Chapitre 56

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« Je te déshabillerais de son nom, pour te vêtir du mien. »

PDV Younes

Il est temps de passer au chose sérieuse... Elle me regarde sans comprendre le sens de mes paroles, je la lâche et me dégage de son étreinte.

Je peux lire de l'inquiétude sur son beau visage, je passe discrètement ma main dans la poche de mon jean et sort la boîte, je mets à genoux et lui prends la main.

Elle me regarde puis regarde autour pour chercher des explications mais personne ne parle sûrement dû au choque que provoque la scène qui se déroule sous leurs yeux.

Elle me regarde, tremblante comme jamais, au bord des larmes... Je décide de prendre la parole sans quitter son regard.

- Ouai j'suis un canard vas-y Saïd fou toi de ma gueule, j'm'en tape complètement mais j'peux plus vivre sans toi Ayla, je me réveil avec toi, je mange avec toi, je dors avec toi, je vis avec toi, j'ai besoin d'toi chaque jour que Dieu fait et j'refuse de passer une seconde de plus loin de toi alors aujourd'hui devant tout le monde j'te le demande, tu veux bien m'épouser ?

Elle ne répond pas, des perles salé coule le long de ses joues et elle me sert les doigts qui sont dans sa main en faisant oui de la tête.
Je lui passe la bague au doigt avant de me lever et lui déposer un bisou sur le front.

- A : OUI OUI OUI JUSQU'A LA FIN OUI

Tout le monde applaudissait, ma soeur pleurait ainsi que Ines, Saïd réconfortait sa femme en me rassurant du regard, ses amies avaient le sourire, c'était officiel j'allais faire d'elle ma femme...

La fête touche à sa fin tout le monde nous félicite et part petit à petit.
Il ne restait plus que la petite famille de ma soeur, ma fiancée et moi.

Alors que ma soeur rangeait la cuisine et que je jouait à la console avec Saïd, une soudaine envie de la voir sans raison m'a traversé l'esprit. J'ai quitté le salon et je suis allé la voir dans la chambre de mon neveu. Il était couché sur sa poitrine qui elle était couché sur le lit Ferrari d'Ilyes, entrain de lui masser le dos.

Mon coeur s'emballe sans raison rien qu'à la voir dans cet état avec un bambin. J'attends avec impatience le jour où elle m'annoncera qu'elle porte le fruit de notre amour, ou qu'elle me réveillera en plein sommeil avec ses envies noctures qui me feront perdre patience, les jours où ses hormones lui joueront des tours... J'attends beaucoup de notre relation et j'espère, si Dieu le veux terminer mes jours à ses côtés...

Elle me chuchote quelques mots mais je n'entend rien donc je m'approche et m'accroupi à côté d'elle.

- Ta dis quoi ?

- A : Chuuuut ! Chuchote s'tu veux parler tu vas le réveiller...

Je la regarde entrain de le regarder lui, je saurais pas vous décrire cet avalanche de sentiment y a pas assez de mot, d'adjectif, de verbe pour expliquer tout ce qui se passe dans ma poitrine et dans ma tête.

- A : Tu pense à quoi ?

- A nous

- A : Tu sais que t'es fou ?

- Pourquoi ?

- Pour la demande ! Je m'y attendais pas, ta bien caché ton jeux...

- Eh ouai la Younes attitude -rire-

- A : Ok ok -rire-

- Me répond pas !

- A : D'accord

- J'keaf trop quand tu m'écoute sans râler -rire-

- A : J'keaf trop quand tu m'parle

- J'keaf trop quand tu m'fais des bisous

- A : J'keaf trop quand tu m'prend dans tes bras

- J'keaf trop quand t...

- I : Mmmmh m'ma

- A : Nan c'est tata Ayla mon bébé je te mets dans ton lit comme ça tu dors tranquillement d'accord ?

Il ne répond pas donc elle le fait glisser sur le côté pour pouvoir se lever mais il commence à pleurer donc elle le remet sur sa poitrine et il se calme. On reprend notre discussion en chuchotant.

- Comment tu fais ?

- A : Le ?

- Pour qu'il t'keaf autant regarde il veut pas t'lâcher

- A : J'sais pas, mais ça arrive des fois t'a des gens tu peux pas t'les saquer alors que tu les connait pas et d'autre direct t'es a l'aise sans savoir pourquoi

- Hum, t'aime bien les enfants ?

- A : Ouai mais ça dépend...

- Comment ça ?

- A : Les gamins pourri gâté qui se croient tout permis JE DÉ-TESTE

- J'vais les gâter moi mes fils

- A : Rêve ! Et pourquoi tes fils ? Tu veux pas de fille ?

- Tu verras... Nan j'veux que des fils -rire-

- A : Bah ça sera pas avec moi que t'aura des gosses alors !

- Miskina, tu crois sérieusement s'que tu dis ?

- A : Oui oui mes enfants ils seront pas capricieux j'vais bien les éduquer t'aura ton mot à dire si c'est utile sinon tu fermera ton clapet

- J'te connaissais pas ce p'tit côté dominante -rire-

- A : J'ai encore plein de côté que tu m'connais pas -rire-

- Ça t'dis on monte sur le toit pour qu'tu me montre ça

- A : Ouai mais attends que j'me libère

- Vas-y -rire-

Je retourne au salon et préviens ma soeur et son mari qu'on va partir.
Une fois les interminables remerciements d'Ayla fini on sort et on se dirige sur le toit de son bâtiment.

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« To be continued »
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© 2015 AnonymousKardes

[1] Ayla « L'enfer c'est les autres »Where stories live. Discover now