.:.Amour d'une échappée d'un camp militaire.:.

Chapitre 6 : Dessins et préparation

Aujourd'hui c'est le weekend. Je me suis levée à 9 heures et demi, une première pour moi étant donnée qu'au camp on a interdiction de faire la grâce mâtiné. Je suis en ce moment même sur le canapé, habillée d'un short en jeans et d'un débardeur noir en train de déjeuner. J'entame ma tartine de Nutella en regardant les Octonautes. La Tomate dort encore et il fait super beau dehors. Ce que vous ne savez pas c'est que j'adore dessiner les personnes que je rencontre dans ma journée et maintenant j'en connais pas mal, des personnes toutes aussi différentes les unes que les autres. C'est donc sur un coup de tête que je décidais de prendre mon carnet de dessins et de me diriger dans un petit parc. Cette fois-ci encore, j'y vais en moto, j'adore ma moto donc autant en profiter non ?

Je m'installais contre un arbre dans l'herbe, alluma ma musique et commençais à dessiner Rosalya, je fis deux points de vue de celle-ci, un de face qui sourit et une deuxième de profil, la main dans les cheveux avec un sourire calme. Je pris une autre feuille où cette fois-ci je fis Violette et ainsi de suite. Je dessinais toutes les nouvelles connaissances que j'avais eu le plaisir de faire en venant ici, même la Tomate transgénique. Dessiner est un de mes passe temps favoris, mais je ne veux pas que ça se sache, je ne suis pas tellement fan que l'on me fasse des compliments ou des trucs du genre ou tout simplement que l'on me demande de dessiner , je préfère donc garder ça pour moi et dessiner en secret. Et puis ça me détends. Quand je dessine, le fait de visualiser ce que je veux dessiner me permet de me vider la tête, tout comme le chant ou la musique, j'aimerais bien pouvoir refaire de la guitare, mais l'autre abruti qui me sers de colocataire va m'entendre donc va obligatoirement se moquer, comme d'habitude, et ça va me foutre en rogne .Je pense que je vais attendre qu'il ne soit pas là pour en jouer. Je relevais la tête pour la poser contre le tronc de l'arbre et fermais les yeux. J'écoutais le vent dans les feuillages, les oiseaux qui chantent, le bruit de l'eau qui tombe dans la fontaine et un chien qui aboi. Les aboiements se font de plus en proche et soudain, je sens ma tête toucher le sol et une langue baveuse me lècher le visage. <<ahaha aharrête ahaha ça chatouille !!>> Puis j'entends une voix masculine crier au loin << Démon !! Arrête!! Au pied !!>> et cette voix je ne la connais que trop bien malheureusement. Le chien obéit, à moitié, et se retire de dessus moi mais ne rejoint pas son maître, ce qui me permet de me rasseoir correctement et de caresser le magnifique beauceron qui se tient devant moi. La tomate arriva quelques secondes plus tard, essoufflé, on aurait dit qu'il avait couru un marathon. Il posa ses mains sur ses genoux le temps de reprendre son souffle.

<< Qu'est-ce tu fous là Danna ?, me demanda-t-il une fois son souffle reprit

-Je prends l'air. Il est à toi ?, dis-je en pointant le beauceron avec mon menton

-Non au Papa Jean Paul II ! bien sûr qu'il est moi, sinon je le sortirais pas !

-Il loge où?

-Chez Lys' vu que y'a pas le droit aux animaux au Lycée

-T'as trop de chance ! Il est magnifique !, m'exprimais-je toujours en caressant le molosse

-Il tient ça de son maître !, s'exclama t-il en bombant le torse, en le voyant, j'éclate de rire et il me lança un regard noir

-Sur le coup le "tel chien tel maître" ne fonctionne absolument pas >>

Je le vis être intrigué par mon carnet de dessins qui était resté par terre. Il se pencha et le pris dans ses mains. Je me jetais sur lui pour essayer de l'attraper mais il m'esquiva de justesse.

<<Touche pas à ça !, ordonnais-je

-C'est intime? Ça m'intéresse ! Ça peut devenir du gros dossier ! *sourire machiavélique* >>