Bataclan et La promenade des Anglais.
Deux évenements , deux destins liés.
Daisy et Kelly vont devoir apprendre à coopérer avec une unité privée, la Task Force 141, pour pouvoir traqués et arrêter les personnes qui les ont, en partis, brisés.
En duo...
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« Tu ne sais pas à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste la seule option. » Bob Marley.
Lundi 1 août 2016 Maison du Commissaire Wave Nice, France
•POV DAISY WAVE•
Le week-end fut assez rapide, il passa à une vitesse fulgurante, j'avais réussi à avoir pour une fois mon samedi et mon dimanche, alors j'étais restée auprès de ma fille nous avons donc toutes les deux passées ces deux jours à ce promener et surtout à ce retrouvées toutes les deux. Un week-end seulement entre mère et fille. Et ce ne fut une des meilleures choses. Nous avons avec nous notre petite chienne, de 5 mois, une Berger allemand répondant au doux nom de Fleur, nom choisi par ma Lily. Oui elle adore les fleurs. Du haut de ces 2 ans et demi, elle adore les marguerites, les coquelicots, et j'en passe. Elle savait ce qu'elle voulait malgré son jeune âge, un petit caractère bien trempé mais elle était dotée d'une grande intelligence. Debout sur le seuil de la porte de sa chambre, je la regardais dormir dans son petit lit cabane en ayant dans une de mes mains ma tasse de café encore fumante, après ce week-end j'en avais grandement besoin de ma dose de caféine. Je souris légèrement en voyant ces cheveux noirs bouclés entourés son petit minois, ces cheveux bouclés dont je prenais soin tout les jours. Prenant une gorgée de mon café, je m'approche doucement du lit de ma fille en posant préalablement sur la table de chevet ma tasse fumante.
« - Lily.. Mon petit coquelicot il est temps de ce réveiller.. Soufflais-je à ma fille de 2 ans et demi qui ouvrit doucement ces paupières me dévoilant deux billes vertes, je souris peu à peu en venant l'aider à ce redresser dans son lit.
- Maman.. Dit doucement ma fille en me regardant tout en m'offrant un grand sourire, je vins doucement la porter dans mes bras en embrassant le haut de son crâne. Jusqu'à entendre son petit rire enfantin, mon cœur ce gonfla d'amour et de bonheur.
- On va aller prendre notre petit-déjeuner puis après on ira ce préparer ma puce, aujourd'hui tu vas à la crèche, d'accord ?Dis-je d'une voix douce en lui tendant ma main pour qu'elle me donne sa tétine qu'elle me donna immédiatement sans rechigner, puis elle acquiesça concernant le fait qu'elle irait à la crèche aujourd'hui. Je fis un doux sourire en me dirigeant vers la cuisine l'installant sur une chaise surélevée puis lui donna son petit-déjeuner. »
Je la regarda manger avec gaité tout en me racontant dans son charabia ce qu'elle faisait à la crèche, je l'écoutais avec intention tout en préparant au parallèle son sac pour la crèche, ainsi que sa tenue du jour, elle porterait aujourd'hui un short en jean et un débardeur rouge accompagné d'un petit gilet en laine noir. Accompagnée de ces petites baskets blanches. Je l'aida par la suite à finir son petit-déjeuner mon petit moineau, puis nous allons nous préparer ensembles. Sortant une demie-heure plus tard en ce dirigeant vers ma Mini-Cooper grise. Je déposa Lily dans son siège auto, bouclant ces sangles puis me posa dans le siège conducteur après avoir fumée une cigarette dehors. Déposant Lily à la crèche d'abord puis je me dirigea jusqu'à mon lieu de travail en me garant face au commissariat, je souffla doucement sentant déjà la rude journée qui m'attendait après ce week-end merveilleux. J'attrape mon ordinateur portable ainsi que les dossiers que j'ai étudiée à la maison.
Descendant enfin de ma voiture, je rentre dans le commissariat en saluant poliment mes hommes, allant directement par la suite dans mon bureau, déposant d'abord mon ordinateur portable puis la pile de dossier en allumant préalablement les lumières. Je remarqua du coin de l'œil un dossier posait sur mon dossier et un petit mot écrit sur un petit post-it. Je fronce les sourcils reconnaissant l'écriture du directeur général de Police, je grimace évidement dépitée, je n'aimais pas spécialement cet homme. Non je ne l'appréciais pas. Il était toujours dans la critique, dans l'abus de pouvoir. Et surtout adepte de la misogyne.
« Replonge toi dans ce dossier, ça te rappellera de vieux souvenirs. Étienne »
Je déglutie difficilement tout en jurant à voix haute, cette enflure voulait juste m'atteindre, je retire le post-it avec une rage non dissimulée puis regarda la couverture du dossier avec intention voyant la date, je me décompose littéralement, bordel à quoi il jouait ? Je serre les dents en sortant de mon bureau en trombe sous le regard de Nora et Ethan qui me regardèrent avec incompréhension.
« - Chef il y'a un problème ?S'exclama Ethan à mon intention mais je balaya d'un geste de la main sa question en soufflant désespérément. »
J'emprunte les escaliers en ayant un regard remplit de détermination et d'une fureur incontrôlable. Bordel, il ce prenait pour qui ce vieux con ? Arrivant rapidement à son bureau au premier étage, je me précipite vers son bureau et y rentre sans même toqué. Aux oubliettes les bonnes manières. Je me positionne face à cet ingrat, à cet homme égocentrique et hautain. À croire qu'il sait pourquoi je suis là vu son sourire mesquin qu'il m'adresse, je m'approcha du bureau et vint frapper mon poing avec hargne et colère contre le bois en chêne de son bureau.
« - Oh ? Commissaire Wave que me vaut cette agréable visite ?Souffla Étienne de sa voix acerbe en ne levant pas son regard sur moi, il avait toujours ressenti du mépris à mon égard. Le gros misogyne de service, qui pense que la place des femmes c'est derrière les fourneaux à s'occuper de la maison et des gosses. Ce gros lourd de service ne m'apprécie pas après tout j'étais devenu commissaire à l'âge de 24 ans. Et en plus de cela je suis une mère célibataire qui élève seule sa fille sans figure masculine.
- J'ai été clair avec vous Directeur Général, je ne veux plus qu'on me parle de cette affaire. Vous attendez quoi de moi ? Que je sorte de mes gonds ? Dis-je avec désinvolture en le fixant d'un regard exprimant une extrême froideur à son égard.
- Oh ? Vous vous en voulez encore pour ces otages tués pendant cette affaire qui date d'il y'a 3 ans. Vous êtes vraiment du genre à être nostalgique et à chipoter pour si peu, moi qui pensais que vous avez les épaules pour être une commissaire de renom. C'est vraiment navrant.. Faudrait qu'on revoit certains critères pour être commissaire.. Vous ne remplissez aucunes cases enfin de compte. Me cracha t-il au visage tout en ayant un sourire moqueur, je serre les dents en les faisants grinçaient entres elles puis je pars en trombe hors de question que je me laisse emportée par mes émotions qui étaient si fortes.Une gamine qui n'a pas sa place ici. »
L'entendis-je dire alors que j'atteignais les escaliers, je souffle désespérément en descendant les escaliers rapidement en me demandant encore pourquoi je travaillais pour cet homme qui était le seul à me mettre des bâtons dans les roues. J'ordonne à mes hommes d'aller faire une patrouille, et moi je pars m'occuper des nouveaux dossiers prenant celui concernant cette prise d'otage et le cachant dans un des tiroirs. Loin de mes yeux. Et surtout de ces affreux souvenirs.
