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* LOUIS *

Je fais couler un peu d'eau sur un gant de toilette que j'ai emprunté dans l'armoire d'Eleanor et le pose sur mon visage. Je reste de longues minutes assis sur le rebord de la baignoire, en essorant le morceau de tissu entre mes mains, formant une petite flaque, repensant aux événements d'aujourd'hui.

* HARRY *

Je m'allonge dans le lit -notre lit- en soupirant. Il paraît si vide sans lui. Ça ne va plus. J'ai joué au con, je l'ai encore jugé trop vite et je dois trouver un moyen de me racheter. Il a bien fait de me crier dessus comme il l'a fait, ça m'a mit un bonne claque pour me réveiller et me rappeler quelle est ma place ici.

*

Je me tourne et me retourne dans mon lit, je n'arrive pas à trouver le sommeil. Il est trois heures du matin et je ne dors pas. Louis ne rentrera pas ce soir. Tu lui as fait trop de mal. C'est ce que je me répète depuis que je suis rentré, mais je me réveille complètement quand j'entends une clé tourner longtemps dans la serrure, et des pas chancelants approcher depuis le salon.

-Louis?

Je repousse les couettes autour de moi et me lève pour aller le trouver.

Il est assis devant la porte de la chambre, comme s'il avait peur ou refusait d'entrer.

-Lou... Viens. Je te laisse le lit, si tu veux.

Je m'accroupis à côté de lui pour être sa hauteur, et je remarque qu'il est trempé se sueur et que son haleine empeste l'alcool. Il a dû un peu trop forcer sur le Gin avec Eleanor. Ou alors il est sorti dans un bar. Quoi qu'il en soit, il est mort bourré et à deux doigts de vomir.

-Tu dois dégueuler?

Louis hoche faiblement la tête et je soupire en l'aidant à se relever puis à marcher jusqu'à la salle de bain. Il se penche au dessus de la cuvette, et je sors de la pièce histoire de ne pas m'y mettre moi aussi.

Il sort, et je l'aide à enlever ses habits pleins de vomi -répugnant- pour lui mettre un pyjama. Je le couche dans le lit, en prenant soin de replier les couvertures convenablement dur lui pour ne pas qu'il attrape froid. Je me penche sur lui, colle un baiser sur son front et m'apprête à partir quand je me rends compte qu'il me tient faiblement par le bras en murmurant:

-Reste.

Je souffle, et me glisse à ses côtés, et il se serre automatiquement contre moi.

-Je suis tellement désolé.

*

ERROR - l.sWhere stories live. Discover now