chapitre 8

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Bien entendu, comme je l'avais prédis, nous arrivions en retard à notre cours d'économie.
Avant de frapper à la porte, je fis les gros yeux à Thomas qui émit un rire nerveux.
La prof vint nous ouvrir et nous pénétrâmes dans la salle tandis que tous les regards étaient tournés vers nous ce qui me mit mal à l'aise. Évidemment, je rouge me monta rapidement aux joues.
Je bafouillais des excuses auprès de la prof qui  souri et plaisanta :

- Évitez de fricoter avant mes cours ça vous évitera d'arriver en retard..

Mon cœur loupa un battement et je virais rapidement cette fois au cramoisi .
De son côté Thomas pouffa de rire suivit de près part une grande partie de la classe.
La prof, qui était l'une de mes préférées puisqu'elle était toujours pétillante, n'était certainement pas au courant de l'attirance de Thomas pour les garçons.

Thomas mit fin à ce quiproquo :

- Madame.. vous vous méprenez sur mes orientations sexuelles.

Sa façon de parler me fit oublier ce moment embarrassant. Je ricanais même.
La prof, prise de cours, ne sut quoi dire et bégaya alors :

- Oh! Hum.. je ne savais pas.. excusez moi.. bon.. allez vous asseoir jeunes gens..

Nous nous exécutions et la prof pu enfin débuter ces deux longues heures de cours.
Heureusement, la matinée passa.

Il y avait encore cette petite tension entre Thomas et moi dût à ma mauvaise humeur et à nos mésaventure du matin même c'est pourquoi nous mangions dans le calme.
Après le déjeuner, Thomas et moi nous sommes assis sur un banc, à l'extérieur.

Une fois posée, je rejetais la tête en arrière, mis mes écouteurs et fermais les yeux, bercée par la musique.

Le calme fut de courte durée car une main se posa soudainement sur mon épaule.
Je rouvrais donc mes yeux et me redressais pour découvrir Tony qui, anxieux, se tortillait les doigts :

- Est-ce que je peux te parler ? Me demanda-t-il.

J'acquiesçais et me levais afin de le suivre. Un dernier coup d'œil à Thomas me permit de découvrir son air amusé face à la situation.
Je luttais pour décrocher mes yeux de son magnifique sourire et m'isolais avec Tony.
Lorsque ce dernier jugea la distance qui nous séparait des oreilles indiscrètes suffisante,  il avoua d'une voix peu sûre :

-Maelle, c'est à propos d'hier pour.. enfin.. tu vois. Je suis désolé, je ne sais même pas ce qui m'a prit alors si on pouvait oublier.

Ma gorge se serra rapidement à Je l'entente de ses mots mais je tentais d'articuler tant bien que mal :

- Oh,euh.. c'est rien. C'est oublier..

- Cool. conclue-t'il en souriant.

Je ris intérieurement.
Comment pouvais-je dire un tel mensonge. " C'est oublié". J'étais vraiment débile. Je ne pouvais pas oublier un tel moment.
Ce que j'avais tant désirer avait failli se produire et j'osais dire comme si cela m'avait été égal que c'était oublié.
Je ne savais pas qui je tentais le plus de convaincre, si c'était lui ou moi même.

Toutefois,  Tony qui goba mon mensonge, ne parut même pas remarquer mon mal être et s'éloigna finalement.
Je restais quelques secondes statique avant d'inspirer profondément et de rejoindre Thomas pour assister à nos cours de l'après midi.
Heureusement, il ne me posa aucune question sur cette fameuse discussion ni sur ma contrariété apparente.

Impossible n'est pas possibleWhere stories live. Discover now