Sarà perché ti amo

Chapitre 5

Pour ce soir j'ai sorti la robe à paillettes grises que j'avais acheté avant de quitter la Côte d'Azur. Je me suis bien maquillée avec un joli brushing. Si là il ne me trouve pas chic, je ne pourrai faire mieux pour lui plaire, car après tout, cette soirée est pour lui et non pour moi.

-Bon je sors je rentrerai sûrement tard, ne m'attends pas pour manger Arthur.
-Ok j'en profiterai pour manger des pizzas.
-Si tu veux.
-Tu vas voir qui habillée comme ça? Ange?
-Nan.
-Damien?

Je le regardai de travers et sans le vouloir je lui ai donné la réponse.

-Ok j'ai compris, tu sais que Ange sera déçu!
-Bon écoute je ne t'ai pas demandé ton avis, et ni de savoir en quoi ça concerne Ange.
-Tu te mens à toi-même.

Il a raison. J'ai le béguin pour Ange et je m'en cache. De toute manière, ce soir je pense qu'à Damien.
Je sors de l'appartement et marche quelques minutes jusqu'à l'adresse que m'a indiqué Damien.
Je le vois, debout, dans un joli costume qui dessine sa silhouette. Damien c'est un beau garçon, avec un joli mulet supplément moustache, avec un diamant sur chaque oreille, il est très grand et très musclé, avec la peau légèrement mate. Il est assez classe comme homme.

-Hum salut!?
-Oh Hanna, mais c'est que tu es magnifique. Elle date de quand cette robe? Je ne t'ai jamais vu la mettre.
-Je l'ai acheté avant de venir à Toulouse, dis-je légèrement gênée.
-Elle te va super bien. Bon comme je te l'ai dit, je suis prêt à te laisser tranquille, mais je ne suis pas prêt à te quitter en me disant que tu ne m'as pas pardonné, et que nous soyons en mauvais terme. J'ai du mal à tourner la page de cette manière là.
-Oui je comprends et j'accepte de passer cette soirée avec toi. Même si ça me fait mal de le dire, ça me fait plaisir que l'on se quitte une bonne fois pour toute sur de bons termes.
-Au moins on sait que l'on va passer une bonne soirée.
-Oui je suis d'accord.

Sur ce, il m'amena jusqu'à un restaurant assez chic, d'où la tenu qu'il m'a demandé, et on s'installa en terrasse. On passa commande et pendant que nos plats étaient en préparation, on pris un petit apéro.

-Bon tu racontes quoi de beau?
-Et bien rien de spécial. Et toi?
-T'as forcément des trucs à me raconter. T'as trouvé quelqu'un d'autre à ce que j'ai pu voir.
-Orh, doucement, je ne sais pas du tout mais oui il me plaît. Mais ça me paraît bizarre de m'imaginer sortir avec un de mes patients.
-Tu m'étonnes.
-Et toi t'as trouvé quelqu'un?
-Non, j'ai quitté l'autre parisienne qui était là juste pour mon argent. Je pense me concentrer sur ma vie professionnelle.
-Ah ok je comprend.
-Tu sais je regrette tellement de t'avoir trompé. Si on pouvait repartir à zéro je le ferai sans hésitation. Je me voyais faire ma vie avec toi mais j'ai pas su rester concentré sur une seule personne, il a fallu que le plaisir et la tentation me détournent de mes projets. En plus, professionnellement, je me suis un peu perdu, je ne vais pas te le cacher.
-C'est bon maintenant c'est fait on ne peut pas retourner en arrière. Il faut passer à autre chose.
-Oui mais je n'y arrive pas. J'ai fait l'erreur de te prendre pour acquise.
-Au moins la prochaine fois tu sauras ce qui ne faut pas faire. Prend ça comme une leçon de la vie.
-T'as pas compris. Je veux recommencer quelque chose avec toi.
-Euh Damien...
-Je sais, on finit la soirée et on en parlera plus tard.
-D'accord, si tu veux.

Et puis le reste du repas se passa dans la joie et la bonne humeur. On se remémorait tout nos moments où l'on riait jusqu'à en mourir. Toutes nos bêtises. On se connaît depuis le lycée donc on avait quelques années à ressasser.
Il paya après que l'on se soit battu pour savoir qui aller dégainer sa carte bleue. Il m'emmena marcher dans les rues de Toulouse.
C'était assez agréable de passer un moment comme celui-ci avec lui. Il m'avait manqué.

-Il est presque minuit, je pense que je vais rentrer, demain j'ai une grosse journée.
-D'accord, je te raccompagne.
-T'es pas obligé tu sais.
-Non mais ça me fait plaisir. Au moins on va pouvoir parler de nous deux.
-Euh je pense que...
-Ça sert à rien de le reporter indéfiniment, il faut bien que l'on en parle.
-Oui, tu as raison.