Chapitre 12 - Pré-Aventure Passionnante

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Je ne sais pas à quelle vitesse je rangeai dans mon sac à dos l'essentiel pour une fouille: des lampes torches, une boussole, un sac à couchage dans le cas où il fallait passer la nuit sous les étoiles... François était cependant partit chercher son cartable et les clefs du bateau de son père. Il fallait à coût sûr arriver à la rive opposée du lac le plus vite possible.

À vingt-et-une heures pile, nous mettions nos pieds sur la côte. Torches à la main, nous commençames en premier lieu par l'endroit où fouillait l'âme de la fôret il y a quelques heures; peut-être que l'objet perdu demeurait sous ses yeux mais elle ne parvint pas à le retrouver faute d'être trop ajitée. Minuit sonnait déjà à la grande montre du village lointain et nos recherches étaient encore en vain. Tellement exhaustés, nous décidâmes de passer la nuit sous les étoiles dans nos sacs à couchage, et de résumer les recherches à l'aurore.

En faite, vers cinq heures du matin, un son ressemblant à des pas me réveilla; tournant vers l'endroit où François avait placé son sac à couchage la veille, ni lui, ni son sac, ni son cartable étaient là. Je commençai alors à m'inquiéter: où est-il donc passé, enfin ? Un autre bruit de pas me fit sursauter; je décidai donc de découvrir l'originr de ce son. À peine ai-je tourné derrière un buisson, François sauta d'entre les arbres en criant "Il est là! Il est là! Le Glaçon est là!"...

Mon cartable étant rangé il y a quelques minutes, je le pris sur le dos et François et moi se cachèrent au fond du bateau. Le Glaçon venait résumer ses fouilles arrêtés la veille. Comme si le temps venait de s'arrêter; pendant les deux heures qui suivient, chaque minute paraissait une journée entière. Nulle d'entre nous deux n'osais même respirer à haute voix.

Finalement, aux alentours de sept heures du matin, l'âme de la forêt disparue entre les arbres; le calme reignant à nouveau, nous croyâmes que le Glaçon avait trouvé ce qu'il cherchait, puisqu'il ne cria pas comme le jour précédent. On décida quand même de continuer nos fouilles jusqu'au soir, et on n'avait pas tort du tout de décider de continuer, car...

Le soleil était brûlant dans le ciel de l'après-midi lorsque quelque chose brilla brusquement dans un buisson pas loin de notre site de fouilles. Je me dirigea vers le buisson en question à grands pas, François me suivant de près. Arrivé à destination, j'ai belle et bien fouillé en espour de trouver quelque chose, mais il n'y avait rien.

François était désepéré, contrairement à moi, refusant de baisser les épaules. Tout à coup, une idée me traversa l'âme: et si ce qu'on cherchait n'apparaissait pas faute de la chaleur brûlante de l'été ?

François était visiblement en désaccord avec moi; peut-être faute qu'il ne croyais pas en les légendes de nos ancêtres. Il voulait juste quitter les alentours avant que l'âme de la forêt ne nous rendent une nouvelle visite. Cependant, ma décision était prise: il fallait attendre la nuit, quand le climat devient glaciale, pour s'assurer qu'il n'y avait rien dans le buisson. Je marquai ce dernier par un foulard bleu que j'avais autour de mon cou, et attendai impatiemment la tombée de la nuit.

Finalement, quand le froid régna sur la région, je me dirigeai avec François vers mon foulard. Je mis ma main sur la bouche de mon camarade juste à temps avant qu'il ne pousse un grand cri: dans le buisson, il y avait un collier contenant une sorte de pierre précieuse ressemblant à une crystale, ou à une... glace! Je reconnus le collier de Skylar sur le champ; elle le portait quand le Glaçon la kidnappa il y a sept ans; sauf que, au lieu de cette pierre précieuse, le collier contenait initialement une simple petite boule de crystal pas très cher.

Rien au monde n'aurait pût m'empêcher de songer rapidement au livre que j'avais emprunté il y a quelques mois de la librarie de l'université, celui dont il s'ouvrit seul et me montra un film; dans le film, un personnage sans visage tenait une pierre précieuse à la main, dont il utilisa pour tuer le Glaçon.

Tout devenait clair à présent: cette pierre précieuse était notre seul espoir pour avoir une chance contre la puissante âme de la forêt. Mais...

Au moment où je m'apprêtait à mettre le collier autour de mon cou, François criait de toutes ses forces: le Glaçon venait de l'attraper par son épaule droit. Il eu à peine le temps de me crier "FUIS"; j'accourus alors au bateau et quittai le rivage, tout en l'observant disparaître avec notre pire ennemi au fond de la forêt...

L'été ImprévuDove le storie prendono vita. Scoprilo ora