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Je commence à regretter d'avoir accepter son invitation. Dans 1 heure, je vais me retrouver à une fête entouré d'inconnu et surtout de Kevin.
J'enfile un jeans noir, un t-shirt noir , une chemise à carreaux bleu, encore ... Et un bonnet.
Je fais les 400 pas, en imaginant une tonne de scénario fantastique comme réel. Je ne sais pas pourquoi je stress autant. J'ai juste à me fondre parmis la foule et je serai tranquille. Je jette un coup d'œil par la fenêtre, m'apercevant, qu'ici, la hauteur n'est pas un problème.

" - Élodie ! " je passe la tête par la même fenêtre, en apercevant Kevin à côté de ma boîte au lettre. Je lève les yeux au ciel et passe une jambe puis deux sur le rebord de la fenêtre. Je suis perchée à quelques mètres du sol et me décide de sauter.
" - Ça va ? " me demande-t-il lorsque je m'approche afin que l'on avance. J'acquiesce puis marche rapidement dans la rue.
" - Doucement ! " Crie Kevin en se rendant compte que je m'éloigne. Je stoppe soudainement et lui répond :
" - Ce soir je préfère en profiter, chez eux ! Pas avec toi.
- T'es lunatique. Cet aprem tu me noyais et là, tu  râle ! " je continue d'avancer sans lui lancer un regard.
Je sais que je suis du genre .. Distante. Cet aprem j'avais pas envie de me montrer comme d'habitude, voilà tout.
Kevin, lui, cours presque.
Le trajet se fait court et en silence.

" Les voilà ! " crie une voix quand nous approchons de la maison. Une musique plus forte que la dernière fois se fait entendre. J'entre dans la maison sans me soucier de la bande de garçons qui nous ont interpeler. En me retournant furtivement, Kevin m'abandonne pour ces gamins. Tant mieux !
Je monte au 1er étage en découvrant cette nouvelle discothèque. Il y a bien moins de monde. J'ouvre des portes sans vraiment savoir ce que je vais y trouver. À la première, je vois une salle de bain, et des filles qui se remaquillent.
À la deuxième, je tombe sur une grande pièce vide. Je ne me pose pas de questions et referme la porte. Il ne reste plus qu'une seul pièce.
Je m'approche de celle-ci et l'ouvre.
" - Excusez moi ! " criai-je devant nos deux invités. Un jeune homme embrassai langoureusement une fille de mon âge.
" - Ferme la porte ! Crie la bien aimée en me lançant un coussin.
- Fermer vos bouches aussi .. Au lieu de laisser vos langues traîner partout et visiter tout le monde .. " murmurai-je en claquant la porte.

Je redescend découvrir le monde. Je ne reconnais aucun visage. J'attrape un jus de fruits, puis m'en vais dans le jardin.
Je me pose sur un siège au hasard en admirant ces jeunes. Ils rient tous au éclats et ne se doutent pas que mon regard est dirigé vers eux.
Je dis surprise par l'arrivé soudaine d'une main glacée se poser sur mon épaule. Je sens bien que c'est Kev, comme il y a 10 jours.
Je me retourne, m'apprêtant à l'insulter, mais je fût bouche bée.
" - Sullivan ? Murmurai-je
- En chair et en os ! " je ne peux m'empêcher de sauter dans les bras de mon vieil amis.
Sullivan est un ami que je connais depuis la maternelle. Je lui ai toujours tout raconter, et m'as aider à traverser chaque moments. Il est comme moi. Je le voyais tout les jours, jusqu'à ce que je déménage chez ma grand-mère. J'avoue avoir ressenti des choses envers lui il y a quelques temps, mais c'est fini.
" - Laisse la, s'il te plais fréro " Dis Kevin en nous séparant
- Qu'est-ce qui te prend ?
- Il t'a pas agresser ?
- C'est de l'amitié ! Crétin ! Et toi tu me protège en disant s'il te plait ? "
Je regarde Sullivan, le prend par le bras et nous nous éloignons.

Nous nous installons dans la pièce vide à l'étage. Je compte bien savoir pourquoi il se trouve ici :
"- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je suis pas doué pour t'expliquer, Elodie.
- M'expliquer quoi ?
- J'avais pas envie que tu partes.
- J'avais pas envie de partir. "
Je lui souris et le prend dans mes bras. Un meilleur ami, c'est unique. Il n'y a qu'avec lui que je suis émotive.
Il se retire de mes bras et continue :
" - Mais moi ce n'est pas dans le même sens que toi !
- C'est à dire ? "
Sullivan réfléchis quelques secondes puis fait un geste de la main.
" - Nan ! Rien ! " rigole-t-il.

~~~

Les minutes défilent puisque nous parlons de notre semaine. La sienne n'était pas interessante. Il ne peut s'empêcher de rire sous mes farces. Nous faisions souvent les 400 coups ensemble. Je lui tend ma main après m'être lever, puis il me suivi, laissant ma main vers lui.
" - Le vent. " rigolai-je.
Nous sortons de la pièce, puis de la maison. Avant même de franchir la grille, Kevin m'interpelle :
" - Élodie ! Tu rentre sans moi ?
- T'as l'oeil. "
Je laisse Kev sur le gazon, alors que Sullivan et moi empruntons la route.
" - Pourquoi tu veux pas me dire pourquoi t'es venu à la fête ?
- Parce que t'es qu'il y a une fête près de chez toi t'est présente, simplement.
- Tu tenais tellement à me voir ?
- Bah ouais ! "
Je pose ma tête sur mon épaule, en l'écoutant parler de sa semaine. J'aime ces moments avec mon meilleur ami.

" Je te laisse là du coup ...
- Ouais bah, on s'appel, ok ?
- T'inquiète ! Ciao !"
Je prend une dernière fois mon ami dans les bras et me retourne sur l'allée.

Point de vue de Sullivan :

J'attend qu'elle entre vraiment dans la maison, avant d'emprunter le chemin. Il fait sombre, et j'ai une demi heure de marche. Je n'ai pas osé lui dire pourquoi je me suis trouver à la fete, pourquoi je voulais absolument la voir. C'est une mince affaire d'avouer ses sentiments à une fille que tu connais depuis tes premiers pas. J'enfoui mes mains dans les poches en pensant à l'occasion que j'ai perdu de lui expliquer mon ressenti.

Point de vue normal ( Élodie ) :

À peine fermé, une main frappe à la porte. J'ouvre avec hésitation.
" - Kevin .. Soufflai-je
- Viens.
- Je ne veux pas retourner à cet fête.
- On y retourne pas. "
Je lève les yeux au ciel et referme la porte doucement en espérant que ma grand mère n'ai rien entendu.

Je le suis sans savoir où il m'emmène. À chaque coin de rue, Kevin jète un coup d'œil à sa montre.
" - T'as un rendez-vous chez le dentiste ?
-  Oui, madame. " dit-il en ouvrant la bouche.
" - Bouffon. " il s'arrête net devant une petite maison. Je m'arrête à mon tour et lui demande ce qu'on fait ici.
" - Entre. Dis Kevin en ouvrant la porte.
- Je vais pas entrer chez des tueurs en serie.
- le tueur de rebelles est en retraite, aller, rentres !
- je rentre, mais fais gaffe ! Mon téléphone est directement relié à un numéro contre les psychopathe dans ton genre.
- Ouais, Tu me rassure. "
Je rigole en franchissant le pallier.

1 - Dessin D'EnfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant