Chapitre 47

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« Tu fais le fou avec elle, sans savoir que t'es déjà fou d'elle »

Elle nous a fait la morale, a crié que c'était irrespectueux et pas professionnel... Résultats des courses ont s'est fait remonter les bretelles pendant au moins 1/2 heure, Younes m'harcelais d'appel j'ai donc demandé à la responsable si on pouvais rentrer exeptionnelement elle a dis d'accord.

- Mikael sort après moi stp j'ai pas envie d'faire encore des histoires

- M : Ouai vas-y part devant

Du coup j'suis sortis avant lui et j'ai rejoins Younes qui fesait pitié assis sur le capot de sa voiture.

- T'es content ?

- Y : Ta gueule t'étais où ?

- Faut t'decider j'la ferme ou j'te dis où j'étais ?

- Y : T'ÉTAIS OÙ ?

- DANS TON C... Vas-y jpréfère même pas parler avec toi

- Y : PARLE BIEN SALE GAMINE

- Tu va faire quoi sinon, m'taper comme tu la tapé ?

- Y : Ferme la et monte

- Nan j'ai ma voiture

- Y : MONTE J'T'AI DIS

- J'suis pas ton pantin

- Y : J'te l'dis calmement une dernière fois. Monte !

Je voulais pas créer plus de dégât du coup je suis monté, il c'est arrêté au bureau de tabac pour prendre je sais pas quoi j'en ai profité pour aller à la pharmacie et lui prendre quelque truc pour le soigner, même si je suis énervé contre lui et ses actions j'aime pas le voir dans cet état.

- Attends démarre pas...

Je sort le sachet de mon sac et je commençais à mouiller une compresse pour nettoyer ses blessures.

PDV Younes

Je la laisse me soigner, pas que j'en ai besoin mais j'aime le fait qu'elle prenne soin de moi. Je lui gueule dessus, je la taille et elle est toujours là pour moi. C'est ça que j'aime bien chez elle, elle est pas rancunière du tout. Elle est là à me soigner alors que je lui parlais comme un bâtard y a même pas une heure. Elle termine et retire ses mains de mon visage, elle sort jeter ce dont elle s'est servis et remonte dans la voiture.

- A : Tu peux démarrer c'est bon

- Merci

- A : C'est rien

Je nous conduis sur la colline, elle sort sans m'adresser le moindre mot. Je reste à ma place derrière le volant.

Je la regarde, l'observe, l'admire sous toute ses coutures. Elle est belle, elle est vraiment belle, elle m'attire comme un aimant. Elle a tout qui est spécial, rien de banal.

J'ai l'impression qu'elle a un ras le bol, elle est dépassé par les événements. J'aurais aimé à cette instant être dans sa tête pour savoir se qu'il la tracassais.

>>> Nouveau message : Ma femme

- A : Tu compte m'admirer longtemps ou tu m'rejoins ?

Je ne réponds pas et la rejoins sur le banc.

- Aussi longtemps que possible...

- A : Pourquoi t'as fais ça ?

- Il a pas à être aussi proche avec toi

- A : C'est moi qui était avec lui aussi, c'est pas le seul fautif

- Ouai mais j'ai pas envie d'lever la main sur toi alors il a ramassé tes coups aussi

- A : N'importe quoi... On va dire qu'on est quitte alors...

- A propos de quoi ?

- A : T'es allé voir tes cliente bizarre pendant qu'on était plus ensemble et moi j'ai traîné avec lui... C'est bizarre que tu l'ai pas tapé plus te connaissant

Je me disais bien que ça sentait le vice la dernière fois quand elle m'a dis qu'elle deprimais alors que moi j'avais mito en disant que mes clientes me remontaient le moral...

- Pourquoi c'est qui lui ? Pourquoi j'devrais plus le niquer ?

- A : T'a pas vu qui c'était ?

- Nan

- T'sais quand on a fait la paix y avait un gars qui m'avait déposé avec ma voiture et ba...

- MAIS NAAAN ? C'ÉTAIT C'BATARD ? WAllah j'aurais su j'l'aurai encore plus defoncé...

- A : C'est bien s'que j'me disais. T'es un sauvage quand même

Je souffle et pose ma tête sur son épaule pour faire le vide, je savoure nos moments comme celui-ci, le silence se fait entendre mais il me dérange en rien.
Avec elle je pourrais discuter des heures comme je pourrai me taire sans que cela ne m'agace.

- Tu pense à quoi ?

- A : A ta jalousie maladive qui me prends la tête mais qui m'rappel mon frère bizarrement...

- Hamza c'est ça ?

- A : Hamza ouai

- Ton père ?

- A : Kerim

- Ah genre Karim mais en turc, et ta mère ?

- A : Sûrement, elle s'appelait Ayse

- Ouai Aicha quoi... et son blaz français c'était quoi ?

- A : Vaux mieux pas que le sache -rire-

- Pourquoi il fais français à c'point ?

- A : Plus français tu meurt !

- Dis allé

- A : Non

- Allé promis j'rigole pas...

- A : Charlotte... c'est bon rigole sinon tu va te chier dessus à force de t'retenir

-rire- Nan ça va j'ai entendu pire

- A : Bah c'est déjà pas mal

- Ils ont pas rigolé avec elle ses rents-pa ça fait blaz de p'tite bourgeoise

- A : Bah elle en était une j'crois, son père était directeur dans un grand hôtel et sa mère elle avait des salons d'esthétique ou un truc comme ça, h24 tiré à 4 épingles quoi

- Ah ouai j'vois l'genre...

- A : Younes ?

- Ouai ?

- A : Ils me manquent grave... t'imagine même pas...

- J'peux si...

- A : Même rien qu'imaginer c'est douloureux alors essaye de comprendre s'que j'ressens là, j'ai envie d'pleurer mais j'en ai même plus la force...

Elle s'est levé du banc s'est approché de la place qui offrait la meilleur vu sur la ville et s'est assise avant de ramener ses genoux vers son buste et plongé sa tête.
Je suis allé m'installer juste derrière de façon à se qu'elle soit entre mes jambes et je l'ai serré contre moi en déposant ma tête sur son dos.

- Qu'Allah m'en soit témoin je t'aime comme un malade Ayla, wAllah si tu venais à partir j'resterais pas bien longtemps...

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« To be continued »
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© 2015 AnonymousKardes

[1] Ayla « L'enfer c'est les autres »Donde viven las historias. Descúbrelo ahora