chapitre 20

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Les cours de l'après midi terminés, nous nous sommes dirigés vers les casiers puis à la bagagerie, comme tous les lundi.
Quelques fois, toute cette routine m'agasse. Toutes ces habitudes et ce train-train quotidien me donne l'impression d'être prise au piège, c'est vraiment frustrant.
Se lever le matin, aller en cours et suivre ces derniers alors qu'ils ne nous servirons à rien dans la vrai vie. C'est vrai quoi, ça n'est pas en connaissant Apollinaire ou les fonctions carrées que nous allons trouver du travail à la fin!

Je me retrouvais encore à monter ma valise au troisième étage qui était le mien, celui des premières filles. Quelle épreuve mais quelle injustice que les garçons, eux, soient au premier.
Heureusement pour moi, mon irremplaçable meilleur ami, bien que notre relation soie confuse en ce moment, a décidé d'utiliser ses bons gros muscles afin de monter ma valise

Arrivés en haut il la posa à mes pieds et déposa un baiser sur mon front puis s'en alla, son éternel sourire enjoliveur aux lèvres.

À peine la porte de la chambre franchis qu'Ambre décida de me faire un interrogatoire.

Je me demandais comment elle avait pu être au courant des récents événements avant de me tourner vers Clarisse qui se défend :

- Et bien... Je me suis dis que ça te ferais du mal de tout expliquer encore une fois et je me doutais que tu voudrais qu'elle le sache. Tu ne m'en veux pas j'espère?

- Bien sûr que non enfin, tu as bien fait.

J'avais discuté avec les filles de ma relation avec Thomas et des plausibles sentiments que j'éprouvais à son égard. Ambre, qui était absolument surexcitée s'écria :

-Tu vois, j'avais raison! Les sentiments ne se contrôle pas. Tu ne peux pas choisir qui tu vas aimer donc Thomas a beau être plus attiré par les garçon, il a quand même de l'attirance pour toi.. beaucoup d'attirance d'après ce que Clarisse m'a raconté.

- On avait bu, niais-je.

-Pas lorsque vous vous êtes embrassés la première fois, me contredit-elle.

Je répliquais immédiatement en rectifiant :
-Je l'ai embrassée!

- Il ne t'a pas repoussée !

- Et il t'a même rendu le baiser, intervient Clarisse.

Je cedais en soufflant avant de leur expliquer notre conversation de ce midi qui avait commencé en dispute, il fallait bien le rappeler.

Impossible n'est pas possibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant