42. seconde chance pt2

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Alana...



Manoir des Rhodes...



* 7h34

La femme assise sur le canapé n'est nulle autre que Catelia, Catelia Delgado. Mon Dieu, je n'en reviens pas.

Je reste figé sur place, le regard braqué sur elle, tandis que Chris dit : "Pas besoin de vous présenter !"

Mon regard se détache d'elle pour se poser sur Chris, puis sur Vidal, qui affiche un léger sourire en coin.

Immédiatement, je réalise que c'est bien la réalité, ce n'est pas un rêve. Les larmes commencent à me monter aux yeux. L'émotion est tellement forte que je sens mon cœur battre plus vite. Je m'avance doucement vers Catelia, chaque pas semblant durer une éternité.

Catelia se lève précipitamment du canapé et ouvre les bras.

J'accélère mes pas pour la prendre dans mes bras. Je suis tellement ému que je commence à pleurer de joie, la serrant contre moi.

- Moi : Mon amour !

- Catelia : Alana !

Son odeur, sa voix, sa compagnie m'avaient tellement manqué. La chaleur de son étreinte est réconfortante et apaisante. Je suis infiniment reconnaissant de la retrouver après tout ce temps.

Catelia murmure doucement à mon oreille : "Je savais que ce jour viendrait."

Elle se détache de mon étreinte et commence à toucher mon visage, mes cheveux, mes mains, et finalement mon corps entier.

- Catelia : Alana, c'est bien toi ! Tu es saine et sauve, j'avais tellement peur ! J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose.

Elle commence à pleurer, des sanglots secouant ses épaules.

Je lui souris doucement et dit : "Oui, c'est bien moi, tu ne rêves pas !"

Nous nous prenons de nouveau dans les bras, et je la serre encore plus fort.

- Catelia : Tu m'as tellement manqué, tu n'imagines pas. Après ton départ, j'avais complètement perdu mes repères dans cet endroit !

- Moi : Toi aussi, tu m'as tellement manqué. Je ne rêvais que d'une chose : te prendre à nouveau dans les bras !

Après un moment, nous nous séparons légèrement, et je lui essuie les larmes qui coulent sur ses joues avec ma main.

- Moi : Je vais bien, regarde. Ne pleure pas. Et toi, dis-moi, comment tu vas ?

Elle ne dit rien, se tourne brièvement vers Vidal, puis me regarde à nouveau et hoche la tête pour me faire comprendre qu'elle va bien. Je me contente de sourire. Savoir qu'elle est saine et sauve, et en sécurité maintenant, me remplit de joie.

- Chris : Vos nouveaux passeports !

Sans perdre plus de temps, Chris dépose deux passeports à côté de nous sur le canapé. Je fronce les sourcils en les regardant fixement. J'avais complètement oublié la promesse que je lui avais faite. Maintenant que Catelia est libre, je vais devoir partir d'ici. C'était le deal. Et je vois que Chris y tient beaucoup.

Je regarde les passeports avec un pincement au cœur, et je commence à me faire à l'idée que Chris aura enfin ce qu'il a toujours voulu : que je parte définitivement d'ici et pour toujours.

- Chris : On s'occupera de vous où que vous décidiez de partir ! C'est à vous de choisir...

- Catelia : Moi, je ne veux pas partir !

L'imposteur Donde viven las historias. Descúbrelo ahora