Waiting ... || TBS

VIII

Il s'approcha de moi, me pris doucement le visage et m'embrassa. J'étais surprise, mais je fermai les yeux et savourait ce moment.
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«Je t'aime Elsa.

-Je t'aime aussi, Thomas.»

Je l'aime. Comme il est.

«Il est quelle heure ? Je suis partie un peu vite ce matin, j'ai même pas vu mes parents.

- À peu près 8h30 pourquoi ?

- Je suis vraiment désolée Thomas je dois vraiment partir! Bisous.»

Je l'embrasse rapidement et m'en alla.
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J'ouvrais la porte de ma maison. Mes parents étaient là.

«Elsa, c'est à cette heure ci que tu rentres? T'avais la permission de 11h!» cria mon père.

«Ah nan mais je suis rentrée hier, vers 10h30 ou quelque chose comme ça !

- Alors où était tu ? D'où viens tu ?» s'écria ma mère.

Il fallait que je trouve une excuse, je ne pouvais pas leur dire pour Thomas, je leur avait déjà menti en disant que j'allai chez une amie à Anna.

«La fête hier elle était pas top, c'est pour ça que je suis rentrée tôt, et puis ce matin je me suis réveillée tôt. J'ai mal dormi je ne sais pas pourquoi !

- On ne sais pas si on doit te croire Elsa, en tout cas monte dans ta chambre jusque ce midi. Et fais tes devoirs !» me rouspetta maman.

Pfffff.... Ils me traitaient comme une gamine. Je suis en première quand même !!! D'ailleurs demain c'est la rentré. J'ai pas envie de reprendre la routine {moi maintenant😂}

Je fis mes devoirs. Mais déjà, j'entendis des cris s'élevant de la cuisine. Mes parents se disputaient. Tout le temps. Encore et encore. Toutes les excuses étaient valables ! Je détestait le fait qu'ils se disputent. Pour tout et pour rien. Je ne voulait pas qu'ils se séparent. Mais ces cris incessant me pourrissaient la vie! Je n'était du côté de personne. Ni de ma mère, ni de mon père.

J'en avais marre.

Je descendis les escaliers 4 à 4. Arrivée dans la cuisine, d'une voix cassée j'ai crié :

«HEYYY»

J'ouvris la porte et m'en alla en courant.

Je courrai du côté du lac. J'aimais bien ce lac. Il me rappelait plein de souvenirs, des bons souvenirs avec mes parents, ma famille et dernièrement, mes amis.
Je pleurai.

D'habitude, je suis la fille elle la plus joyeuse du monde. C'est vrai, j'ai toujours la joie de vivre et je rigole pour tout et pour rien.

Mais là, j'en avais plus envie. J'avais juste envie de rester dans mon lit, à dormir, à écouter de la musique, à lire mon livre préféré, a regarder ma série et mon film préféré.

A rester dans mon monde ou je suis en sécurité et où je suis rassurée.

«Heyy» murmura une voix masculine derrière moi.

Je me retourna et vis Thomas, avec son long manteau noir. Ce qu'il est beau !

«Qu'est ce qu'il ne va pas, princesse ?» me dit il de sa voix rassurante.

Je recommence a pleurer. Il étais si gentil avec moi ! Il me prend dans ses bras doucement, et pose sa tête au dessus de la mienne.

«Dis moi ce qu'il y a, j'aime pas te voir comme ça» me chuchota-t-il a l'oreille.

«C'est mes parents,dis-je en suffoquant, c'est ma vie qui ne va pas!

- Pourquoi tu dis ça?» continua - t - il, toujours rassurant.

On alla s'installer sur une rive du lac et je lui expliqua tout.

«Et je me suis barrée de ma maison. Quand je rentrerai je vais me faire défoncer. Et j'ai pas envie que mes parents soient triste a cause de moi, tu comprends ?!»

«Tu peux passer la journée avec moi si tu veux , et tu rentreras ce soir chez toi. Et si il y a quelque chose qui va pas, tu m'appelles d'accord ?

- Oui, merci Thomas, je t'aime.

- Moi aussi je t'aime.» déclara t il en m'embrassant.

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On est allés au macdo.
Il me fait trop rire ! Parfois il a l'air tout perdu.
Alors je commence a rigoler. Beaucoup. Quand il me voit rire il se met à rigoler aussi. Alors ça part en choucroute.

Ensuite on est allés au cinéma. On a regardé un film d'action.
Je ne vous cache pas qu'on s'est tenu la main pendant tout le film !

Apres on est rentré chez lui pour virer tout le monde de sa maison.

Puis, c'était déjà le moment pour moi de repartir. J'avais pas envie.

Il me raccompagna jusqu'à chez moi à pieds. Je lui ai juste demandé de ne pas m'embrasser aux alentours de chez moi car si mes parents nous voyaient, ils feraient une crise cardiaque car je ne leur ai encore rien dit.

J'ouvris la porte