chapitre 22: Thalyra

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Chiam et Ellana bondirent sur les rochers et disparurent de ma vue. Je voulus me pencher sur le bord pour les observer, mais une main me tira vers elle.

La vieille Faëlle.

- Thalyra. Dit elle simplement.

- Je ne m'appelle pas Thalyra ! M'exclamais je agacée. Je m'appelle...

Thalyra ? Ce nom me disait quelque chose... maître Carboist... Maman !

- maman... Répéta je troublée.

- Nous descendre par là. Nous informa un Faël en entraînant Salim de l'autre côté.

Je ne bougeai pas, et attrapai à mon tour le bras de la Faëlle.

- Vous avez connus ma mère ? Lui demandais je

- Votre mère ? Non.

Je secoua la tête. Décidément, elle ne comprenait vraiment rien...

- Non, lui dis je le plus calmement possible. Je ne suis pas Thalyra, je suis...sa fille.

La Faëlle n'eus aucune réaction, et se contenta de me fixer avec ses grands yeux sombres.

- Où etre Thalyra ? Me demanda t-elle soudainement

- Elle est... morte... Répondis-je les larmes aux yeux.

Je crus qu'elle n'avait pas compris. J'allais lui dire quelque chose, lorsqu'elle me vola la parole

- Je être désolée. Quel être ton nom alors ?

Je fus surprise. Pour la première fois, elle semblait comprendre ce qui se passait.

- Je suis Amalis. Et toi ?

- Réna.

Elle n'ajouta rien, et partit avec les autres. Quel étrange peuple que les Faëls quand même...

*
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Lorsque nous eûmes descendu la montagne, Chiam et Ellana étaient déjà descendus. Chiam avait l'air abattu. Ce ne fut que lorsque tous les Faëls eurent disparu que Chiam annonça

- Elle gagner, dit il simplement.

Je partis voir Réna qui s'éloignait.

- Adieu Amalis. Me dit elle. Que Thalyra te protège de là haut.

- Merci. Adieu Réna.

Je soupira en la voyant s'éloigner dans les montagnes. Ce peuple si étrange que ma mère avait connu. C'était donc eux, les Faëls qui l'avait nommée. Thalyra.

Maman

Est ce qu'un jour je pourrais te revoir ? Je sais bien qu'on ne peut ressusciter les morts, mais si un jour...

- Amalis ?

- Oui ?

- Peux tu t'occuper des chevaux, nous partons cet après midi. Me dit Edwin

Je lui répondis par un hochement de tête, et partis donc arracher une poignée d'herbe pour frotter le Gris et Lorient.

- Amalis ?

Je me retourna, prête à faire face de nouveau à Edwin. Mais ce fut Thoren qui se tenait devant moi. Je l'evitai et me remis à panser Lorient avec d'avantage d'énergie et de concentration.

- On peut se parler ?

Je me mordis la lèvre. Parler emporterait les choses, rien n'était jamais simple.

- D'accord, mais je n'ai rien à dire. Lui répondis je en un souffle.

Thoren hocha la tête et me pris par la main pour nous assoir sur des rochers un peu plus éloignés du camp.

Seul l'avenir nous le diraWhere stories live. Discover now