Nouvelle Exploration → z.m // Tome 1

XXX. « C'est un garçon à l'égo aussi gonflé que ses boules »

MAY BISHOP

De l'eau. Il me faut de l'eau et plus d'air pour ne pas suffoquer et une voiture, ma voiture, pour que je puisse m'en aller au plus vite.

Bon sang, que vient-il de se passer ?

Je suis dans un état d'euphorie totale, mélangée à de l'incompréhension avec aussi un sentiment agréable dans mon estomac. Des papillons. Un envol de papillons qui se répètent chaque seconde, encore et encore.

J'ai embrassé Zayn !

Non.

Il m'a embrassé.

Pourquoi ai-je l'impression que mon cadeau de Noël est arrivé avec huit mois d'avance ? Et aussi, que mes mains n'arrêtent pas de trembler pour un rien ? En prime, je ne peux même pas faire un pas parce-que je suis paralysée. Évidemment, je dois réagir comme une abrutie en face de lui.

Et je suis un peu déçu parce-qu'il ne l'est pas ; il passe continuellement une main dans ses cheveux. Il faut pourtant qu'il soit paralysé, lui aussi. Il doit se sentir étrangement bien et avoir une sensation de bien-être surprenante et presque addictive.

Comme .. Eh bien, comme la première fois que Harry et moi nous sommes embrassés. Simplement, cette fois-ci, mon cœur bat mille fois plus vite. Je me sens encore plus légère et en plus de ça, je veux coucher avec lui.

Oh. Minute papillon. Mes pensées vont trop loin. Chaque chose en son temps, tout doux.

Je ris nerveusement, gênée par mes propres pensées. Bien sûr, je reçois un regard interrogateur de la part du métis qui, même si il est capable de bouger, a l'air aussi déboussolé que moi. Je souffle et souris timidement.

« On devrait rentrer. » dit-il

Je m'éclaircis la gorge et hoche la tête, un peu déçue. Silencieusement, nous nous rendons à l'intérieur du bâtiment et attendons patiemment l'ascenseur. Celui-ci met une éternité à arriver et aussitôt, je me précipite à l'intérieur. Zayn appuie sur le bouton de son étage et une fois que les portes se ferment, il se tourne vers moi.

« Est-ce que-»

Je l'interromps, prise d'un courage soudain. « Tu peux m'embrasser. » mais je me dégonfle aussitôt en apercevant son visage se décomposer « Je veux dire, si tu veux. Ouais, si tu veux. »

Il prend une grande inspiration, avant qu'un signal sonore nous indique de notre arrivée. Zayn quitte l'ascenseur et très vite, nous nous retrouvons dans l'appartement. Niall et Jade nous sourient, et alors que je m'apprête à leur parler, Zayn m'attire jusqu'à sa chambre où il nous enferme aussitôt.

Il nous enferme. Enfermer. Dans sa chambre. Seuls. Ma cage thoracique va exploser. En une fraction de secondes, nos lèvres se collent de nouveau et je ressens cette fameuse sensation de plénitude. J'amène mes mains à son visage et caresse ses joues brûlantes. Il se détache de moi et l'unique chose que je peux voir, est son regard fumant de désir. Cela suffit à faire grimper mon taux d'excitation et brusquement, je l'attire contre moi et l'embrasse ; mordillant sa lèvre. Je l'entends gémir et je ne suis pas étonnée de constater que par la suite, je le fais aussi. Cependant, mon cerveau met quelques secondes à réagir et tout de suite, je me détache de Zayn.

Essoufflée, je reprends une respiration régulière et tente de m'expliquer. « On devrait y aller moins vite. »

Le métis passe une main dans ses cheveux et je regrette de m'être éloignée de lui, parce-que ma main aurait pu se promener dedans.