chapitre 17

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La voix de ma meilleure amie retenti à l'autre bout du fil :

- Allo ?

- Salut, c'est moi..

- Oh ! Coucou toi, alors cette soirée chez Thomas? M'interrogea-t'elle.

Je ne répondis pas directement puis pris une grande inspiration et me décidais à lui expliquer tout ce qu'il avait pu se passer. Elle mit un temps à me répondre, elle avait tout comme moi, besoin d'assimiler tout cela. Tout ce qu'elle pu répliquer c'est :

- Waouh !

- Oui, comme tu dis, ne pus-je m'empêcher de lâcher sarcastiquement.

- Mais qu'est-ce qu'a dit Thomas ? Je veux dire, vous avez parlé depuis ?

- Non, je lui ai envoyé des messages sur le chemin du retour mais  il ne me répond pas alors que j'ai reçu l'accusé de réception..

Je sentie une boule se former dans ma gorge et face à son silence qui en disait long, je ne pus retenir les larmes qui menaçaient de s'échapper de mes yeux depuis un bon moment déjà.  Ma meilleure amie essaya de me calmer et me rassura du mieux qu'elle le pouvait :

- Maelle, je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais.. essaye d'oublier tout cela pour l'instant et laisses le revenir.

- J'aurai dû lui cacher mes sentiments.

- Mais Maelle, tu n'y peux rien ! Ces choses là ne se contrôle pas. De plus, d'après ce que tu viens de me dire, Thomas ressent la même chose que toi.

- Mais on avait bu lorsque l'on s'est embrassé !

- Mais pas la première fois ! Répliqua-t'elle.

Je soupirais d'agacement en me rendant compte qu'elle disait vrai. Ne sachant que dire, je conclus :

- Clarisse, je crois que j'ai besoin de réfléchir à tout ça alors je vais te laisser. Merci pour tout en tout cas.

- Aucun soucis mais essaye de ne pas trop te torturer avec ça. Appelles moi si tu as besoin ma douce.

Je la remerciais encore une fois avant de raccrocher et de m'allonger sur mon lit en plongeant la tête dans mon oreillé. J'étais complétement perdue.

Je me décidais donc à envoyer un énième message à Thomas même si je savais pertinemment qu'il ne répondrait pas.

À mon bébé d'amour ♥:
Thomas. Je suis vraiment désolée, je veux pas te perdre.. réponds moi je t'en pris.

Je ricanais en songeant que j'étais absolument pitoyable.

J'inspirais profondément et soufflais une nouvelle fois avant de prendre place dans mon lit et de m'endormir le cœur lourd.

Impossible n'est pas possibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant