will the sun go out?( En Auto Édition Sur Amazon )

Chapitre 12 : confession nocturnes.

pdv Arianne

17 septembre, 21h00

Dans l'obscurité de la chambre, je sens ses mains glisser sur mes hanches, leurs contours chauds et familiers contre ma peau. Mes yeux se fixent sur ses mains, captivés par leur mouvement, mais mon esprit est en ébullition. Qu'est-ce qui lui prend soudainement ? Et pourquoi mon corps réagit-il de cette façon incontrôlable ?

Une foule de pensées tourbillonnent dans ma tête, mais malgré mes questions et mes doutes, je ne peux nier le frisson agréable qui parcourt mon corps à chaque contact. Je me sens vivante, électrisée par sa proximité, et une part de moi veut désespérément qu'il continue.

Pourtant, je lutte contre ces pensées, consciente des limites de notre relation. Nous sommes juste des amis, jouant le rôle de faux petits amis pour apaiser les apparences. Mais dans cet instant, alors que ses mains me touchent avec tendresse, je me sens dépassée par des émotions que je ne peux pas expliquer.

Je détourne le regard, cherchant à dissimuler le trouble qui bouillonne en moi. Je ne peux pas me permettre de laisser mes émotions prendre le dessus, surtout pas maintenant. Mais malgré mes efforts pour me convaincre de rester distante, une partie de moi sait que je suis déjà trop impliquée.

Je ressens un mélange tumultueux d'émotions alors qu'il me regarde avec cette intensité troublante. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine, et mes pensées tourbillonnent dans un chaos indescriptible. Je suis submergée par un flot d'émotions contradictoires, mais je sais que nous devons nous éloigner de cette situation avant qu'elle ne devienne incontrôlable.

-On doit aller manger , je dis enfin, luttant pour garder ma voix calme malgré le tumulte qui règne en moi. C'est sûrement l'excuse la plus banale que j'ai pu trouver, mais je ne peux pas rester ici, à la merci de mes émotions.

Je m'écarte rapidement, ignorant la déception qui brille dans ses yeux alors que je m'éloigne. Je ne peux pas me permettre de céder à cette attraction interdite, surtout pas maintenant. Nous devons garder nos distances,

pour notre propre bien.

Je jette un dernier regard en arrière avant de quitter la pièce, priant pour que cette sensation étouffante dans ma poitrine se calme enfin une fois que nous serons séparés.

Je descends rapidement les escaliers, ne prenant pas la peine de vérifier si Hélio me suit. Une fois en bas, je prends quelques instants pour calmer le rougissement qui embrase mes joues avant d'entrer dans la salle à manger.

À peine ai-je franchi le seuil que mes yeux sont immédiatement attirés par un repas typiquement londonien : Shepherd's Pie. Ce plat réconfortant et nourrissant est une délicieuse combinaison de viande de mouton hachée mijotée avec des légumes, recouverte d'une épaisse purée de pommes de terre et gratinée au four jusqu'à ce qu'elle soit dorée et croustillante. La vue et l'odeur de ce plat familier me font saliver d'avance.

La table est parfaitement dressée, ajoutant à l'attrait visuel du repas qui m'attend. Je me sens reconnaissante pour cette attention aux détails, même si mon esprit est encore agité par les événements récents.

Je m'approche de la table, me sentant à la fois excitée et anxieuse à l'idée de partager ce repas avec les autres convives. Malgré mes tourments intérieurs, je suis reconnaissante pour ce moment de convivialité et de partage, espérant que le délicieux repas apaisera les tensions qui règnent dans l'air.

Je sens un frisson de joie m'envahir lorsque ma mère entre dans la salle à manger avec un grand sourire illuminant son visage. La voir ainsi, radieuse et pleine de vie, me remplit de bonheur et de soulagement.