Chapitre 15.2 - Erwan

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Ce n'est qu'au petit matin, Néna encore endormie dans mes bras que je repense à ce qu'Ayden m'a dit l'autre soir

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Ce n'est qu'au petit matin, Néna encore endormie dans mes bras que je repense à ce qu'Ayden m'a dit l'autre soir. Est-ce qu'il se pourrait que Néna éprouve un minimum de sentiment pour moi ? C'est absurde parce qu'on s'est mis d'accord sur ce point. Je devrais lui demander mais j'ai peur de ce qu'elle pourra bien me dire. J'ai peur qu'elle me dise oui et qu'il faille mettre fin à ce qu'on... est ? fait ? à ce qu'on vit ? Je ne sais même pas décrire la nature de cette « relation » qui n'en est pas une. Je suis complètement perdu. Mais est-ce que j'arriverais à y mettre fin alors que j'aime ce qu'il se passe entre nous ? Je ne veux pas être en couple, ça n'a jamais été un projet pour moi et j'ai mes raisons pour ça. Je ne veux pas que ça change, je ne veux pas vivre ça... Mais si elle me dit non, est-ce que je serais déçu de n'être qu'un mec parmi tant d'autres qui serait passer dans son lit ? Je me triture l'esprit à cause de ce connard d'Ayden. Je ne sais pas ce que je ressens pour cette fille que j'ai dans mes bras et pour l'instant, je ne veux rien ressentir. Je veux juste profiter de l'instant présent comme ce que je suis en train de lui faire. Je lui caresse le bras et elle se réveille doucement. Elle se blottit un peu plus dans mes bras et je la resserre un peu plus contre moi. J'aime ça et pour l'instant, je ne veux rien changer, je ne veux rien lui demander.

Je l'embrasse sur l'épaule puis elle se retourne pour poser sa tête sur mon torse. Cette fille, même au réveil sans maquillage elle est belle. Non, vraiment belle. C'est une beauté au naturelle et elle n'a pas besoin d'artifice pour se rendre encore plus belle. C'est inné chez elle. C'est une belle femme et elle n'en joue pas.

C'est dimanche, ce qui veut dire qu'elle va devoir rejoindre sa famille pour le déjeuner dominical et moi de même mais on traine un peu au lit ce matin. Il pleut, alors ça ne me donne pas envie de bouger. Je profite de ses caresses, elle profite des miennes. On s'est levés pour boire un café, pour retourner directement au lit. Je suis allongé entre ses jambes, la tête sur son ventre pendant qu'elle passe ses doigts dans mes cheveux et que mes mains lui caressent les cuisses.

— J'aime trop tes massages de crâne. Je pourrais me rendormir direct.

— Tu fais partie de ceux que ça endort.

— Complètement, surtout quand ce sont tes mains dans mes cheveux.

Mon téléphone émet la sonnerie de la réception d'un message. Il est sur ma table de chevet et je ne veux pas bouger d'où je suis. Certes, j'ai la tête entre ses jambes, mais pour une fois, je suis sage et je ne suis pas en train de la lécher.

— Tu peux me le donner s'il te plait, chérie ?

— Oui.

Elle se penche un peu de côté pour prendre mon téléphone et me le donner. C'est un message de mon « patron ».

— Je dois repartir demain soir.

— Ah... déjà.

— Hm, oui. C'est les trois dernières semaines avant la fin du championnat.

Croire en nous - Tome 2 : La TempêteWhere stories live. Discover now