Chapitre 5

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PDV Vicky

    Je me trouvais allongée sur un banc blanc dans une... salle ? Oui une sorte de salle, à la lumière aveuglante et qui était recouverte d'un blanc également. Les murs me paraissaient irréel et je n'avais aucune idée de ce que je faisait ici et de comment j'avais bien pu atterrir ici... Je ne me souvenais juste mon nom, prénom, age.

    Je me retournais vivement mais la salle se prolongeait à perte de vue, sans aucune issue. Il y avait de la fumée à mes pied. Je tournais la tête de l'autre côté -le côté que je regardais avant de m'être tourné- et sursautais en apercevant deux portes qui n'étaient pas là tout à l'heure. Sur l'une d'elles était écrit vivant et sur l'autre était écrit mort. Le choix était évident : on me demandais de choisir entre vivre et mourir... Comment m'étais-je retrouvée ici ??? Je m'étais toujours dis que si je pouvais choisir, je choisirais sans doute la mort car c'était facile contrairement à la vie; mais aujourd'hui je n'en étais plus sûr... La vie me paraissait belle et agréable tandis que la mort me donnait froid dans le dos.

    J'eus une idée : ouvrir les deux portes et choisir en fonction de ce que j'allai voir. J'ouvris la première mais elle était vide : l'avenir devait être incertain. Il peut changer à tout moment. J'ouvris celle avec inscrit mourir dessus et je vis ma famille et une partie des élèves à un enterrement, et, plus précisément le mien... Tous se taisaient, et, pour certain, se mouchaient, les yeux remplis de larmes. Puis, je vis ma classe à l'école avec tout mes camarades de cette année. Il ne disaient rien et paraissent triste et sans vie. Pour une fois, il n'y avait plus de chuchotements ou d'éclats de voix. Il étaient tous là, silencieux. Même Ethan qui d'habitude rigolait derrière le dos du professeur.

  -  Ils se rendent compte de la gravité de la situation et regrettent ce qu'ils t'ont fait subir. Ils se rendent compte du mal commis. Ils se rendent compte que tu ne méritais pas ce qu'il t'est arrivé. entendis-je une voix d'homme chuchoter à mon oreille.

  -  Qui êtes-vous ? dis-je en tournant sur moi-même pour le repérer. Et où êtes-vous ?

  -  Derrière toi...

    Je me retournais et en effet il y avait un homme. Il était blond aux yeux bleus et me regardais avec amusement.

  -  Tu devrais mieux chercher la prochaine fois ! Je m'appelle Bastien... Tu dois faire ton choix maintenant.

    Tout à coup, je me rapelai ce qu'il m'était arrivé et eus une rage soudaine contre mon agresseur. Je n'avais plus aucun doute et ouvris la porte avec marqué vivant dessus, me retournais vers ce Bastien mais il avait disparu; j'haussais des épaules avant de passer la porte et de tomber dans le vide, non sans qu'un cri ne m'échappe. Durant ma chute, je me disais que c'était bien dommage qu'il faille que je meurs pour que les gens de ma classe se rendent enfin compte de ce qu'ils ont fait mais les choses sont souvent comme ça... Il faut que quelque chose se passe pour une prise de conscience.

    Soudain, j'arrêtais de tomber. J'étais allongée. Mes paupières papillonnèrent et je pus apercevoir une salle blanche mais qui paraissait beaucoup moins réel, moins clair. J'entendais des pleurs à côté de moi, à ma droite, mais n'arrivais pas à bouger. Je ne sentais plus ma jambe droite ni mon épaule gauche qui était très douloureuse si bien que je n'arrivais pas à bouger mon bras. Je tentais de me relever mais ce ne fut qu'à la troisième tentative que j'avais pu bouger... mais seulement mon bras droit. Génial. Je réussis cependant à tourner ma tête et vis que celle qui pleurait était en fait ma mère. Elle a sûrement dû sentir mon regard ou m'entendre bouger car elle courut en sortant de la pièce et revint deux minutes plus tard accompagnée de mon père et d'un médecin qui s'approcha de moi en sortant une sorte de lampe qu'il fit passer devant mes yeux.

  -  Victoria ? Est-ce que vous m'entendez ?

  -  O... Oui. réussis-je à murmurer d'une voie brisée et à peine audible en y mettant toute ma volonté

  -  Attends je vais te débrancher ça... dit-il en détachant quelque chose qui me tenait la tête que je n'avais pas remarqué avant.

    Il me fit boire et m'emmena pour de nouvelles analyses. Je me souvenais à peu près ce qu'il s'était passé jusqu'à ce que je perde connaissance. J'avais la jambe cassé et mon épaule avait beaucoup pris et était déboitée mais personnes ne voulaient m'expliquer ce qu'il s'était passé après et comment je m'étais retrouvée ici. Je savais juste que j'étais restée quatre jours dans le coma. Je fus contrainte de rester à l'hôpital encore un mois le temps que je me remette en forme et que je me repose. Mes parents venaient tout les jours. Quant à ma soeur, elle venait dès qu'elle pouvait étant donné qu'elle avait cours. Elle s'en voulait terriblement de m'avoir laissé seule la dernière fois et n'osais plus me regarder dans les yeux.

    Mon état s'améliorait de jour en jour et mon moral n'était pas en super forme mais se remettait petit-à-petit à l'aide d'une psy qui m'aidait et qui passait tout les deux jours environ.

    Je pus enfin sortir et me débarrasser de cette horrible blouse verte pâle dont il m'avait vêtu depuis que j'étais ici. Je boitillais encore légèrement mais ma jambe allait mieux. Mon épaule également et j'arrivais à mieux la bouger. Je sortis de l'hôpital après que mes parents aient remplies toute la "paperasse" comme ils appelaient ça. Je respirais l'air à plein poumons et me dirigeais vers la voiture, accompagnée de mes parents. Mon père pris le volant et démarra. Enfin je rentrais chez moi.

    Lorsque j'entrais chez moi, j'allais dans ma chambre qui m'avait terriblement manqué ! Je me jetais sur mon lit et sombrais instantanément dans un lourd sommeil sans rêve, du moins pas que je me souvienne.

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Le lendemain

    Je me réveillais en sursaut avec une terrible envie de vomir. Je me levais et courais jusqu'à la salle de bain où je me vidais penchée au-dessus de la cuvette des toilettes.

    Quand j'eus enfin finis, je regagnais ma chambre et je regardais l'heure : il était 2h35 et nous étions jeudi mais j'avais décidé de retourner au collège aujourd'hui mais mes parents avaient décidé que je devais reprendre lundi.

    Je pensais prévenir ma mère que je ne me sentais pas bien et que je venais de venir, ce que je fis après mûre réflexion. J'allumais donc la lumière du couloir et toquais à la porte de la chambre de mes parents. Au bout de trois fois, un petit "entrez" se fit entendre. Je poussais doucement la porte de leur chambre et dis à mes parents :

  - Je ne me sens pas super bien, je viens de vomir.

    Ma mère se leva brusquement et mon père fit de même quelques secondes plus tard.

  -  Il faut qu'on lui dise ! murmura ma mère à l'attention de mon père.

  -  Je ne sais pas... Ça va la choquer et l'inquiéter !

  -  Elle doit être au courant !!

  -  Euh.. eh oh, je suis là !

-  Ma chérie, viens t'asseoir, nous.. nous avons besoin de te parler... C'est... important...

    Je m'attendais à tout sauf à ce qui allait suivre et la suite n'allait pas être mieux...

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Hello !!!

Voilà un nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous plaira !

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Prochain chapitre demain car j'ai eu le temps de l'écrire !!!!!

Bisous bonne soirée !

#unefilledefrance


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