Chapitre 30

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Lisez la fin en bas c'est très très IMPORTANT /!\

PDV Cape noire

    Je la pris et me mis à courir. Ma voiture aux les vitres teintées m'attendait à la lisière de la forêt. Il fallait faire vite. Alors sans prendre le temps de me changer complètement, j'enlevai néanmoins ma cape et rabattis la capuche de mon sweat-shirt après avoir déposé la belle à l'arrière avec la plus grande délicatesse , puis démarrai la voiture et parti en trombe, laissant derrière moi, la poussière des gravillons sur le bas-côté... Nous arrivions à l'hôpital. J'avais roulé beaucoup trop vite mais lorsque j'avais montré l'état de Victoria, ils avaient décidé de nous conduire là-bas. Les policiers avaient prévenu l'hôpital et, à peine la voiture arrivé devant celui-ci, des infirmiers arrivèrent et l'éloignèrent de moi.

    J'avais fait attention qu'elle ne perde pas le papier que je lui avais donné et avait fini par entrer à mon tour. Les infirmiers et infirmières s'activaient autour d'elle. Il fallait qu'elle s'en sorte !

  - Son cœur est trop lent et irrégulier. Une côte de cassée. Elle perd beaucoup de sang. Si l'on arrête pas l'hémorragie maintenant, alors il ne lui reste qu'une dizaine de minutes à vivre. Monsieur, que s'est-il passé ?

     Je pris un air choqué et apeuré tandis qu'une montée de stress me submergeait et m'opprimait tandis que les mots se heurtaient entre eux. J'avais l'impression de recevoir des gifles à chaque mots. Il ne lui reste qu'une dizaine de minutes à vivre.

  - Monsieur ? Monsieur ? Nous avons une personne en état de choque.

  - Non... Je vais bien. Elle a...

    Été agressé ? Non ça aurait mêlé la police... Tentée de se suicider ? Possible mais le psychologue et tout ça... Somnambule ? Non. Normalement tu ne te blesses pas... Maladroite ? On verra bien.

  - Elle cuisinait et elle a glissé sur une flaque d'huile par terre et est tombé au sol. Le couteau qu'elle avait en main a volé et est tombé sur elle.

    C'était une explication plus que bancale mais l'infirmière ne demanda pas son reste et continua l'examination. Je crois qu'elle savait que c'était totalement faux mais ne voulait pas connaître la vérité.

  - Je lui ai enlevé le couteau et l'ai emmené le plus vite possible ici.

    Le poumon avait été légèrement touché sur l'un des lobes mais sinon le cœur et le deuxième poumon était intacte. Ils stoppèrent l'hémorragie, bien heureusement, et installèrent un appareil respiratoire tout ceci en très peu de temps.

  - Ecoutez monsieur, on peut faire une intervention chirurgicale du thorax et lui enlevé le lobe c'est-à-dire une lobectomie. Elle consiste à ouvrir le thorax au moyen de trois petites ouvertures entre les côtes. Le risque, c'est que le taux de mortalité est de deux pour cent en Suisse. Certes, ce n'est pas beaucoup, mais cela veut dire que le risque n'est pas inexistant. Malheureusement, nous ne sommes pas disposés à faire ceci. Comme je vous l'ai dit, les opérations sont faites en Suisses. Nous n'avons plus besoin de nous inquiéter pour le moment de l'hémorragie donc la mort de ce côté-là est pratiquement évité mais pas inexistant car elle a perdu beaucoup de sang. Nous allons la mettre dans l'ambulance et l'emmener là-bas. Vous venez, monsieur ? Je veux dire, en Suisse ?

  - Oui, je viens.

    Elle me demanda de la suivre, laissant Victoria avec les infirmières qui s'agitaient à son chevet. Je n'ai pas dis non. Nous nous retrouvâmes dans un placard à ballet où elle nous enferma à clé. Elle me plaqua contre le mur, enleva ma capuche et se mit entre la porte et moi.

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