Chapitre 37 : Despierte

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PDV Gavi

J'entends un bruit sourd et la communication avec Raphaëlle coupe. L'inquiétude s'empare de moi, elle est au volant, d'ailleurs que fait-t-elle en voiture ? Quelqu'un lui est rentré dedans ? A-t-elle perdue le contrôle de son véhicule ? Je m'imagine tout un tas de scénario en essayant de la rappeler mais je tombe à chaque fois sur son répondeur. Les larmes me montent aux yeux et je m'énerve. ¡ Joder ! J'ai besoin de savoir si elle va bien.

Je continue de la rappeler toutes les cinq minutes dans l'espoir qu'elle finisse par me répondre. Cependant, une heure passe et je n'ai toujours aucune réponse, puis deux, trois, quatre. Il est maintenant huit heure du matin, je décide donc d'appeler mon meilleur ami en espérant qu'il arrive à m'aider a me rassurer.

« Allo, ça va hermano ?, me répond-t-il à la première sonnerie.

- J'ai eu Raphaëlle au téléphone au milieu de la nuit, elle était au volant et en pleure puis j'ai entendu un bruit de cho et depuis elle ne répond plus.

- Oh, ... Tu as le numéro de quelqu'un qu'elle connait à contacter ?

- Non, je n'ai même pas le numéro de ses parents.

- Honnêtement, Pablo, je sais pas quoi te dire à part de continuer d'essayer de l'appeler. Quoi qu'y lui soit arrivé, quelqu'un finira par tomber sur son téléphone.

- Ok.

- Tiens moi au courant, d'accord ?

- Oui.

- Et passe à la maison si tu as besoin.

- Merci, hermano. », je lui réponds avant de mettre fin à notre appel.

Puis, après avoir repris le contrôle de mes émotions, je la rappelle. Je pense encore une fois que je vais tomber sur sa messagerie mais quelqu'un décroche juste avant la dernière sonnerie. Je suis déçu lorsque j'entends une voix masculine me répondre, mon interlocuteur parle français, je dois donc me concentrer pour comprendre. C'est maintenant que je réalise que mon niveau en langue n'est pas glorieux au contraire de la jeune Française qui est quasiment bilingue. Après lui avoir fait répéter plusieurs fois, je comprends seulement que Raphaëlle a eu comme je le craignait un accident de voiture et qu'elle est à l'hôpital, je lui indique donc de m'envoyer l'adresse par message et que j'arrive au plus vite.

Une fois que j'ai raccroché, j'envoie un message à Pedri et un autre à Xavi pour le prévenir que m'absente pour une durée indéterminé. Puis, au bout de trente minute de négociation, j'arrive à avoir un avion prêt à décoller pour la France d'ici une heure. Dès que j'ai mis fin à l'appel, je prépare rapidement mes affaires et je me rends à l'aéroport.

Jamais un vol ne m'a parut aussi long, l'inquiétude ne m'a pas quitté une seule seconde. Si j'ai bien compris, sa vie n'est plus en danger mais je serais rassuré seulement lorsque je la serrais dans mes bras.

L'avion atterrit enfin, je monte dans la voiture de mon chauffeur et je lui donne l'adresse de l'hôpital. Evidemment, le temps passe toujours aussi lentement et nous sommes coincés dans les embouteillages, vraiment je déteste Paris.

Après ce qui m'a semblé une éternité, la voiture s'arrête enfin devant le bâtiment. Je m'extrais rapidement du véhicule et je me rends directement à l'accueil. Ma patience est à nouveau mise à rude épreuve, je dois parler avec plusieurs médecin dans un français médiocre avant d'enfin trouver la chambre où se trouve la jeune étudiante. J'apprends par la même occasion qu'elle a de grosses égratignures, une arcade ouverte et une clavicule cassée.

Mais ce n'est que lorsque j'arrive devant sa chambre que l'infirmière me dit qu'à cause de la force de l'impact et de son petit gabarit, elle a été placée dans un coma artificiel le temps que son corps accuse le choc de l'accident. La praticienne me rassure en me disant que les médecins pensent pouvoir la réveiller demain.

Trop BeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant