Chapitre 19

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Stuartson: Peut importe combien , je souhaite juste t'aider

Moi:..je m'en doutais..

Stuartson: Tout ce que tu as à dire c'est qui il est et pourquoi cette tentative de suicide. Une fois que tu me l'auras dit, je te redonnerai tes affaires et tu seras libre de sortir quand tu voudras.

Cette fois-ci, je suis fatiguée. Ma dernière barrière ce frictionne puis s'effondre. J'ai mal à l'intérieure de moi, j'ai trop mal pour continuer à avancer seule dans ce total noir..tout ce que je souhaite c'est retrouver cette oxygène, cette organe que je ne voyais pas vital jusqu'à l'instant où je l'ai perdue, cette personne qui m'empêche encore de me laisser tenter par cette lame de rasoir que j'ai pris soin de cacher lorsque l'homme en noir est venue il y a 4 jours pour me prendre tout ce qui pourrait m'aider à mettre un terme à ma vie.

Moi: J'ai vais tout vous dire

Stuartson: Tu as pris la bonne décision, Nanako

Je lui est tout raconté, sans omettre aucun détails.  J'ai été précise malgré mes quelques pauses que je faisais pendant que j'analysais mes comportements passés, ces souvenirs quelque peu "heureux",  qui n 'arrivais plus à me faire passé une émotion, que ce soit positive ou négative. Mes yeux sombre étaient restés planter  sur la moquette beige de la moquette tandis que mes bras resserraient mes genoux contre ma poitrine  comme si je voulais m'asphyxier. La raison pour laquelle j'ai gardé tout ça en moi au lieu de tout raconter à monsieur Stuartson? Par principe, orgueil, parce que je ne lui fait pas confiance et pour défier  mon père qui espérait me mettre surement à genoux devant lui. De nous deux, il a toujours été le plus borné, j'aurai du m'en douter que cette fois-ci , il aurai le dernier mot.

Moi: Voilà, vous savez tout..maintenant, rendez moi toutes mes affaires..

Stuartson: Je suis désolé , ça ne va pas être possible.  

Moi: Quoi?! Vous aviez dit qu-

Stuartson: Vous ne savez rien de ce "Echo", il pourrai être dangereux et vous avoir menti sur toute la ligne..Il est préférable que j'en discute avec votre père. En attendant, nos séances sont à présent terminé, dès que je saurai quoi faire, je viendrai vous en informer

A cette réponse froide, ma vue se brouille petit à petit tandis que je fronce les sourcils et que je sens des tremblements envahir ma peau alors que mon corps et mon esprit semblent lutter contre cette réponse comme s'ils rejetaient une greffe d'organe. Quelque part, je m'en doutais un peu..au fond je savais que je ne pouvais pas faire confiance à cette homme, que mon père ne me laisserai jamais vivre avec espoir mais plutôt l'inverse..Ils m'ont tout pris..tout. Je suis désormais complètement seule.

Moi: Comment..arrivez vous à vous regarder en face..après tout ce que vous me faites subir..?

Stuartson: Cela ne dura pas longtemps, je peux te l'assurer, Nanako. Fais moi confiance, maintenant que nous savons que tu n'es pas malade et que le mal est cet "inconnu", nous allons faire en sorte que tout ce passe bien pour toi

Moi: "le mal"? Vous parlez d'Echo?..Vous êtes aussi cinglé..que mon père !

Il m'a sourit avec un air compatissant comme si c'était moi qui était la folle alliée puis l'homme en costard est venu pour me faire sortir de force et me ramener à la chambre alors que j'avais commencée à hurler, taper mes poings contre son dos tandis qu'il me portait comme un sac. Mais rien n'y fait,  personne ne viendrai comme toujours et  je me retrouverai dans cette prison jusqu'à ce qu'on vienne m'en sortir. Lorsque  mes pieds  ont touchés le sol et que la porte c'est refermée dans un son mortuaire, j'ai craquée..je n'en pouvais plus, c'était trop dur. Mes jambes ce sont dérobé sous le poids de ma souffrance et mes sanglots ce sont mis à emplir la pièce tel un résonnement profond. Je hurlais, je pleurais, je maudissais mon père et cette homme qui m'avais dit qu'il me laisserai en paix dès que je lui aurai tout dit! J'étais au bord du gouffre et la seule chose que j'avais envie de faire, c'était de mettre un terme à tout ça.

Alors je me suis tu et je me suis tournée vers mon lit pour avancer vers ce dernier, presque à quatre patte , pour en sortir la lame qui était cachée en dessous du matelas. Je l'ai longuement regardée, essayant d'essuyer du revers de la main, mes larmes qui ne cessent de couler le long de mes joues. Je regarde alors la porte puis pense de nouveau à Echo..il a promis de me protéger. Je sais que c'est stupide car il est à Boston et moi à Londres, mais le faite est que je ne veux pas que ça se termine comme ça, sans que j'ai pu lui dire ce que j'ai sur le cœur , ce qui c'est passée durant ses quelques jours et bien d'autre choses encore. Ainsi, je me redresse, puisant mes forces dans cette conviction que je sortirai de la et que je verrai cette cage se  briser devant moi sans que je puisse m'y attendre. Mes doigts se posent alors sur la porte et je ferme les yeux pour me calmer de grande inspirations, me rappelant de la première fois qu'Echo me l'a appris. Une fois calmée, je frappe à la porte en clamant que je souhaite me nourrir en sachant très bien qu'il sera obliger d'ouvrir la porte avec un plateau en main vu le peu que j'ai mangée ses derniers temps. Je recule alors de deux pas, me laissant le temps de réfléchir à une solution , puis finit par avoir le cœur battant en voyant la porte s'ouvrir sur l'homme aux costard portant un plateau de sans mes mains. Exactement ce que j'avais prévue.

 Mes yeux le fusillent pendant qu'il entre dans la pièce et d'un coup sec , je rabats la lame de rasoir contre ma carotide en pressent assez pour le stopper net.

Moi: Laissez moi passer !

Je n'arrive pas à voir ses yeux à cause des lunettes et  commence à douter de mon plan  conçue à la va vite. Et si tout simplement, ils n'en avaient rien à faire de ma vie ? Cette pensée me traverse la tête pendant un moment qui me semble interminable mais je finis par le voir s'écarter pour me laisser passer sans le moindre mot. Reprenant mes esprits,  je  marche méfiante vers la sortie sans me détourner une seule seconde de lui, appuyant un peu plus fort contre ma gorge, en lui montrant qu'au moindre geste, je n'hésiterai pas. Une fois dans le couloir, je me met à courir ayant retirer la lame de mon cou , pour me concentrer sur ma fuite. Derrière moi j'entends alors des pas puis me retourne pour voir  que l'homme en noir finit par ce décider à courir vers moi malgré mes menaces envers moi-même. Alors c'est ça, ils n'en ont vraiment rien à faire de moi ?!

En m'apprêtant à descendre les escaliers pour rejoindre le vestibule, je m'arrête pour voir mon psy tout en bas , qui lui-même est surpris de  me voir, puis reprends ma course mes vers les étages supérieur pour finalement, me retrouver sur le toit, debout sur le muret de pierre. 

Protège moi..Where stories live. Discover now