chapitre 18

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Je n'avais pas bougé du weekend, j'étais restée à me lamenter mais il a bien fallu que je me lève en ce lundi matin pour aller au lycée.

C'était repartie pour une semaine, sauf que celle-ci allait être, à mon avis, pire que d'habitude étant donné les tensions qui régnaient entre Thomas et moi.

C'est donc à contre cœur que je me levais pour me déjeuner et me préparer.Je me lissais rapidement les cheveux puis m'habillais avant de me maquiller.

Une fois prête je grimpais dans la voiture, mes affaires à la main, pour partir en direction du lycée.

Comme tous les lundi, je déposais ma valise à la bagagerie puis passais à mon casier faire le tri dans mes affaires.

Une fois cela fait, je sortis de la salle des casiers et tombais nez à nez avec la personne que je redoutais le plus ou plutôt je percutais la personne en question, autrement dit, Thomas.

- Oh ! Je.. désolée, bafouillais-je.

Il se passa nerveusement la main dans les cheveux avant de bafouiller à son tour :

- C'est pas grave, c'est ma faute.

Je me détournais avant qu'il ne remarque mes joues rosées. Puis, pour la première fois depuis plus d'un an je me rendis en cours sans prendre la peine de l'attendre.

Il me rejoignit quelques minutes après la sonnerie et prit place à mes cotés.

Pendant toute la durée du cour, aucun de nous ne pipa. Les autres cours de la matinée s'écoulèrent de la même manière. Ce n'est que quelques minutes avant la sonnerie qui indiquait midi que Thomas ouvrit la bouche pour me demander :

- On mange quand même ensemble ce midi ?

- Hum, bah.. c'est comme tu veux, lui répondis-je sans n'oser le regarder dans les yeux.

Pour toutes réponse, il hocha la tête.

Je le suivis donc jusqu'à la cantine et on prit place à une table. On commença à manger dans un silence pesant, ce même silence qui régnait qui était devenu presque quotidien.

Thomas rompit enfin le silence :

-Bon. Maelle, on ne peut pas continuer comme ça. Je pense qu'il faut qu'on parle.

La colère s'empara de moi et je m'écriais un peu trop fort si j'en croyais les regards qui se tournaient vers nous :

-Est-ce que tu te fous de moi Thomas ?! Je n'ai pas arrêté de t'envoyer des messages et de t'appeller ce weekend !

Il passa nerveusement ses mains dans ses cheveux, j'avais d'ailleurs remarqué qu'il faisait très souvent ce geste en ce moment, puis il répondit enfin :

- J'avais besoin de réfléchir ce weekend.

Impossible n'est pas possibleHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin