5

847 49 2
                                    

Point de vue d'Amandine

- Maintenant tu es à moi. Rien qu'à moi. Ce qui signifie que je peux te faire subir tout ce que je veux...

Ses paroles résonnent dans mon esprit sans que je puisse les arrêter.

- Non.. Ma réponse n'était qu'un murmure à peine audible.

- Je ne crains que cela soit impossible.

- Non je ne serais jamais à toi! Jamais!

Sur ce dernier mot je fonds en larme. Je répète " jamais "comme si cela pouvait me réveiller de ce cauchemar. Je ferme les yeux et laisse mes larmes couler sur mes joues. Je pris pour que cela ne soit qu'un cauchemar. Je sens une main passer sur ma joue. Elle essuie mes larmes. Je me laisse faire, de toute façon je n'ai plus d'énergie. Je sens ensuite deux bras m'entourer et me caler contre un torse. J'essaye de repousser Elio mais je n'arrive pas à bouger mes bras alors je me laisse faire. Il me berce en me murmurant des mots rassurant. Je tombe ainsi dans les bras de Morphée.

- Réveilles-toi.

Je sens une main me caresser la joue. J'ouvre doucement les yeux et la réalité me frappe à la figure. Elio est accroupie devant moi. Il me regarde tendrement.

Je recule dans le lit mais au moment de tomber de l'autre côté deux bras me rattrape.

Mon visage est proche de celui d'Élio. Je sens son souffle chaud. Son regard passe de mes yeux à mes lèvres. Je le sens s'approcher petit à petit mais avant qu'il ne m'embrasse je tourne la tête. Il m'embrasse quand même la joue puis recommence un peu plus bas. Il suis la ligne de ma mâchoire. Je fini par le pousser pour qu'il s'écarte et je descends du lit.

- Je peux rentrer chez moi, j'ai besoin de me changer. Je dis cela en montrant mon t-shirt de la veille.

- Ce n'est pas la peine de rentrer chez toi. Plusieurs de mes hommes sont partis chercher tes affaires. Tu les auras ce soir en attendant prends ça.

Il ouvre le tiroir d'une commode et me lance un t-shirt et un jogging. Il veut me donner ses affaires? Et bien faisons le jusqu'au bout. Je m'avance vers lui et prends dans la commode un de ses boxers. Puis je me dirige vers la porte que je présume être la salle de bain. Je m'y engouffre et ris. L'expression qu'il a affiché quand j'ai pris son boxer! Il avait le rouge aux joues!

Je prends une douche puis ressors vêtue des affaires de M. Narcissique. Il n'est plus dans la chambre alors je décide de passer un petit coup de file. Je prends mon portable qui est dans mon jeans puis essayes de l'allumer mais il n'a plus de batterie. Mince! Je descends alors résignée. Après avoir "visitée" la demeure pendant cinq bonnes minutes je trouve enfin la cuisine où Elio est assit.

La matinée passe lentement. Elio est toujours collant avec moi et ça me rend dingue! J'espère que Juliana arrivera bientôt. Quand la sonnette résonne je sautes du canapé et vais ouvrir. Juliana est dans l'entrée avec le bêta. Je lui sautes dans les bras

- Ma Juju !!!

On entend quelqu'un tousser ce qui nous fait tourner la tête à toute les deux. M. Narcissique et son chien nous regarde. Mais je les ignores.

-Bonjour alpha. Dit Juliana.

Traîtresse. Je lui lance un regard sévère et lui dis.

- Ne capitule pas avec l'ennemi! Déjà que tu m'a laissée seule sur le champ de bataille!

Elle me répond avec un sourire

- Je capitule avec qui je veux. Et à ce que je vois tu t'en es bien sortie niveau colère.

Passé contre AvenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant