Chapitre 17

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22 heures 48

Moi: Bon tu peux me dire ce que t'as?

Echo: De quoi tu parles ?

Moi: Fais pas l'innocent ! Je te parle de ce matin ou tu m'as laissée en plan à notre rendez-vous!

Echo: C'était con de ma part, je sais

Moi: "Con" c'est un euphémisme , j'attends juste des explications

Echo: J'étais jaloux, ok!

Moi: Ça j'avais remarquée, mais pourquoi ?

Echo: Je ne voulais pas que tu me dises que tu annules notre sortie pour ce mec. Surtout que lui, tu peux le voir, faire des sorties et tout ce que tu veux, alors que nous c'est autre chose

Moi: Idiot, tu m'énerves tu le sais ça

Echo: Oui, j'en ai conscience

Moi: On aurai dit une dispute de couple 

Echo: Je veux bien jouer le rôle de ton mec, si l'autre type te dérange

Moi: Raconte pas n'importe quoi,  en plus il a une copine

Echo: Finalement je l'aime bien ce type

Moi: Ah ouais? Alors je peux te dire qu'il m'a invité au cinéma demain soir pour aller regarder un film d'horreur ?

Echo: J'ai changé d'avis. Et tu comptes y aller?

Moi: Oui,  bien-sûr que j'y vais. Il veut qu'on soit amis , en plus je suis toute seule ici, j'ai personne à qui parler à part toi. En plus c'est toi qui m'a dit de laisser une chance aux personnes  qui souhaitaient m'approcher.

Echo: Fais comme tu veux. Même si ça me plaît pas et que je te dis que j'ai pas confiance en ce mec, tu es assez tête brûlée pour m'envoyer bouler.

Moi: Contente de voir que tu ai compris ça

Echo: Amuse toi bien

Moi: Merci et t'en fait pas pour moi

Echo: Si tu le dis. Je dois y aller

Moi: Quoi , me dis pas que tu me fais la gueule?

Echo: "T'en fait pas pour moi"

Moi: Ha ha, très drôle..

Echo: Bonne nuit, Nana

Moi: ok..j'ai compris, bonne nuit 


Franchement je ne le comprends pas. C'est lui  qui  parlait du faite que je doive m'ouvrir plus aux autres  et maintenant que l'occasion ce présente,  il s'énerve et me fait des crises..Rien que de repenser à ce matin qui avait si bien commencé pour se terminer aussi mal, ça me donne envie de  passer mes nerfs sur ma taie d'oreiller et même sur  mon psy. J'aurai jamais cru pensée ça un jour, mais heureusement que je le vois demain matin, peut-être qu'il me semblera moins chiant que les jours précédent, bien que j'en doute fortement. Par contre si c'est pour me rejouer le rôle de "monsieur j'ai carte blanche",  je lui fais avaler son sablier, posé sur son bureau, qu'il affectionne tant.


**

12 Août, 8 heures du matin


Stuartson: J'espère qu'aujourd'hui tu as changée d'avis

Moi: A propos de quoi?

Stuartson: De me parler de ce "il"

Moi: Non, aucune chance. Je ne vois pas pourquoi vous voulez à tout prix savoir tout sur lui 

Stuartson: Pour t'aider

Moi: Si vous voulez m'aider, arrêter de chercher. Et puis j'ai pas fais de "bêtises" que je sache, enfin depuis la dernière fois

Stuartson: Ça n'empêche pas que tu pourrais recommencer à en faire

Moi: Ecoutez, Monsieur Stuartson. Je n'ai rien contre vous pour l'instant, en tout cas en ce moment. Je sais que mon père vous a envoyez pour me pourrir la vie  mais là, je ne vois pas à quoi ça me servirai de vous parlez de quoi que ce soit, puisque je retourne au Japon dès l'affichage de mes résultats

Stuartson: Ton père souhaite juste t'aider Nanako, je sais que c'est difficile entre vous, mais je suis sur que si vous preniez le temps d-

Moi: Le temps? Justement, il ne semble jamais avoir le temps de faire quoi que ce soit avec moi, alors si quelqu'un a besoin d'un psy, c'est lui!

Stuartson: Pour l'instant tu es contre cette idée, mais je suis sur que tu me remercieras

Moi: Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?

Je fronce les sourcils en le voyant ce redresser avec un air désolé et strict dans les yeux. Ses pas  commencent à raisonner dans la pièce  jusqu'à ce que je le vois aller vers la porte pour la fermer à clé puis sortir son portable de sa poche et le coller à son oreille.

Stuartson: Je fais ça pour ton bien

Moi: Quoi?

Alors que je me redresse pour lui demander ce qu'il fait, je reste figée en l'entendant parler à quelqu'un à l'autre bout du fil en disant qu'il pouvait entrer et prendre le nécessaire sans rien toucher au reste. A cette instant, je comprends qu'il était sérieux à propos de m'enlever mon portable et mon pc puis fronce encore plus des sourcils  pour prendre mon sac et m'avancer vers lui.

Stuartson: Tu n'iras nulle part, Nanako


Protège moi..Where stories live. Discover now