" Vous pouvez pas faire attention ! C'est trop vous demander ?! Fait une jeune femme blonde visiblement exaspérée."
Je n'ai même pas eu le temps de m'excuser que la voilà déjà loin de moi. Je la regarde partir discrètement. Une belle blonde, aux yeux bleus, un style vestimentaire original. On me donne une tape assez forte sur mon épaule. Je sors de ma rêverie et me retourne pour voir que Sergio se tenait devant moi, arborant un immense sourire.
" Oh toi, je te voix venir avec ton foutu sourire ! Lui déclaré-je immédiatement.
- Roh ! Mais t'abuse, Iker ! Sérieux depuis qu'elle est dans les environs, cette journaliste, tu la bouffe du regard ! Affirme le défenseur de La Casa Blanca.
- Mais arrête de rêve, mon pote ! Ça dois te monter à la tête le fait que tu vas redevenir papa parce que tu dépasse les limites de la connerie ! Lui répondis-je en lui tapant l'épaule.
- J'ai pas dit mon dernier mot, Casillas ! "
Trop tard, je venais de le laisser en plan devant le Stade. Je me dirige vers ma voiture et pars en direction de chez moi. J'ai hâte de voir Martin, mon fils de dix-huit mois. Une fois chez moi, j'embrasse vite fait Sara, ma compagne, et je rejoins Martin dehors. Nous jouons tantôt à ses voitures, tantôt au foot.
Nous nous amusons bien, très bien même. Martin est ce que j'ai de plus cher au monde. Ce soir, j'ai un match important contre le Barca et j'espère que mon petit bout sera là même si en ce moment ça ne va pas trop avec sa mère. j'espère qu'elle fera l'effort de venir.
Quelques minutes plus tard, nous rentrons dans notre maison étant donné que mon blondinet a faim. Je lui donnais de quoi manger tout en l'aidant. Sara nous rejoint quelque temps après, au téléphone comme à son habitude. Je souffle, elle ne peut donc pas passer de temps avec nous. C'est trop lui demander.
" Dis ce soir, tu viens à mon match avec le petit ? Lui demandé-je une fois qu'elle a finit son appel.
- Désole de te décevoir, Iker, mais je peux pas ! Me répond-t-elle faussement désolée.
- Pourquoi ?! Tu viens jamais avec Martin !
- J'ai du travail ! Se défend-t-elle du mieux qu'elle peut
- Y a que ton travail qui compte et ta famille ! Je suis pas souvent à la maison et dès que je veux profiter de vous, t'es jamais là ! Fais-je en me levant, une fois de plus exaspéré. "
Je pars ensuite dehors pour courir un peu et pour tenter de me calmer les neuf. Par chance, il n'y a presque personne dans le squat près de notre maison. C'est là-bas, que je pars me défouler un peu. Tout en courant, je remarque, une blonde, le même blond que ce matin, que les jours précédents : la journaliste. Je décide d'aller la voir pour m'excuser de ce matin.
