtre chatoyant à l'air macabre était la seule chose visible chez elle une fois que l'éclair s'était retiré. Elle sauta de son rocher.  Le bruit de ses bottes ferrées résonna dans le silence le plus total, ses soldats ayant remarqués sa présence, pas un n'osait faire le moindre bruit.

Undyne : Retirez-vous puis donner lui une arme. Que ce lâche ait une faible chance de se défendre. Même si je sais, comme n'importe quel humain, qu'il ne la saisira pas.

Aussitôt, les masses de muscles reptiliennes s'exécutèrent. Ils déposèrent un épieux d'une taille ridicule avec une pointe à moitié démanchée. Quelle ironie...

Undyne : Après tout, l'arme est adaptée à son porteur, non ?

Elle brandit sa hallebarde ensanglantée plus haute qu'elle même puis se rua sur Frisk.

La tête de Flowey sortit du pull-over à rayures de Frisk. Il lança, de sa voix pathétique, en direction d'Undyne :

Flowey : Avant de lui porter le moindre coup, il faudra me passer sur le corps !

Undyne dévisagea la fleur. Un sourire malveillant se dessina sur son visage écaillé.

Undyne : Comme tu voudras...

Elle saisit Flowey de son gantelet de fer rouge puis l'envoya contre un mur. Il était maintenant totalement sonné.

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La forêt de Snowdin était encore plus sombre et lugubre que d'habitude, aujourd'hui. peut-être car des présences étranges y rôdent, qui sait ?

L'homme à la fumée. Ses pas couvraient la brume ténébreuse des bois. Il se dirigeait vers la grande porte des RUINs. Elle était maintenant fermée.

Aussitôt, la silhouette prit la parole, de sa voix étouffée, comme si il attendait une réponse.

??? : L'humain est bien passé par ici, tu devrais être au courant, non ?

Derrière la porte, une voix de femme répondit à la question, comme si elle savait à l'avance que quelqu'un serait là.

??? #2 : Oui. Tu as raison. J'ai remarquée un comportement plutôt anormal chez celui-ci.

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Undyne fît tourna sa hallebarde autour d'elle. La taille de l'arme était telle qu'elle possédait une portée monstrueuse. Frisk sauta par dessus le tranchant, avant de se poser sur le plat de ce dernier.

??? #2 : Peut-importe ce qui lui arrive... Peut-importe l'ennemi qu'il rencontre...

Mais, malheureusement pour lui, l'intérêt d'une hallebarde est d'avoir également un côté tranchant au dos de la lame. Undyne retourna son arme. Frisk enjamba le double tranchant et s'accrocha sur le manche de l'arme, se rapprochant (à son plus grand malheur...!) de l'horrible Générale. 

??? #2 : Peut-importe les blessures qu'il se fait infliger...

Cette dernière sourit. Elle leva la hallebarde avec une telle force et une telle vitesse qu'elle venait de la replanter en arrière aussi sec. En revanche, cela le fit lâcher prise et l'envoya balader, jusqu'à atterrir en plein milieu du pic rocheux.

??? #2  : Il refuse de combattre, utilisant toujours l'esquive ou la fuite.

Undyne grimpa sur la colline pointue, saisit Frisk par le col et le souleva en l'air, l'empêchant de se débattre de la moindre manière.

Undyne : J'ai gagnée. Une SOUL de plus pour le roi !

Les guerriers levèrent leurs armes en l'air, en signe d'acclamation.

Soudainement, des lueurs de flammes se mirent à éclairer la crevasse, accompagnée de pas irréguliers, comme ceux de quelqu'un boiteux, puis suivis par des bruits de bottes de fer résonnant dans l'endroit tout en créant un véritable vacarme.

Des silhouettes de loups enragés descendirent des parois, dégainant leurs armes.

Deux squelettes étaient à leur tête : Papyrus et son frère Sans, marchant sur son ombre.

Undyne : Traîtres...

Les guerriers des deux camps rugissaient et étaient prêt à en découdre. Une bataille se préparait.

Ni une, ni deux, Frisk en profita pour retrouver Flowey avant de s'échapper de Waterfall. La venue du Major et de ses hommes était involontairement on ne peut plus salvatrice.

Underfell. [FR] (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant