Chapitre 3: "Papa"

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« Ceux qui vivent, sont ceux qui luttent

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« Ceux qui vivent, sont ceux qui luttent. »
Victor Hugo.

Vendredi 29 juillet 2016.
Nice, France

•POV DAISY WAVE•

Les jours passèrent à une vitesse folle, un certain train de vie s'était installé depuis la perte de ma mère. Une mort tragique. Elle aurait dû vivre encore longtemps, voir ces enfants grandir, voir ces prochains petits enfants. Mais elle ne verra rien de tout cela, à cause de ces infâmes personnages. De jour en jour je ressentais une haine, une incompréhension, pourquoi ? Pourquoi avoir fait cela ? Tellement de questions, dont j'avais besoin de réponses. Des réponses que je n'aurais sûrement jamais. Enfin c'est ce que je pensais.

Ma journée au commissariat était enfin finie, enfin j'avais passé une journée de douze heures sans voir ma fille. Ce fut trop long, bien trop long à mes yeux. Je voyais beaucoup moins ma fille depuis l'attaque dévastatrice, et je savais qu'elle le ressentait du haut de ces 2 ans et demi. Et par Merlin, qu'est-ce que je pouvais m'en vouloir de lui faire subir cela, mais je croulais sous les dossiers, les effractions de bijouteries par les jeunes délinquants s'accumulaient, tout ce cumulaient. Les petites effractions comme celles à plus grandes ampleurs s'accumulaient aux anciens dossiers. Je devais aussi formée des nouvelles recrues, je savais que j'avais les épaules pour, mais parfois j'aimerais me terrer dans mon garage et continuer mes recherches. Je ne lâcherais rien. Non je donnerais tout pour que la mort tragique de ma mère ne soit pas venue. Marchant jusqu'à ma voiture, une Mini-Cooper de couleur grise. Une voiture simple, sa maniabilité était facile. J'attrape mon sac à main noir en cuir, et y sorti mes clés de voiture, rentrant à l'intérieur tout en baillant longuement. La fatigue était bien présente. Sortant mon paquet de cigarette de mon sac à main que j'avais préalablement posait sur le siège passager, j'attrapa une cigarette que je posa sur le bord de mes lèvres allumant celle-ci avec mon briquet décorée de petits cactus. Puis je boucla ma ceinture démarrant ma jolie Mini-Cooper, me dirigeant vers chez mon petit frère Jason et ma belle-sœur Élie qui gardait depuis quelques soirs ma fille. Ma belle-sœur récupérait ma toute petite fille à la crèche et elle l'a garder avec mon frère jusqu'à temps que j'ai fini ma journée.

Ils n'habitaient pas Nice même, mais dans un petit village à côté, enfin un village en altitude, le petit village de Gattières. Un petit village mignon, et si serein. Je roulais sur ces routes de campagne en regardant à travers mon pare-brise le ciel rosé, c'était si beau, si chaleureux. Je fumais ma cigarette, la fenêtre ouverte laissant l'air frais et agréable de l'été s'écraser sur mon visage j'en profitais avant que je récupère ma toute petite fille. Je ne fumais jamais à côté d'elle, surtout avec ces soucis concernant l'asthme infantile. Je braqua doucement mon volant à gauche après avoir mit préalablement mon clignotant, je roulais dans une allée remplit de petits graviers pour atteindre enfin la jolie maison de mon petite frère qui attendait sur le perron de sa maison en fumant sa cigarette. Je gare ma Mini-Cooper face à son garage, et descendit tout en récupérant mon sac à main. J'étais si épuisée, mais j'avais tellement hâte de retrouver ma fille. De la prendre dans mes bras et de sentir son odeur fruitée.

« - Enfin fini Dédé ? Demanda mon frère cadet de 2 ans, je lui offrit un léger sourire en venant le saluer en lui faisant la bise.

- Oui Jason, enfin fini. Lily a été calme ? Demandais-je en ayant un léger sourire sur mes lèvres, il l'ouvrit la porte d'entrée en me faisant signe de rentrer.

- Papa est là aussi. Dit d'une voix calme Jason en ayant un sourire au coin de ces lèvres. Entendant cela je fus totalement heureuse tout en me précipitant vers le salon, regardant la scène face à moi en ayant un regard émerveillé. Le voir aussi heureux face à sa petite fille qui était si douce avec son papi, comblé mon cœur.»

Je regarde la scène avec intention, je savais que mon père avait besoin d'être entouré depuis la mort tragique de ma mère, de cette mort prématurée. Elle était son tout. Je m'approche donc de ma fille, qui sauta sur ces jambes en ce précipitant vers moi, elle me sauta dessus et je l'attrapa dans mes bras en la serrant doucement enfouissant mon visage dans son cou pour renifler cette odeur vanillée que dégageait sa chevelure brune. Je caressa doucement ces jolies boucles puis embrassa son petit nez arrondi parsemé de tache de rousseurs, entendre son rire me rapporta du baume au cœur. Jusqu'à sentir une main ce posait sur le haut de mon crâne, levant mon regard je croisa le regard maronné de mon père, un regard qui avait tellement enduré, mais il me regardait avec une grande fierté.

« - Bonjour ma fille. Dit-il d'une voix rauque en m'adressant un grand sourire en me prenant dans ces bras, je m'y blottie en soupirant d'aise, comme quand j'étais petite. Mon père était un grand homme, il avait fait l'armée lui aussi, mais il avait vite arrêté, puis il avait rencontré l'amour de sa vie. Ma mère. Cette femme qui l'avait fait changé sur tant de point. Mon père était un travailleur, il est passé par toutes les phases possibles, passant par un travail d'usine à être dans le secteur de la menuiserie. Il était un grand patron désormais et un père aimant. Il ne le montrait pas souvent, mais nous savons tout les 5 que notre père nous aimait.

- Bonjour papa.. Soufflais-je dans ces bras, en me blottissant dans ces bras un peu plus, je sais qu'il souriait, je le connais mon père. Avec ces cheveux noirs bouclé, Et ces yeux noirs sombres.

- Day' viens donc boire quelque chose. Souffla Élie en me souriant quand je me dégageais délicatement de mon père, j'acquiesce en allant prendre ma belle sœur dans mes bras. »

Je bois un café tout en écoutant les inepties de mon frère, il était un vrai rigolo, il racontait des blagues à tout va. Il adorait faire rire la galerie. Alors je riais à chacune de ces blagues, puis fut l'heure que je prenne la route avec ma fille. Sur la route je l'entendais fredonner une mélodie que je connaissais très bien, ma mère me la chantait souvent enfant je ne put m'empêcher de sourire en entendant cela, un sourire remplît de nostalgie. Me garant enfin face à ma maison, enfin dans l'allée qui menait à mon garage je sorti de la voiture puis attrapa ma fille dans son siège auto la laissant marcher à sa demande puis nous rentrons toutes les deux. La soirée fut rapide, Lily avait prit un bon bain chaud puis nous avons prit un repas toutes les deux, suivit de l'histoire du soir. Je décide par la suite de prendre une douche pour me détendre, oublier pendant quelques minutes tout ces vieux démons qui me hantaient. Ma douche fut de courte durée, je préférais être dans mon garage à faire des recherches, alors je me fis une tasse de thé et parti me poser sur mon fauteuil. Regardant avec intention le mur parsemé de photos, de ces tueurs, de ces personnages qui méritaient de pourrir en taule. Je n'attendais que ça de leur faire payer.

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JoneseyRei

•WHO DARES WINS•Where stories live. Discover now