CHAPITRE 37

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En route, on croise Aymeric.... Moi conne comme je suis, je montre tout de suite à Léo des signes de mal à l'aise, une attitude de gros stress. Comme il voit que je ne vais pas bien, il se gare sur le bord de son chemin. Dans ma tête, je veux juste qu'il continue à conduire, mais impossible de lui faire changer d'avis, quand il a quelque chose dans la tête. Il voit que je suis en train de regarder Aymeric, qui fait son footing matinal sur le trottoir.



Léo : c'est lui ?????

Moi : ...... No-Non !!!*bégaye*


Léo : menteuse, tu n'aurais jamais pris aussi de temps pour répondre, tu n'aurais pas bégayé et vue la façon que tu te comporte en ce moment, j'ai de quoi m'en douter.

Il sort de la voiture. Je lui dis de ne pas sortir, mais c'est déjà trop tard. Léo se dirige vers Aymeric, sans même être sûr que c'est lui. Je vois les deux garçons discuter. Je suppose que Léo est en train de demander à Aymeric, s'il est vraiment Aymeric. En une fraction de seconde, mon cœur s'arrête. Léo donne un coup-de-poing dans le ventre à Aymeric. Et là, la bagarre commence. Un coup par ici, un coup par là, une fois que je reprends mes esprits, je sors brusquement de la voiture et me dirige vers les deux garçons.


Moi : putain, mais arrêtez tout de suite ! Vous êtes ridicule à vous battre comme cela.

Aymeric et Léo ne me laissent pas placer un mot, jusqu'à ce que je me mets à travers les deux.


Moi : PUTAIIIIN, MAIS ARRÊTEZ MAINTENANT !!!!

Ils me fixent avec énervement.


Aymeric : Putain Lou, tu as raconté quoi sur moi pour que ce mec me tabasse comme il vient de le faire.

Moi : je lui ai juste dit la vérité !
Aymeric : tu m'as fait passer pour un salop !!! Et lui, c'est qui pour qu'il lève la main sur moi ?


Moi : c'est Léo. Mon copain.

Léo n'en peut plus de cette situation et décide de partir dans la voiture. Aymeric me fixe avec une telle colère, que je peux ressentir ce qu'il ressent. Il saigne du nez. Je pense que Léo lui a bien fait mal.


Aymeric : putain pourquoi tu as fait ça, ça devait rester secret, quelque chose entre toi et moi. Décidément, je ne peux pas faire confiance à aucune fille sur cette terre.

Il me bouscule légèrement et s'en va. Je me sens tellement mal, au point de dire des conneries. J'ai peur de rejoindre Léo dans la voiture. Mais bon les choses faites, sont des choses faites. Je me dirige vers la voiture et entre à l'intérieur. Léo démarre la voiture, et fait la route sans dire un mot. Pour rompre le silence, je lui pose une question.


Moi : pourquoi tu as fait ça ?


Léo ne me répond pas immédiatement.

Léo : tu voulais que je réagisse comment hein ? Explique toi ? Il te baise, tu te laisses faire, je souffre car moi, je t'aime et tu veux que j'oublie cela du jour au lendemain ? Tu m'as trahi Lou.... Maintenant laisse moi reprendre la pente. Mais sache que si je croise à nouveau Aymeric sur mon chemin, je lui refais sa fête.

Moi : mais...
Léo : il n'y a pas de mais qui tienne la route-là ! Tu as fait quelque chose de mal. Pour moi, c'était comme si je faisais l'amour avec "Audrey" tout en sortant avec toi ! C'était comme si tu m'avais poignardé indirectement. Bref, il y a une limite à ne pas déborder ! Et là, c'est juste la goutte en trop. Sinon pour me changer les idées, je pars une semaine chez ma mère.
Il a raison, je suis une grosse p****! Sa mère habite à dix mille kilomètres de chez nous.
On arrive devant le lycée.


Léo : ce n'est pas que je ne t'aime pas, c'est juste que tu m'as terriblement déçu. Mais sache que je t'aime, et tu resteras toujours ma chérie, mais là, je fais une pause. Et si un jour ça ne fonctionne plus entre nous, On restera toujours des meilleurs amis.

Le fait qu'il pense qu'on ne sera plus ensemble, me brise le cœur. J'ai une larme qui a décidé de couler.
Il m'essuie la larme et il met ses deux mains sur ma joue, s'approche de moi, front à front.


Moi : le fait que tu penses qu'on ne sera plus ensemble, me fait beaucoup de mal. Après, je te comprends, je suis une grosse sa*****..; je me hais.

Je commence à me griffer les bras, mais avant d'atteindre le sang, Léo m'en empêche.


Léo : je t'aime moi ! C'est juste que je dis stop pour le moment et que je réfléchirais pendant la semaine qui vient. Et tu n'es pas une sa*****, tu as juste pas pu te contrôler, contrôler ton corps. Léo dépose un bisou sur mon front.

Moi : je t'aime et je ne veux pas te perdre. S'il venait à te perdre, je préférerais mourir que vivre sans toi.

Léo : ne dis pas n'importe quoi !
Il allait déposer baiser sur mes lèvres, mais finalement me fait un bisou sur la joue et je sors de la voiture. La cloche sonne déjà, et être en retard le premier jour, ce n'est pas acceptable.


Léo : à dimanche..... 

Irrésistible TentationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant