- Silver & Green -

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- 6h15

Le sons strident de mon réveil sonne dans toute la pièce . Pas besoins d'ouvrir les yeux , je ne les ai pas fermer de toute la nuit . Je ne réalise toujours pas de ce qui c'était passer cette nuit là. Ai-je vraiment rencontrer l'homme aux mains d'argent ? Va t'il essayer de me retrouver pour s'assurer que je ne dise rien a la police ?
Honnêtement je suis morte de trouille , mes yeux me brûles de fatigue . J'ose même plus fermer l'œil par peur de le revoir .

Je me lève nonchalamment vers la salle de bain . Je pris mes affaires et alla dans la salle d'eau.

Mes yeux sont recouvert de cernes violettes et j'ai l'air si pâle ... Je ressemble à une déprimée de la vie mes cheveux mouillés sont totalement désordonné et mes boucles partent dans tout les sens . J'applique un crayon noir sur les yeux et un peu de mascara histoire de redonner un peu de vie a mon visage .

Les vibrations du bus me donne envie de dormir je suis tellement épuisé ...
J'avais entendu l'autre fois a la télé qu'il y avait des enlèvement de femmes , est-ce lui qui fait ce genre de choses ? Est-ce un proxénète ?
Honnêtement je suis complètement pommée je n'arrive même plus a réfléchir convenablement.
Peut être que c'est juste un voleur venu dérober l'argent des caisses du musée sauf que ce voleur est réputer par son nom voilà tout , sa se trouve c'est ça.

J'arrive à la fac , je sort du bus mais quelqu'un me bouscule j'ai faillis tomber mais par chance je suis toujours debout.
Je vis une personne a la chevelure boucles . C'est lui le garçons de ma classe celui qui dessine .
Il ne s'est même pas retourner pour s'excuser non rien , il n'a rien fait au contraire il a l'air de s'en foutre totalement .
Remarque si j'arrive a être discrète dans la journée personne ne me fera chier . Mais avant tout il faut vraiment que j'arrête d'être angoisser pour rien.

Je m'installe à la même table que t'habitude et je sort mes affaires .
D'habitude déteste la routine mais pour le coup je préfère être assise à écouter mon débile de professeur que d'être dans les couloirs de l'autre soir à repenser à sa main entourant mes hanches et à cette prise ferme contre ma bouche .

Le professeur est déjà là , il écrit une phrase sur le tableau numérique.

" C'est lorsqu'il parle en son nom que l'homme est le moins lui
même. Donnez lui un masque, et il vous dira la vérité. Oscar Wild "

" voici la citation qui va vous permettre de formulée votre sujet lors de votre travail en groupe ! Le groupe qui réussira à construire un sujet complexe je lui colle un 20/20 a ses deux prochain test . "

J'aime le concept d'oscar wild , son point de vu extérieur montre qu'il arrive à comprendre comment les personnes fonctionnent . Mais a t'il vécu avec une personne pour en d'écrire cela ? Je pense qu'il faut vivre ce genre d'expérience pour le comprendre réellement .

Le professeur reprend son monologue.

" les groupe se feront par 2 et je ne discuterai pas la dessus que vous soyez content ou pas content c'est la même !"

" Anne ! Tu sera avec Franck ,
Nathan avec Mathieu ,
Julia avec Kristen et ...

Comme par hasard noria est avec sa copine la chance elle ou moins elle n'aura pas à supporter un inconnu .

" Lou avec ... Edouard  ! "

Qui est Edouard ?

Je senti un regard posée sur moi , ah tout devient claire à présent c'est le boucler qui m'a bousculer tout à l'heure .
Il me toise d'un air mécontent , il croit que je vais baisser les yeux ? Il rêve moi aussi je veux lui montrer que je dois le supporter pendant 1 semaine de travail !

" le travail commence maintenant !" Intervient le prof

Je pense qu'il y a un malentendu, Edouard ne bouge même pas visiblement je l'emmerde déjà .
Un soupire s'évade de mes lèvres.
Je vais travailler toute seule de mon côté pas question que j'aille à sa rencontre j'en n'ai pas la force de me disputer avec lui . Les souvenirs de cette nuit me perturbe tellement qu'un mal de tête se propage .

Je relève la tête soucieuse de voir mon professeur me regarder mais il est confortablement installé dans son siège en cuir les jambes tendu à son bureau , un livre entre ses mains .

Je me retourne pour remarquer Julia incontestablement prise dans son travail . Je prend le risque de regarder Edouard qui pour lui le dessin passe avant tout . Il est comme hier un crayon à papier coller à sa main de belles boucles sombre complètement  désordonnés sur sa tête . J'aimerais bien qu'il me montre ses yeux honnêtement ils mon parus si captivant que même de loin j'avais l'irrésistible envie de plonger mon regard .
Je commence à avoir chaud je ne sais pas si c'est d'être trop rêveuse et de chercher des méthodes pour qu'il se retourne ou si c'est parce que je m'ennuie à mourir.

À mon grand étonnement Madison se faufile entres les rangées remontant petit à petit vers les tables du haut . Monsieur Wals a l'air de s'en foutre alors que Madison s'approche dangereusement d'Edouard . Je rêve où elle essaye de vouloir s'assoir à coter de lui . Toutes les tables sont presque vides et bien sûre cette aguicheuse de première se montre partout .

D'un geste égocentrique elle balance sa main pour déplacer ses cheveux blond platine sur une de ses épaules et assis son gros cul sur la chaise voisine du bouclé.
Il se tourne vers elle et Madison lui chuchote à l'oreille posant par ailleurs sa main sur son dos .

Apparemment sa l'air de conclure eux deux bien qu'ils s'en vont pour disparaître de la classe. Le professeur s'en fiche royalement qu'ils partent mais bon sang pourquoi tout le monde veux se taper Madison qu'est-ce qu'elle a de plus que moi ? Non bien que je suis pas jalouse de sa réputation de traînée et de son comportement envers les garçons mais eux bien évidement ils sont toujours attirer par elle . Je suis pas contre d'avoir un petit copain mais ici les idiots en chaleur n'en manque pas à la fac j'ai nullement envie de connaître une histoire d'un soir je préfère ceux qui dure mais c'est mal barré , qui voudrai d'une fille qui ne dévoile pas une partie de sa féminité comme Madison et passe sont temps dans à la bibliothèque et surtout qui se font enfermé par inadvertance.

Je soupire en attendant la fin du cours .

Je sors de l'établissement sans encombres me dirigeant vers l'arrêt de bus . Je monte vers l'arrière et m'assoir tout au fond .

Une fois à mon arrêt je marche les quelque centaines de mètres qui me séparent. Je traîne mes pieds contre le béton dur du trottoir et je sens une petite gêne sous ma chaussure je baisse la tête tout en levant le pied , je pensais que c'était un simple cailloux agripper a moi mais en m'abaissant pour y voir de plus près je vois très clairement que c'est une magnifique bagues orné d'une toute petite émeraude dont des initiales l'entoure.
Je tourne la tête de droite à gauche pour savoir si une personne n'est pas dans les parages qui sais elle l'a peut être fait tomber . Mais non rien apparaît dans mon champs de vision . Je récupère la bague et la faufile dans ma poche .

En arrivant chez moi je défis mes affaires et me dirige vers la salle de bain et ouvre l'eau du lavabo et prend soin de nettoyer délicatement la bague. J'agrippe un chiffon doux et frotte pour enlever les gouttelettes d'eau . Du bouts des doigts j'admire cette sublime bague en argents avec cette petite émeraude verte , il y a deux lettres gravés : H.S
Une personne ayant un prénom commençant par un H et un nom de famille par un S et bien je suis pas prête de retrouver le propriétaire. Bien qu'une petite joie danse à l'intérieur de moi fière d'avoir trouver ce merveilleux petit bijoux . Je n'ai pas d'expérience en matière de bijoux de valeur mais j'ai pour impression que la bague doit valoir plus qu'une centaine de dollars .

J'apporte la bague et la place à mon index , j'éloigne ma main pour avoir une vision de voir comment elle a l'air sur moi mais elle tombe elle est bien trop grande pour moi , j'essaie chaque doigts mais seul mon pouce peu remplir l'espace de la bague.

Contente qu'elle me plaise j'éteins la lumière de la salle et m'en vais faire mon devoirs que je n'ai pas voulu finir en classe .

  - " « Le poète W.H. Auden a écrit; le mal n'est jamais spectaculaire, il a toujours forme humaine, il partage notre lit, et mange à notre table » " .

Glances.Where stories live. Discover now