— Putain.

Nous retournons à nos recherches, et après vingt minutes nous nous arrêtons devant un plan.

— Là! je m'exclame, trouvant la salle AP17 écrite. Putain enfin,

— Faut y aller, ça commence dans vingt minutes, il doit y avoir pas mal de monde d'arrivé.

Je le suis et nous entrons d'auditorium déjà bondé de monde, et trouvons par chance des places à cotées.

On déballe nos affaires.

— Oliver, dit-il.

— Lence.

— Tu vis sur le campus?

— Non, j'ai mon appartement dans Queens. Et toi?

— Je vis avec ma sœur, dans un appartement.

— Cool, elle est ici?

— Elle est en école de mode.

— Cool. je regarde les étudiants rentrer, prendre des places, certains parlent et d'autres attendent. Et toi? Pourquoi t'as choisi la psycho?

— Je sais pas, il lève les épaules.

Comme si je ne m'attendais pas à ça.

Les personnes choisissant la psychologie à l'université sont soi perdus, ne savent pas ce qu'il veulent faire de leur vie ou sont traumatisés.

Jackpot, j'ai les trois.

Un homme d'âge moyen prépare ses affaires sur son bureau en bas de la salle. Le professeur si je ne me trompe pas.

— Tu connais des gens ici? il me demande.

— Non, seulement ma coloc mais nous n'avons pas les même cours. T'as des potes ici?

— Non, seulement les amis de ma soeur, mais ils ne sont pas ici.

***

Je monte les escaliers avec fatigue pour me rendre à l'appart. Il doit être autour de sept heures du soir, j'étais de sortie toute la journée.

En entrant, je remarque Lina sur le canapé, concentrée sur son ordi.

Elle n'avait que des cours durant l'après-midi, les miens n'était que dans la matinée.

— Passé une bonne journée? me demande t-elle, ses yeux marrons sur son écran.

— Hmm-hmm. j'enlève mes Adidas Forum et me dirige jusqu'au frigo. Et toi?

— Ouai, je me suis faite une pote. Et j'ADORE le cours.

Je me tourne vers elle, entamant le sandwich que je viens de prendre.

— T'as rencontré des gens?

— Ouai, je commence. Un gars sympa, j'approche le canapé. Oliver. On a commencé à parler et il m'a proposer d'aller manger un truc en ville. On a passé l'aprèm à visiter la ville.

— Oh, c'est cool.

En m'effondrant sur le canapé, un gémissement d'épuisement s'échappe de mes lèvres. Puis mon cerveau arrête de fonctionner lorsque mes yeux se posent sur elle.

Elle ne m'avait pas dit qu'elle avait un chat?

— Ah oui! elle s'écrit, remarquant ma confusion. Je l'ai trouvé sur le chemin du retour. Peut-être elle, mais je préfère lui.

Je fixe le chaton blanc allongé sur ses jambes.

— Il était dans une rue dans le quartier et il avait l'air à la rue. Je ne l'aurai pas pris si il aurait eu peur de moi, mais il m'a suivit, donc pourquoi pas?

A look inside the soul (Version Française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant