[1] Ayla « L'enfer c'est les autres »

Chapitre 26

« Rien ne poussait sur ma banale planète, tu m'as fais mettre des fleurs sur mon arbalète »

PDV Ayla

>>> Appel sortant : Youyou

- Y : QUOI ?!

- Qu'est c'que t'as ?

- Y : En vrai t'es comme toute ces putes, pas une pour rattraper l'autre

- Mais de quoi tu parle Younes ? j'comprends pas

- Y : La prochaine fois qu'tu prononce mon prénom ou même un d'tes surnoms j'te fais bouffer tes dents ta compris ?

>>> Fin de l'appel

J'ai raccroché ça peut pas être mon Younes qui viens de me parler...

>>> Appel entrant : Youyou

- Y : D'OÙ TU M'RACCROCHE AU NEZ SALE PUTE ?

- Sale pute ??!

- Y : RAPPEL MOI J'T'ENCULE

> Fin de l'appel

J'ai appelé Ines pour prendre sa voiture et rentrée au quartier, je suis allé chez elle j'ai donné les clés à sa mère et j'ai pris ma voiture mais une fois la portière fermé elle s'est réouverte rapidement.

- Y : SORT !

- Viens m'parler une... Mais qu'est c'qui t'ai arrivé. C'est quoi tout ce sang ?

Il saignait de partout, ses vêtements étaient dégueulasse...

- Y : Ta gueule et sort vite

Je suis sortie et je l'ai suivi jusqu'au bâtiment d'Ines, il y avait personne dans le hall il a ouvert la porte du sous-sol que je n'ai pas osé retouché depuis la première fois où j'ai posé les pieds dans ce bâtiment. Il me faisait peur, il était calme mais je voyais bien qu'il bouillonait à l'intérieur.

- Y : Descend !

- Ta pété un plomb ou quoi, tu m'prends pour qui ?

- Y : J'te prends pour s'que t'ai, tu t'respecte pas à quoi bon t'respecter ?

- J'comprend rien de tout c'que tu m'dis depuis tal'heure, dis moi y a quoi, pourquoi t'es en sang...

- Y : Hichem ça t'dis rien

- De quoi Hichem ?

Je comprenais pas où il voulait en venir.

Il a lâché la porte qui s'est refermé et est il allé se posé sur les marches.
J'ai sorti un mouchoir et j'ai pris sa tête entre mes mains pour nettoyer ses blessures mais il les a rapidement repoussés, j'ai froncé les sourcils pour lui montrer que ça commençais à m'énerver.

- Y : Retouche moi même pas, comment j'ai pu être con comme ça putin, ma femme c'est...

Il a relevé la tête et m'a fixé, moi j'avais les larmes aux yeux je comprenais pas ce qu'il me reprochais. Dans son histoire j'étais la pute et y avait Hichem si j'ai bien compris mais quel rapport ?

- J't'en supplie dis moi s'que tu m'reproche Younes stp

- Arrête de m'appeler Younes

Tu veux que j't'appelle comment connard ?

Ça c'est c'que j'aurais voulu dire mais j'ai pas répondu et je laissais mes larmes exprimer la douleur qu'il m'inflijeais sur le coup. Il voulait pas parler donc je me suis levée pour partir.

- Y : Tu m'a aimé au moins ?

J'ai pas répondu et je suis sorti avant de dire des choses que j'aurais regretté et qu'il lui aurait fait mal.

Le lendemain soir j'allais sortir du travail quand je tombe nez à nez avec Younes et une fille qui travail pas loin du magasin où je travaille.

Il me regardait comme pour me montrer qu'il était bien là avec cette fille. La haine montait en mais j'avais ni la force ni le courage de pleurer j'ai épuisé mon stock de larmes durant la nuit précédente.

- S : Coucou, ça va ?

- Salut, oui et toi Shaynez ?

- S : Oui merci, t'as fini ?

- Ouai

Je regarde Younes qui nous regarde étonné.

- Bon j'y vais, fais attention à tes fréquentations ma belle

- Y : Ça veut dire quoi ça ?

- Tu t'sens visé ?

- S : Vous vous connaissez ?

- Nan j'fréquente plus les gens comme lui

Je me suis décalée pour partir, je suis sorti du magasin j'ai fais une dizaine de pats que les larmes coulaient déjà mais j'ai rapidement senti une main me serré la nuque, la personne cherchait à me faire mal, je savais que c'étais Younes mais j'ai rien dis. Il nous à fais avancer jusqu'à l'allée ou se trouve les arrières portes des magasins.

- Lâche moi putin !

Il m'a lâché et j'ai posé ma main sur ma nuque comme pour atténuer la douleur mais ça ne servait strictement à rien.

- Sayais t'es content ? T'es venu te pavaner avec ta nouvelle copine j'l'ai vu t'inquiète tu m'as fais mal si c'est s'que tu cherchais laisse moi tranquille maintenant

Les mots sortaient mais mes jambes ne bougeaient pas, j'espérais qu'il me dise de rester, qu'il pouvait m'expliquer, que c'était pas ce que je croyais, j'aurais tout accepté tout pardonné mais sa réponse était son silence.

J'ai pleuré devant lui une fois de plus mais cette fois je voulais pas lui montrer que ça me touchait, j'ai pleuré pour mes parents, mon frère, mes amies, mes douleurs, mes blessures, mon passé mais j'ai jamais pleuré devant lui pour Lui.

N'ayant pas de réponse j'ai lancé un "Pfff" et je suis partis. Je rentrais chez moi mais sa voiture me suivait je me suis arrêté sur le côté il a fait la même chose. Je suis sortis et je suis allée vers sa fenêtre.

- Tu veux quoi à la fin ?

- Y : Faut qu'on parle

- C'était hier que j'voulais parler moi, j't'ai supplié comme un chien pour qu'tu m'explique, on a plus rien à s' dire !

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« To be continued »
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