1 - Dessin D'Enfant

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Jeudi. Nous sommes Jeudi, il est 5 heure du matin et je n'ai absolument pas fermer l'œil de la nuit ! Je ne sais pas pourquoi, puisque je ne pense à rien. Je ressors l'ordinateur et envoie un e-mail à Éric.
" Cher Éric "
Heu non, je ne veux pas l'inviter à mon mariage non plus !
" Hey Éric "
Non plus, c'est pas mon pote depuis toujours. J'lai connais bien les " Chui pas ta copine " de ma mère ! Je vais me faire engueuler des que je le verrai !
" Monsieur , "
Mouais, sobre, polie, ça va.
" Monsieur,
Veuillez m'excuser de vous déranger, "
Ahah ! Ça fais coincée !
J'abandonne ! C'est trop dur. Je referme l'ordinateur et l'éloigne de ma vue.

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Je m'étais finalement endormi. La fatigue s'était emparer de moi. Mais aujourd'hui, je me suis réveillées assez tôt ! Donc petit déjeuner ! Je descend accompagné de mon peignoir et me sert des céréales ainsi qu'un chocolat chaud. Je ne suis pas attiré par le café et me demande si un jour je vais aimer ça ou je prendrais du lait toute ma vie ?
Enfin bref, je profite de ce moment auquel je n'ai pas eu la chance d'avoir ces derniers jours.
" - Bonjour . Me dis Mamy en arrivant.
- Ouais. " sa vieillesse vas bientôt l'emporter. Elle se tiens le dos et fais de légères grimaces lorsque qu'elle fais un mouvement. Je lève les yeux au ciel, sans prendre la peine de l'aider.
J'suis pas sa Boniche.
Une fois que j'ai fini de bien manger, je me retire de table et traine des pieds jusqu'à la salle de bain. Je me brosse les dents, les cheveux, lave le visage, etc ... Puis m'habille.
Je sors de la maison, et attend l'arrivé du bus en compagnie d'Alice.
Nous choisissons une place au fond, et parlons de nos activités du mercredi après-midi. Je ne lui ai rien dis sur ce qui s'est passé hier.

Nous arrivons à destination. Nous marchons jusqu'à la porte de l'établissement et attendons la sonnerie afin que nous l'ouvrons.
J'ai de 8 heure à 10 heure de l'histoire. Je voulais m'arranger pour être à côté d'Alice.
" - Il y a quelqu'un qui te regarde .. " murmure Alice.
Je me retourne et vois Kevin accompagné de Luc.
" - Il ne regarde personne en particulier. Lui repondis-je.
- Je sais ce que je vois quand même !
J'te jure ! Il y a Luc qui lui parle mais Kevin ne répond pas et son regard est vers nous. "
Je soupire profondément et souris.
La sonnerie nous Interromp, et entrons. Je me met au 3ème rang aux côtés d'Alice. J'ai pris soin de me mettre contre la fenêtre afin que Kevin n'en profite pas.
La classe se rempli doucement jusqu'à l'arrivé du professeur.

Lorsque je me retourne instinctivement, je vois Kevin me fixer. Il me fais un grand sourire, tandis que je ne laisse paraître aucune émotion.
Je demande à Alice de regarder si je n'ai rien dans le dos, les cheveux ou même tout simplement sur le visage.
Apparemment non.

L'heure se fini, et partons à la cantine.
Alice et moi choisissons plutôt une table pour deux, la seul de tout le réfectoire, et la seul solution pour être tranquille.
" - Ça va le calmer un peu. " dit mon amie en rigolant.
Je lui souris et acquiesce. Lorsque je tourne la tête, je vois Kevin fouiller le réfectoire des yeux, son plateau dans les mains. Lorsqu'il croise mon regard, il sourit et approche. Je fais semblant de ne pas l'avoir vu et murmure à Alice qu'il approche.
" - Vous nous avez pas laisser une place ? " dit Kevin accompagné de Luc. Je lui offre mon plus beau sourire et désigne une table loin d'ici.
" - Très bonne suggestion, mais j'ai une meilleure idée ! " répond-t-il.
Je n'y crois pas !
Tous les regards sont sur nous. Kevin pose son plateau sur la table de quatre situé à côté de la mienne, et la rapproche lentement vers nous. Le grincement est si fort, que certain se bouche les oreilles. Cela fais le même bruit qu'une chaises en plastique que l'on traine en s'appuyant dessus. On entend plus que ça ! Je regarde Alice et fais les gros yeux. Il est près à tout.

Nous finissons de manger dans un silence religieux. Je sors la première de table.
" J'ai plus faim " Dis-je dégoûtée.
Nous allons chercher nos sacs sans les garçons.

~~~

L'après-midi s'est déroulés comme le début de la semaine. Je m'affale sur le lit et suis attiré par mon téléphone :

Nouveaux messages de : La sardine.

- Salut !

Tu veux ? -

- Parler, tu vois, comme des gens normaux, et sociable.

Avec, moi ? -

- Non la prise du mur !

Bah en même temps, t'as une prise dans le sol peut-être ? -

- T'es une rigolote toi ! "

Je ne répondis pas à ce dernier message. Je préfère me poser des questions sur Éric, plutôt que de perdre mon temps avec un attardé. Ma mère m'as toujours raconté qu'elle ne savait pas qui c'était. Je l'ai pardonnée, mais je lui en veux à nouveau. Elle ne m'as toujours pas appeler pour prendre de mes nouvelles. Après tout, si elle préfère son con à moi, c'est son choix.

Je ne sais pas ce que je dois faire. Il a l'air heureux, Éric, quand il écrivais. Si je lui envoyais un message, il serais très heureux de me retrouver, non ? Et moi aussi. C'est une chance à saisir.
J'envoie donc un message à cet homme :
                                          Bonjour ! 😏-

Point de vue d'Eric :

Je m'installe confortablement dans mon fauteuil en cuir. J'attrape un bouquin, puisque j'ai enfin un minimum de repos à cause de ce boulot. Si je gagne des sous, c'est pour en profiter ! Mais si je travaille tout le temps, comment en profiter ?
Mon téléphone personnel de met à vibrer. Ils vont pas commencer !

Nouveau message de : inconnue

- Bonjour ! 😏

Qui est-ce ? Je répond donc à mon chère interlocuteur.

Point de vue normal ( Élodie) :

Je ne sais pas s'il vas répondre ou ce qu'il fais en ce moment même. J'entend soudainement le son un nouveau message :

- On se connais ?

                                 Hum, vous êtes bien Éric Macklogane ? Si c'est le cas oui. -

- Je suis bien Éric. Vous êtes ?

                                J'ai un carnet vous appartenant. Débutant le jour de ma -             naissance.

- Vous vous appelez ?

                                                Élodie. -

- Peut-on se voir ?
                                         Je vit en Bretagne, monsieur.. Je n'ai que 17 ans-

Je n'ai pas eu de réponses depuis. aurai-je trouver mon père ? J'ai une chance d'avoir trouver le seul homme qui m'aime.

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Vendredi.