Chapitre 21

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Le jour suivant, je suis allée en cours comme mes camarades, mais j'étais un peu en retard parce que j'avais assez mal dormi finalement. Quand je suis arrivée en cours, tout était comme d'habitude : Mina sautait partout, Tokoyami était tranquillement assis à sa table, discutant avec Shoji et Bakugo qui criait sur toutes les personnes qui l'approchaient trop. C'était un début de matinée normal pour nous, comme les jours suivants, une semaine étrangement simple pour une fois depuis le début de cette année compliquée.

Je remarquai que je n'avais plus trop de cauchemars ni l'image de ce vilain dans mon reflet. Je me sentais un peu mieux maintenant. Finalement, M. Aizawa avait peut-être raison, je devais juste changer d'environnement.

La fin de semaine arriva très vite et au fur et à mesure que la journée avançait, je me sentais de plus en plus légère, comme si un poids avait été levé de mes épaules. Les cours se déroulaient sans accroc, et même Bakugo semblait être un peu moins explosif que d'habitude.

Pendant la pause déjeuner, je décidai de m'asseoir avec mes camarades à la table habituelle. Mina, toujours aussi énergique, avait réussi à convaincre Tokoyami de participer à une discussion animée sur les derniers événements héroïques.

Bakugo s'installa près de moi, jetant un regard rapide avant de se plonger dans son déjeuner. Son attitude paraissait moins hostile, moins tendue. Peut-être que mon changement d'attitude avait également eu un impact sur lui.

En fin de journée, alors que je rangeais mes affaires pour rentrer à l'internat, je réalisai que ce simple changement d'environnement avait eu un impact sur mes dernières semaines. Même si les défis et les épreuves ne disparaîtraient pas du jour au lendemain.

Après ce week-end, nous ferons nos attaques spéciales, j'en ai déjà quelques-unes, mais je vais pouvoir encore m'améliorer. Mais d'abord, je dois m'entrainer ce week-end et j'ai déjà ma petite idée avec qui je vais pouvoir m'entrainer.

Je crois que c'est sa chambre, j'espère, flemme de me tromper avec une autre. Je toque à sa porte et j'attends qu'il ouvre.

Bakugo : Quoi ! May ? Qu'est-ce que tu veux ?

Moi : je veux te parler.

Je n'exprimai aucun sentiment, ni joie, ni haine. Je veux juste lui parler calmement.

Il souffle, mais me laisse rentrer dans sa chambre. Elle est très simple, mais à son style.

(Une idée de sa chambre)

Bakugo : Entre.

Moi : J'aimerais te parler pour s'entrainer ensemble. Aujourd'hui, on a toute la journée.

~ Red ~ MHA Where stories live. Discover now