[1] Ayla « L'enfer c'est les autres »

Chapitre 77

« Mais qu'es-tu veux que j'dise à ma fille quand elle sera grande, désolé papa était underground à la zermi loin d'être verni »

PDV Ines

Après quelques jours passé a l'hôpital je suis de retour à la maison avec Ayla, devant la porte Djibril nous attends clope à la main. Je passe devant lui, l'ignore et monte, une fois installé au salon, la porte s'ouvre et se referme, Ayla fais son apparition.

A - Arrête de faire la gamine Ines, mets ta putin de fierté de côté et pardonne le

- Arrête Ay' t'sais très bien comment j'ai souffert pendent tout ce temps...

A - Ouai et ? Toi à la fin au moin il veut d'toi, il s'en est rendu compte de sa connerie il est venu s'excuser !

- Même même j'veux pas ! Pas pour l'instant !

A - Quand alors ? Quand tes gosses seront là ? Quand il grandiront ? Quand ils te demanderont où est leur père ? Quand hein dis moi quand ?

- CASSE MOI PAS LES COUILLES AYLA J'T'AI DIS PAS MAINTENANT PUTIN

A - Ah donc j'te casse les couilles maintenant ? Bien wAllah bien ! C'est cool Ines wAllah c'est cool. J'fais des pieds et des mains pour ton biens, pour que ton avenir se fasse dans les meilleurs conditions, que tes petits grandissent avec un père mais toi tu fais des manières... Pourtant tu devrais être la première à savoir c'que vont ressentir ces petits quand ils comprendrons que leur père est absent, t'es bien placé pour le savoir mais nan mademoiselle, sa fierté d'merde est plus importante... T'sais quoi j'dis plus rien démerde toi avec lui, j'serais là pour toi et les petits ça y a aucun problème mais viens surtout pas pleurnicher quand tu t'rendra compte de ta bêtise !

Avant même que je puisse placer un mot elle est sortit de l'appartement en furie. Elle a raison jusqu'au bout je devrais pas être égoïste comme ça, je viens de perdre un de mes enfants, leur père est de retour dans ma vie mais moi je fais l'égoïste et pense qu'à ma petite personne. Tout ce qu'elle viens de dire me travail et me torture l'esprit. Après réflexion je descend à mon tour mais ne retrouve ni Ayla, ni sa voiture donc je remonte mais une fois dans les escaliers la fatigue me rattrape, je me repose quelques secondes en me tenant à la barrière quand je sens une main qui passe derrière mon dos et me tiens par la taille.

D - Vas-y j'vais t'aider

Je ne dis rien et monte avec son aide, je vous mentirais si je vous disais que son geste ne m'a pas fais plaisir, je me suis toujours imaginé ces actions, moi enceinte mon mari qui m'aide.

Une fois en haut des marches je souffle un bon coup sous le regard amusé de Djibril.

- Quoi ?!

D - Rien -rire-

- C'est bon j'sais que j'suis une bagra pas besoin de t'retenir hein...

D - Nan wAllah même enceinte t'es trop belle

J'ai rougis comme une tomate, il sait comment me faire fermer ma gueule.
Il m'accompagne jusqu'à devant la porte.

D - Ines wAllah j'ai fais le con mais excuse-moi... J'comprendrais s'tu me pardonne pas mais heichek laisse moi être là pour les petits faire parti de leur vie, t'aider pour tout jusqu'à l'accouchement wAllah cette fois j'te lâcherais pas