chapitre 4

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Je soupirais et avouais :

- Depuis qu'il a rompu avec Jason nous sommes plus proches, commençais je avant de reprendre, mais pour lui ça ne signifie rien, je suis juste sa meilleure amie ...

- Alors que toi tu es amoureuse de lui !
Évidemment ce n'était pas une question qu'elle posait là, ni une hypothèse, c'était une certitude.

Je me défendis instantanément :

- Non! Quand même pas! C'est juste que je pense beaucoup plus à lui et que je ressens des trucs bizarres quand il a certain contact que l'on avait pas avant.

Pour illustrer mes propos, Clarisse me demanda :

- Comme ce matin lorsqu'il a mis ses mains sur tes hanches ?

Je soupira, ne me sentant pas capable d'acquiescer.

Elle soupira à son tour et affirma :

- Tu es amoureuse.

- Quoi?! Maelle est amoureuse et ne m'a rien dit?! Retenti la voix de  Thomas qui nous surprit toutes les deux.

Je sentis alors le rouge me monter aux joues et lançais un regard suppliant à ma meilleure amie pour qu'elle me sorte de là.
Clarisse s'exclama soudainement :

- Oui, enfin.. c'est une façon de parler. On plaisantait sur le fait qu'elle adore le Nutella et qu'elle ne peut pas s'en passer donc je rigolais en disant qu'elle  en était amoureuse...

C'était l'excuse la plus débile que je n'avais jamais entendu. De plus, on sentait bien que Clarisse n'avait aucune crédibilité.
Je pousse un gros soupire de soulagement quand il rit et annonce:

- Dans ce cas moi aussi je suis amoureux, annonça Thomas.
Pendant quelques secondes, je le pris au sérieux avant de réaliser qu'il nous suivait juste dans notre sois disant délire.

Je déclarais alors :

- On ferait mieux d'y aller. Ça va bientôt être la perm obligatoire. C'est dans exactement, annonçais-je avant de marquer une pause en regardant ma montre, dans exactement 18 minutes.

Je n'attendis pas leurs réponses et me dirigeais vers l'internat ayant pour but d'aller comme à notre habitude dans la salle informatique pour attendre l'heure de la perm obligatoire, couramment appelée "la torture".
Détrompez-vous, nous n'y allons pas pour être sûr les ordinateurs. Non, nous allions pour être au calme.

Impossible n'est pas possibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant